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Full text of "Le Monde Diplomatique, 1984, France, French"

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DERNIÈRE ÉDITION 




QUARANTE ET UNIÈME ANNÉE N° 12356 - 4 F 





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V' ■.»_ OjW 


Fondateur : Hubert Beuve-Miéry Directeur : André Laurens 


MERCREDI 17 OCTOBRE 1984 


■ 

La faim 

notre honte 


O faut des dates» co 
coups de goag, pour 


fTTiPrrfoî 


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îWiTéÏ 




0 


rret 


par le ronron de Fiaforaatk» 
qui coule de tons les nêdBa& 
W octobres Joude noadate 
de rdjmnlatfon Depuis des 
arasées, la feuille du calendrier 


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Cette fois» ftas de gens sont 
roulés par rhüoantte dé la 


Nndeste brésifiea on d’Afrique 
noire ont défilé sor les écrans de 
tëjérisiou. Mercredi à Saint- 
Malo sont chargés des 
« camions de l’espoir » fri par- 
tiront me dhnrirae de jours après 
pour le SaheL Qu’importe s 


Une priorité pour M. Pérès ; 
enrayer une hausse des prix de 630 % 

en rythme annuel 

De notre correspondant 

Jérusalem. - Où et quand s’arrS- prix et les syndicalistes ressorten 


Londres refuse la constitution 
d'une filiale commune entre 
British Telecom et le groupe américain 


de P enjeu, si elle ne sftnserit pas 
dans des réseaux traditionnels. 
L’urgence est A Ftiu du cour 


Cda <flt, « sont les lende- 


que le fen de la soüdarité se : 
éteint» «saut de Rpeodel 


tien alimentaire an tiers- 
monde ? 1^ besoins des popula- 
tions agricoles dès régions 
staistrées par la sécheresse sont 
comas. Dya ra degré «à te 
misère ne pont pins , rester 


tera la spirale de P« hyperinflation > 
en lsraâ? Ken malin qui pourrait 
le prédira Les dernières statistiques 
. publiées le hindi 1 S octobre incitent 
en tout cas aux pires pronostics. Les 
prix ont augmenté en septembre de 
22,4 % chiffre qui constitue on nou- 
veau record historique (L2»S % en 
juillet et 16^5 % en août) . 

Si flou prend pour base de calcol 
le taux moyen du dernier trimestre, 
fin nation «progresse» maintenant 
an rythme annuel de 630 %. La réa- 
lité devrait être encore pins sombre 
puisque au cours de la pr e mi ère 
quinzaine d'octobre la hausse a déjà 
atteint II 56. 

Comme À ranünaire, Parmonce 
dn funeste indice a rifchnnhê an 
cortège de réactions rageuses oa 
éplorées. Le Trésor y voit une nou- 
velle preuve de rurgcnce d’un 
.«canmzr social • entre FEtet, le 
patronat et la centrale syndicale 


prix et les syndicalistes ressortent 
une revendication qui leur est 


que quinzaine, voire chaque 
semaine, afin de limiter les dégâts 
provoqués par l'érosion monétaire. 

En fait, si tout le monde s’offus- 
que, nul n’est surpris, car le score de 
septembre était hautement prévisi- 
ble: Tontes les mesures cf austérité 
ou presque prises par le nouveau 
ministre des finances, M. Modal, 
étaient • porteuses d'inflation », de 
Paves même du grand argentier, qui 
s'est résigné & ce nouvel- emballe* 
mort des prix, le dernier sursaut 
selon hd avant un retournement de 
tendance II y eut la dévaluation de 
9 % dn shekel, la monnaie nationale,' 
la réd u ction des subventions aux 
produits de base, l’alourdissement 
de Pîmpôt sur le revenu, l'instaura- 
tion de diverses taxes dont une sur 
l’éducation. Autant de facteurs 


Fies à «* besoins, que 
cerajtiM-— f -L’exp testera 


odteuis des paya riche» fSean 

Itf t f f fl i ■ f i 4 tjif h Cfcytife tt 


(pas toutes) powse* 
tatiea à fout n» ms. 


Michel Oetetbee^ son 


livre « le fti§et paysan » : « De 
quoi s’agit-0 ? Tool ftimphMum t 
«ntabitner te pophti» te 
région oa d’an pays I ensara* 
mer tel prodriL. Progressive» 


le danger de cette démarche 


«hmc vivre les paysans de 
FOcddeat, oa même des habi- 
tants du ti er s- m onde, en pesant 
sar les prix des caltares 
vivrières» on déstructure des 


rejettent sur 1 e pouvoir te xespanse- 
bifité de cette nouvelle flambée des 


L'évêque 

anglican 

Desmond 

Tutu 

' / 

-m h . ■ 

prix Nobel 
de la paix 


(UREPAGE 36.) 


(Lirt Ut suite page 6. ) 


Le jour même où les ministres 
européens de F industrie ont franchi 
une étape supplémentaire dans la 
voie devant mener & une poG tique 
commune des télécommunications, 
(lire page 31 ), le gouvernement bri- 
tannique refusait, le 13 octobre, que 
British Telecom, la compagnie 
nationale gestionnaire des lelécom- 
mumeatibas, et IBM c réent une 
filiale commune afin de bâtir un 
réseau télématique couvrant la 
Grande-Bretagne (le Monde du 
l“août). 

Cette décision de M®* Thatcher a 
été prise au nom dn libéralisme et de 
la libre concurrence : « Une filiale 
commune, indique m communiqué 
officiel, dans l'état actuel de déve- 
loppement de ce marché par deux 
sociétés aussi puissantes serait par- 
ticuliérement dissuasive pour les 
autres sociétés désireuses d’entrer 
sur ce marché. » Cette prise de posi- 
tion sera bien accueillie par les 
constructeu rs in formatiques euro- 
péens et les PTT des Dix. 

Le projet d’IBM et de British 
Telecom, qui avaient déjà signé au 
début de Tannée un premier accord 


pour construire un réseau bancaire 
de transfert électronique, était très 
ambitieux, puisque le réseau téléma- 
tique devait offrir un ensemble de 
services dits «â valeur qjoutée» 
comme le courrier électronique, 
l’accès à des banques de données et 
le transfert de données informati- 
ques. 

Surtout, la filiale commune — 
indépendante des deux maisons 
mères comme le permet le droit 
anglo-saxon — devait adopter la 
nonne technique de réseau d’IBM, 
dite SNA (System Network Archi- 
tecture). 

Or les Européens, constructeurs 
marginaux à l’échelle mondiale 
(9 % du marché), cherchent à pro- 
mouvoir un système ouvert (Open 
System Interconnecrion ou OSI) 
pour éviter un gs! des parts de mar- 
ché (le standard IBM fonctionne 
avec dn matériel IBM. ee qui fige la 
situation respective des construc- 
teurs, qui se constituent ainsi des 
clientèles captives). 

BRUNO DETHOMAS. 
(lin la suite page 31.) 


 quoi sert l’école ? 


L’école doit-elle servir d’abord à transmettre m 
savoir ou iteptr te pers onna lité des élèves ? La 


plu si eurs ouvrages, et portée on grand jour par le 
mi ni str e de fidnesAn nationale lu i même , au 
aoraent de te r entr é e scolaire. «La première tâche 


qui sont & pour 


Apprendre pour savoir ? Ou apprendre à 
apprendre? Faux débat, disent certains, eu sotrii- 
guant qiH ne saura it être question rFêfiminer fui 


Pane ou Pautre des priorités n’est pas unoceufe. 
Rouvert, le débat mérite d’être éclairé. Noos nous 
efforcerons d’y c ont rib u er dans une série d’articles. 


L'automne des pédagogues 

rado xe. Le premier par CHARLES VIAL dégager tes élit» i 


Uae taMb» attende de LeSdOSSferSdu MNMfe 
sote interfèrent : ceux- des 

ats recevears. Us pensent bien Le nnint SUT 

os aux fonctionnaires, anx Le point sur... 

" * 1 * * » ■fff ”*’ 1 Le mode de scrutin 

store les villes, qtra cette, 

m Mattel ciaqapix , (Lit» page 10) 


ndfitalres, voire à te misère 
ceinture les villes, qu’à c 
pins lomtafoe, des campag 
Qu’a s’agisse d’aide ou de .v 
(sauf cas exc e p ti onnels «Top* 
tioas ponctuelles et très sur 
léesyês gouvernements Inc 


qti 


- Curieux paradoxe. Le premier 
m inistre et 1 e ministre de l’éduca- 
tion nationale ont entonné le 
chœur du nouveau catéchisme : 
modernisation, modernisation. Et, 
dans le même mouvement, 
ML Jean-Pierre Chevènement 
explicite sa pensée, qui, en 
l'occurrence, ne déplaît pas au 
chef de l’Etat : Fécde a pour mis- 
sion de transmettre des connais- 
sances, et «rien ne vaut d’abord 
une banne instruction ». Paradoxe 
en effet : ainsi, moderniser le sys- 
tème scolaire aurait tout Pair d’un 
retour aux sources de Técole répu- 
blicaine, quand l'éducation natio- 


cer i boa prix tes vivres reçus 
pour tatter contre ftwflarion et 


Alain 
FINKIELKRAUT 




que ces besoms 
s^armomaret on jour, ceux des 
pauvres dispersés ne pouvant 


taies — qoi sont sur 
peuvent ht fias e 
aider tes paysans 
mondes A s’en sort 


sur te te rr a in — 



nale s'appelait l’instruction publi- 
qna 

Instruction, éducation. Le 
débat paraissait clos depuis un 
demi-siècle. Depuis, précisément, 
que Jean Zay, au temps du Front 
populaire, avait changé l’appella- 
tion du ministère. Derrière les 
mots, c’est la finalité même de 
{Institution scolaire qui se cache : 
& quoi sert cette machine qui 
occupe treize millions de jeunes et 
d’enfants, un millio n de fonction- 
naires, et qui préoccupe au moins 
vingt millimis de parents ? A quoi 
sert te plus gros budget drvfl de 
F Etat ? A former des ouvriers et 
des techni ciens .pour des emplois 
dont certains n’existent déjà plus 
et dont beaucoup n’existeront plus 
demain ? Ou à renforcer la cohé- 
sion de la nation, en formant tons 
les petits Français dans la com- 
munion aux mêmes valeurs ? A 

a 

AU JOUR LE JOUR ! 


dégager tes élites intellectuelles 
indispensables au progrès de la 
société ou à former la personnalité 
des élèves? A leur apprendre à 
savoir, ou à leur donner le goût,' 
l’envie et les moyens d'apprendre 
phis tard ? 

Il est facile de répondre : à tout 
cela à la fois. L’insistance du 
ministre de l'éducation nationale 
sur l’acquisition des connaissances 
n’est cependant pas fortuite. La 
« querelle scolaire » — encore die 
— a rouvert indirectement te 
débat. 

(Lire la suite page 12.) 


Pétrole : 
orvège 
baisse 




Les pressions à la baisse des prix 
du pétrole, qui semblaient s’être 
atténuées depuis la crise intervenue 
& la fin du mois du juillet, devraient 
de nouveau se manifester avec 
l’annonce concomitante d’une baisse 
prochaine des prix norvégiens et 
d’une éventuelle diminution des 
tarifs d’Abo-DhabL 

Le gouvernement d'Oslo, rompant 
avec sa politique passée, a en effet 
averti le vendredi 12 octobre les 
compagnies opérant en mer du Nord 
qu'il modifiait, avec effet rétroactif 
au 1 er octobre, les conditions de 
vente de son brut, ce qui devrait se 
traduire par une haïsse effective des 
prix de vente du pétrole norvégien 
de 1 à 1,25 dollar par baril (soit 3 à 
4%). 

La compagnie nationale Statoü, 
chargée d’écouler environ 25 % 
de la production norvégienne 
(700000 barils par jour, soit 35 mil- 
lions de tonnes/an environ) , a offert 
aux compagnies — à condition que 
celles-ci s'engagent à enlever toute 
la production — de réviser ses prix 
de venta désormais fixés sur ta base 
des cours du marché au jour le jour, 
lesquels fluctuent actuellement 
autour de 28,30-28,50 dollars par 
baril (contre un prix officiel de 
30 dollars), et non plus sur la base 
des prix officiels (30 dollars par 
. baril). 

De son oôté, le minis tre des Emï- 
| rats arabes unis, pays membre de 
rOFEP. M. Mann Saîd Al Oteiba, 
aurait proposé à la compagnie natio- 
nale d'Abu-Dhabi ABNOC de 
réduire les prix officiels des bruts 
produits dans l'Emirat d’Abu-Dhabi 
de 0,40 dollar par baril, et d'accroî- 
tre la marge offerte aux compagnies 
étrangères participant & l'exploita- 
tion des champs, afin de permettre à 
celles-ci de consentir des rabais plus 
importants à leurs clients. 

Les compagnies opérant à Abu- 
Dhabi ont demandé que la marge 
qui leur revient, actuellement fixée 
à 0,40 dollar par baril, soit portée à 
0,75 voire à 0,80 dollar. La revalori- 
sation envisagée par l’Emirat 
n'attendrait toutefois, selon la revue 
spécialisée Midde East Economie 
Survey . qui a révélé ces Informa- 
tions, que 0,15 dollar, portant la 
marge totale à 0,55 dollar par bariL 

Ces initiatives traduisent les diffi- 
cultés rencontrées par tous les pays 
producteurs de pétrole de très bonne 
qualité, qu'ils soient membres ou 
non de l*OPEP, pour écouler leurs 
bruts, généralement surcotés par 
rapport aux qualités plus lourdes 
compte tenu des conditions préva- 
lant sur te marché. 

VÉRONIQUE MAURUS. 

(Lire la suite page 32 ) 


LA PEINTURE ALLEMANDE AU PETIT PALAIS 

Un demi-siècle sentimental 


c Les caractères de l’art allemand 
peuvent sa ramener à celui-ci : 
l'opposition de l'idéaSsme et du réa- 
lisme s, écrit, an 1900, le marquis da 
la Mazaüère, historien attentif de la 
création germanique, que convo- 
quent de façon liminaire les raspon- 


tioa qu’elles ne se gênent pas» 


t du vots&a. Hors des seriomrs 
* d'urgence, 3 n’y a pas dWre 
voie que celle de coapter 
d’abord sa tes forces du pays 
concerné paor endiguer te BSan 
de te au d urtri t fon . PovJntier 
contre te fora, tons les moyens 
ne sont pas é qui v al e nt s. 

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(Lire nos articles page 2) 


de 1 amour 


essai 

Les grandes expériences collectives de notre 
modernité et le rapport à l’Antre dans la vie 
individuelle. 


(, A I. L ! M A R I) 


nrf 


Jn illo tempore. Mit ter • 
rondo régnante. Raimondus 
Bonus imprecaior declarabat 
budgetum Franciae inaccep- 
table esse. Lionel us Jospinus 
sÜentium reclamabüL 
Simul vodferator simplex 
Joannes Maria Peneus. mam- 
festans pro defuncto gladia- 
tore apud Tfanterrae praefec- 
turam, dicebat populorum 
furorem non brevemfare. 

Algue , Lauremius Fabius 
praeparabat in petto proxi - 
mrnn declararionem suam per 
televisionem. urbi et orbi 
(sic). 

BRUNO FRAPPAT. 


Friedrich Nietzsche, mort l'année 
infinie de cette rapide sentence, avait 
heureusement devancé pareille traî- 
trise du jugement en écrivent quinze 
ans plus tôt : « Un Allemand qui 
aurait le front de tSn : e Je porte, 
s hélas f deux âmes an moi a serait 
un menteur, ou plutôt il s'en faudrait 
de plusieurs âmes qu’il dise la 
vérité »... ' 

Qui croira 7 H était en tout cas 
imprudent de s'en tenir à la vieille 
histoire de la dualité et d'appeler 
« Symboles et réalités » cette pré- 
sentation de la peinture allemande de 
1848 à 1905, deux dates à carac- 
tère révolutionnaire un peu trop sym- 
bolique. Curieusement elles corres- 
pondent presque à la vie de l'auteur 
de Pardelà la tien et le mal, Nietzs- 


che était né en 1 844. Il savait donc 
de quoi il pariait. 

Imprudent ou à tout le moins ris- 
qué. Les tableaux réunis au Petit 
Palais — est-ce hésitation des Alle- 
mands à prêter leurs meilleures 
pièces ou reculade des Français 
devant les coûts d'assurance, de 
transport ? - ne sont en général pas 
les chefs-d'œuvre des peintres 
appelés, quelques-uns frôlant même 
de pris la médiocrité. 

Or peut-on rendre compte d'une 
dualité aussi essentielle avec une 
peinture ri volontiers moyenne, si 
souvent insipide ? L'anecdote y fait, 
à dira vrai, office de réalité dans bien 
des cas, et les sentiments, le senti- 
mentalisme y tiennent lieu de sym- 
boles. Inutile de dire que les commis- 
saires de l'exposition sont les 
premiers à tirer parti de cette notion 
de dualité pour en remodeler à l'anvi 
et corriger la teneur. - 

FRÉDÉRIC EDELMANN. 

( lire la suite page 16.) 


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Manger 


Chaque année, 
au jour anniversaire 
de sa fondation, 
le 16 octobre 1945, 
la FAO (Organisation 
des Nations unies 
pour l’alimentation 
et l’agriculture) 
patronne 

une Journée mondiale 
de l’alimentation. 

Elle est placée 
cette fois 
sous le signe 
du « partenariat ». 

Pour Ménotti Bottazzi, 
c’est la France entière 
qui doit se mettre 
« en état 

de coopération ». 

Gérard Viratelle insiste, 
de son côté, 
sur la nécessité d'aider 
les peuples 

à se nourrir eux-mêmes, 
plutôt que 
de leur fournir 
des denrées 

leurs habitudes 
alimentaires 
et portent préjudice 
aux productions locales. 



Domaine» du Otiheau de Beaune 
92 hectares dont 71 hectare» 
de premier»*! grands crus. 

BOUCHARD 
PÈRE & FILS 





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B 


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Porte de Versages 


Niv. Z ALLE N -N» 13 


Avec le tiers-monde, et non plus pour lui 


I L est des chiffres que l’on préfé- 
rerait écrire en lettres : 
« six cents millions » dérange 
nwiiw que • 600 000 000 ». Il est 
des mots que l’an voudrait ne j amais 
assembler : « mal nourris », « pas 
nourris». Mais la réalité est là, et 
l'on est obligé de compter et de 
conjuguer avec elle : 600 000 000 
d’hommes souffrent de faim, 
1200 000 000 sont mal nourris, 
800000 000 d'entre eux ne peuvent 
pss même satisfaire leurs besoins 


A grands nombres, grandes lois, 
grands projets. Depuis vingt ans, les 
organisations internationales, les 
pouvoirs publics des pays déve- 
loppés et du tiers-monde, ont mené 
des politiques de développement 
souvent inadaptées. Grands projets, 
petits résultats. Y a-t-il erreur de 
calcul? Oui, en quelque sorte, mais 
ce sont surtout les hypothèses de dé- 
part qui n'ont pas été bien posées. 


mç«*aieg (ONG) ont compris sans îcm ™* s ’ < I UI 
doute que le développement ne se concernées, com 
décrété pas. H doit être promu de occuperont une 

l'intérieur même des pays intéressés, ** ,W 

dans le respect des populations, de * alim e nt ation. 

leur culture et de leur propre appro- 
che des problèmes. L’information, la 

fo rmatio n et le regroupement des 

hommes sont autant d’actions que Trara 

les ONG soutiennent pour que se 

renforce la rie sociale, élément né- pf m 

cessaire (Tus combat efficace et 

concret pour le développement Les 

sommes dont disposent les ONG - , . 

sont bien sûr importantes (3,5 mû- 6" . 

Harris de dollars en 1980 pour les "f" 

ï^ys de p OCDE, en “«te St^te^rta 

non par rapport aux aimées précé- 
dettes), mais elles ne sont rien com- C’est ainsi qi 
parées aux budgets des grands les vrais problèn 
projets. Pourtant elles ont souvent réponses adapté) 
suffi et permis d'importants progrès, oui, mais en visa 
réalisés grâce à la participation ac- de la productioi 
tive de la population locale. pauvres, par la i 

Participation. Partenaires. Parte- 
nariaL Trois mois qui sont la dé du p 

développement. Trois mots qui se- de politiques dér 
root & maint** reprises prononcés en 
cette Journée mondiale de l’atimen- C'est ainsi 
tation (JMA). Nous avons choisi de convaincre les ai 
les prendre pour thème, et surtout eux. C’est ainsi 
de tes illustrer par des expériences vaüler oms et a 
vécues, par des témoignages plus • _ . . 

forts que les aîmptea mots. e nt ité ” 

Ainsi noos irons en Mauritanie, aation chargée de < 
où l’apprentissage des H*»hiriqiiag de France. 


LETTRES AU fflkmêt 


par MENOTTI BOTTAZZI (*) powibte, dans nne 

oie. Les actions i 

préparation du sol, des cultures atte- nées per les Orga 
lées. où l’amélioration des cultures v cm c m c n t a lcs et 
céréalières traditionnelles et l’utili- menées par les ai 
nation des cuisinières en banco tiouanx apparais 
(terre séchée) ont permis à un rit deux aspects cao 
lage d’améliorer ses conditions développement. A 
d'existence et de commencer à se nanté éoop omi qn 
suffire à lui-même. Puis an Sénégal, ^ c ^ t a j L ^ e ^ , 
où seize villages se soit regroupés tten-raonde à réal 
pour mettre sur pied des pro- tra«»r» d’&mjma 
grammes de formation d’ agricnt d'une véritable 
ture, d’élevage, de santé, qm carres- tai3 _ des mesnxei 
pondent à leur savoir et à leur oIacc & ^ 

savoir-faire. De là, nous nous de rommeroialisa) 

drons au Pérou, an Mexique, au Ait ^ 
Bangladesh ou en Thaïlande. £*«£? 

Notre voyage n’est pas terminé p. 

Cest on voyage au cœur du monde, P*®J“JJL a ïf J* 

auprès des hommes qui, dans les rit ^ .ff */ 1 ** ™ P 
lages du tiers-monde mais aussi en née d information 
France, dans les associations, les mi- lisante, les mots 
nistènes, les collectivités locales, les puissants, von 
organisations socio-profession- Pourtant, nous w 
pelles, -, sont devenus de véritables journée soit Toca 
partenaires. C’est un voyage auprès porter un regarc 
des femmes, qui, parce qu’elles sont monde des désh 
concernées, convaincues et actives, semblable à celui 
occuperont une place centrale an tontes les réalité 
cours de la Journée mondiale de économiques et pc 
l'alimentation. _ ... 


Ue. Les actions sur le terrain n» 
nées per les Organisations non gou- 
vernementales et les actions lourdes 
menées par les organismes interna- 
tiouanx apparaissent alors comme 
deux aspects complémentaires du 
développement. Ainsi, si la Commu- 
nauté économique européenne, de 
sou côté, aide de nombreux pays <hi 


travaux d’équipement ou à décider 
d'une véritable stratégie alimen- 
taire, des mes u res telles que la mise 
en place de moyens de sto cka g e et 


dit, penvett être prises à moindre 
échelle. 

Devant l’ampleur, la complexité 
et la gravité du problème, une jour- 
née d'information paraît bien insuf- 
fisante, les mots semblait bien im- 
puissants, voire impudiques. 
Pourtant, nous voudrions que cette 
journée soit l'occasion pour tous de 
porter un regard nouveau sur le 
monde des déshérités, un regard 
semblable à celui que l’on porte sur 
tontes les réalités professionnelles. 


Tnvaflernis 
et «prisés 


Que faire avec le tiers-monde et 
non plus pour le tiers-monde ? Cest 
une question qui doit rester à l’esprit 
de tous les partenaires. 

Cest ainsi qu’ils pourront poser 
les mis problèmes et y apporter des 
ré po nses adaptées : vaincre la faim, 
oui, mais en visant le développement 
de la production agricole des pays 
pauvres, par la recherche de techni- 
ques adaptées, par l'organisation des 
marchés agricoles et des échanges 
entre paysans, par la mise en place 
de poütiques démographiques. 

C'est ainsi qn’ils pourront 
convaincre les antres de se joindre â 
eux. Cest ainsi qu’Ds pourront tra- 
vailler uns et organisés, là oà c’est 

(*) Secrétaire général de CFCF. 
Comité français contra la faim, organi- 
sation chargée de coordonner la JMA en 


Les problèmes du tiers-monde ne 
doivent plus être en marge de nos 
propres problèmes, car ils leur sont 
irrémédiablement liés. L’avenir sera 
moins sombre à cette condition. Si 
nous savons que les solutions techni- 
ques an problème de la faim exis- 
tent, nous savons aussi que ce qui 
manque le plus c’est la volonté poli- 
tique pour les mettre en ouvre. Les 
ONG, associations de coopération 
populaire directe entre les peuples, 
n’imp os er on t pas, seules, une organi- 
sation plus juste' des marchés inter- 
nationaux, le ralentissement de la 
hausse du dollar ; elles ne mettront 
pas tin seules & la ruineuse course 


santé face à de tels défia, mais efie 
sera suivie de la Journée tiers-monde 
à l'école. Je 23 octobre, et d* antres 


qu’une opinion éclairée peut pousser 
dans le sens de la solidarité et de son 


Cest la France entière, avec sa 
jeunesse, ans producteurs, ses 


formateurs et ses élus/ qui dkxt se 


L’aide à l'Afrique 

et les peütiriais 


Dans le Monde du 25 septe mbre 
1984 (page 43) Paul Fabra évoque 
l’« initiative » récemment prise par 
la Banque mondiale de * présenter 
un programme d’action concertée 
pour un développement stable de 
l’Afrique au sud du Sahara... ». 
Votre collaborateur ajoute que, par 
rapport à ces propositions, « la 
France reste très en arrière de ta 


Cette double appréciation appelle 
plusieurs observations: 


• En réalité, le projet d’une aide 
exceptionnelle a r Afrique a été pré- 
sente dès 1976, lors du sommet 


franco-africain, par M. Valéry Gis- 
card d’Estaing. La proposition en a 
été faîte à cinq pays occidentaux : 
Etats-Unis, Allemagne fédérale, 
Belgique, Royaume-Uni, puis 
Canada. Un communique de 
rEhnée annonçait le 28 décembre 
1979 raccord des-sjx gouvernements 
pour la création de l’Action 
concertée pour le développement en 
Afrique (ACDA). Il s'agissait de 
réaliser en commun des programmes 
de développement à caractère 
régiona] (hydraulique, transports, 
reforestation, santé, etc.) en affec- 
tant à ces opérations, par un effort 
progressivement accru, des moyens 
nnancien additionnels. 


Une étroite concertation avec les 
gouvernements africains permit 

* i i : • z. 


d'action dont 1 étude technique prèa- 
labié fat confiée, pour chaque type 
d’opérations, à un pays «chef de 
nie ». Mais l'impulsion et la coordi- 
nation d’ensemble étaient assurées à 
Paris par une « liaison permanente » 
dirigée par an diplomate français. 


• Il a fallu qu’une absurde que- 
refie « politicienne », alimentée il est 
vrai par certains intérêts à courte 
vue, s'efface de démontrer que la 
d ^ y j grwtinti d’un pays gArwme « chef 

defue» dans l'étude technique d’un 
programme se traduirait par le recul 
des positions françaises en Afrique. 

Ce procès dérisoire n’en a nas 
moins conduit, après le 10 mai 19g], 
à la suppression de PACDA. Assez 
curieusement, le vieux réflexe colo- 
nialiste de la « chasse gardée • avait 
ainsi servi de motif (on de prétexte) 
à. la disparition d’un mécanisme 
c on certé, déjà efficace mais encore 
perfectible, de coopération multila- 
térale avec les pays africains. 

HENRY JEAN-BAPTISTE, 
ancien conseiller technique 
des présidents Sengher 
et Giscard d’Estaing. 


Vétilles 

Un enfant de quatorze ans atteint 
d’une leucémie est mort, alors 
qu’une greffe pratiquée à partir de 
la moelle de son frère aurait pu 
accroître ses chances de guérison. 
Le frère ne s’est pas manifesté. 
Immoral? Scandaleux? Normal. 

Combien d’entre nous se manifes- 
tent, alors que tons nous savons qu'à 
un coup d’aile de chez nous meurent 
de faim et de soif — simplement de 
faim et de soif - tant d’autres 
enfants. 

A l’époque où l'an a tant de soucis 
avec le Salon de l'emballage et le 
choix crucial d'un adoucissant plus 
frais, on ne va pas encore se faire 
embêter par des vétilles comme ça! 

OUVŒRE BAILLY 
(Bonneville). 

Beaseenp de proit 
pwrriea 

Le trentième et dernier fût 
d'hexafluorure d'uranium contenu 
dans les cales du Mont-Louis ayant 
rejoint la surface, ü est possible de 
dresser le bilan de ce naufrage. 

Les faits ont totalement infirmé 
les pronostics catastrophistes dont 
noos avais été a br e uv es, bien que 
toutes les conditions ou presque 
aient été réunies pour que la catas- 
trophe annoncée se produise : tem- 
pêtes, eau trouble et opaque obli- 
geant à travailler à l’aveugle, et 
même la vanne d’un fût a été 
endommagée à la remontée, laissant 
pénétrer de l’eau et entraînant la 
production d'acide flucrirydrique, ce 
qui,jnraît-il, représentait le risque 
maximal et aurait dû provoquer an 
sauve-qui-peut généraL 

D est certain qne, si ce naufrage 
c'avait pas eu des relents nucléaires, 
les méni** n’auraient pas donné un 
tel retentissement à cette affaire. 

Je souhaite qne le Monde . au cas 
de nouvelles polémiques, ouvre ses 
colonnes à l'information en citant les 
sources, mais profite de l'opportu- 
nité pour confirmer sa réputation de 
sérieux. 

PIERRE DELARUE 
(Evreax). 


tion dont chacun reconnaît les 


A entendre nas pofiticiens, nous 
devrions être tour à tour au faîte de 
la prospérité et du rayonnement ou 
au fond du gouffre de la faillite ou 
de la déca d ence. En fait, notre pays 
existe bien et les Français conti- 
nuent de vivre. La portée du dis- 
cours politicien est de ce fait singu- 
lièrement a t ténuée. Mais un danger 
guette également les socio- 
professionnels; ce danger, c’est le 
corporatisme, chaque fois qne nous 
nous contentons de défendre les 
int é rêt s particuliers dont nous avons 
la charge directe (entreprise, asso- 
ciation, syndicat-.). Les élus savent 
parfaitement jouer de cette faiblesse 
pour pr és e rver leurs prérogatives. A 
cet égard, il y a incontestablement 
un sens de l'intérêt général & recon- 
quérir qui ne peut se réduire à la 
simple addition de revaxtications 
contradictoires. Le dialogue éh*s- 
socio-professkmDels ne se construira 
qu’à ce niveau-là. Autrement, 0 
con se rvera son appellation de dien- 
télîsme. 

Cest là que les assemblées régio- 
nales appartiennent à notre tradition 
démocratique en ce sens que Pnne 
cueille les fruits de la synthèse,' 
ex pre ss ion d’un i n térêt général que 
la confrontation des partenaires en 
ordre dispersé ne saurait forger. Il 
faut par conséquent cultiver Farine 
fruitier.. 

Cela passe par la recherche d'une 

mrilknre harmonie însthntionncOe 
s cet égard. Je suis convaincu que te 


- A 4 i y i , -> > i , ^ u m h 

k - ; u \a t-< 

1 1 ; Iikiii 1 r; « fTH KB OjtMÎi ^ KV> C; 

■ ît : T i — -■'Pi • t ► -i » < 

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i « v '- - i *îM- 

* \ - »; ï ■ T» r ►.•Œ « r*; t ► r .-l 


mentales (ONG) (I). L’une de ces 
critiques est que Les dentées livrées 
an ture de Taide aBmentaire peu- 
vent modifier ïnsidieusemenîies ha* 


! 1 1 < ; -1 S ’ H h : ■ 1 1 — ' mnt- ■ t *•: l (B ■ht’ 

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i T: * < T*'-" tl »_* i >'i Q.il 1 -i- Ji i 1 

I T *-1 V ’ — t 


1 1 -M » i \i *iiii r vn V * » 

» -W JIMilHiU'.li 
iiH HMli-P ilrTWiMi 
,i rrrs l 't ; ' i j f - 1 

r « ! i r l * L i. 't * H x f < ? t 
i 4 1 1 1 1 :-' 1 l ♦ . 


mondial (PAM), est de 
200000 tonnes (réparties pour m«- 
tié entre Né et farine, et c om pre na nt 
un peu de mais). 


|| — k l > •- t 1 - I i M -■ - i 

M W- ■ l 

t n . ■«* jb ^.1 fî f -ï * i ri » > * 

• t ^ | -T* rmTjuT i f . t s •. a i . ïiiif-, 

’ i l 'r i v* u 1 1 ' I 1 4 . 1 I \ \ t > 1 1 

i 1 ( ' 1 -* * W 1 r * 

V* r - : • « « il-.. ■ , ; • » i . i « -j i 

L." T I t I -J dM 

j -h i ■ t 1 1 -/M 11 “J - • m ♦ ■■ ^ r : î - * r - '■» :t 

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« I f r I — ‘ 41 n rtj t.» ÎTTl L »■ * « ‘ 1 

1 1 4 « : ^ t ^ «i 1 1 y : I m i m T ^ > j 1 1 t i * n \ r 

~i « t F: L » ■ < = >» *■< nin 

r t»' w " ‘ ' 

,/H> L i t-M.* ' -■ w *■ t : » • • 1 .r. 1 1 * r ► - "■ * 

♦ i rrTiTTTTTW l'int- im; 

^ ij i m - • - 

i) 1 1 1 S i *■ 1 1 — v r ■ — 


d'aide bilatérales et 
Cela représente unjprogrë* 
veau conce p tnd, qn*îfresten 
passer dans la pratique. 


Paris s’ 


à ce nue désormais ' - 'Cette dernière 


i 1 1 1 ’ il *■' 4 » l -■ * 

i * : i • / --W : n ( — : V*- i ‘j v r *-.• 

• . -T77- 

4. • . f .• [ *. . f r f» »i.t ■ .’i 1 1 ■£ » i i fv : nTlH r . •*- ■; 1 1 1 p - . : ♦ 

. » '.H H 1^®* : -■ 

« 4 k I -# Hit 

l * j i 1 -en v ..ï • i -• . i f i r -W • 1 1 ■ » 1 1 * i j ■ m l « '■: 


i ; - -ït « % . *, 






(Tune élection assurée. Ansti cer- 
taines personnes finiraient même 
pv souhaiter qu'on se limite à une 
dizaine de députés, les chefs de 
groupe, disposant chacuns d’un cer- 
tain nombre de voix, ce qui serait 
une substantielle mû 

supprimerait ai fait le ParkmenL 
Actuellement, il n’y a pas de 
débats véritables à l'Assemblée, 
puisque tout est joué d'avance. 
L’orateur ne cdtache nullement à 
convaincre ses adversaires, il leur 
fait même parfois ou procès d'inten- 
tions dn genre : « Votre projet de loi 
n'est pas mauvais en sol Je le 
voterais même s’il était proposé par 
mes amis. Maïs venant de vous, ses 


.« ■ i : i '-rW* J tfn l ’i 

l »-jh / ■ inl;ln#'»( . —B vh ç »; < * 

4 *T-j 1 1 »• m i . t* • » t . - 1 

iii.t' g - fjlT-yi f :T > » ^ *^< iT i_ 

— ^ [---t 1 ft'ïv 1 TTs .> ' • i j.^j- 1 ’-4 1 ■ -j • TsT TT <rTj 

r ^ Ç » j i j : -i 1 ' ! -h 

^ 1 ^ * ^ * 1 — r - St- 

• ► LL**-! 1 1 1 

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if Ü i f-j Tj ^l' s -k ♦ r ^g* 7i 

^ 1 1 u i ' t -, p 1 1 1 * -- Ti — ' i Ht ; - r 1 1 éH • . L 

ri II -'Rlnl vV 4 1 ' L < \ f . — M-d [ > f.-J r v -g ' j ijt'j,.- 

’ i * : -J 1 1 4B i . J> *-• fT» * i 

. v »;*jn r-j 1 ;» ■ [i i-f»/) l 
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*l ï;î i '♦ ii M < 

» : > \ >r.-W: Ml êi^iH i l-j 

i ! -#-J * S LLl’d^IV'' 1 ^ ‘ 1 ■ â-f-is’ 1 1 ♦' i 

i -m* - 1 1 r : t r m : t ^ i \ \ 1 5 1 \ , r i 

»■ 1 w, « -- ». 

> 1 ♦ i 

^Mi -ï ' -j u’i -#■ Rv*jiK^i]t 
' t) r * ê à l J. 4 *b’l^ f \T^ 1 , ■ 


France et la CEE 


les efforts de 


mes anus. Mais venant de vous, ses 
.motivations soit suspects. » 

Far contre, je croîs qu’une petite 
réforme de procédure aurait des 
conséquences révolutionnaires. Si 
les scrutins parlementaires se fai- 
saient à bulletin secret, nos députés 
retrouveraient leur liberté, ils vote- 
raient selon leur jugement ou leur 
conscience, et non plus selon leur 
imprésario. Et les grands problèmes 
nationaux seraient réellement 
étudiés par l’Assemblée au lieu de 


1 

. ' /? -d «4 


Tl rr!^KT»j rf * > ■ 


MICHEL EOUZAN 
( Paris i. 


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L-i 1 l.c .7 :- . > 

V I « i SL 1 1 -I K-jinji' ï 1*1 
. ' 1 1 [ - 41 * . m » : i f > k ^gin’i 1 ! -^F r 7 1 { j g : r 1 1 1 1 , r ~2, g[ ■< * * . i .* a 
r ,J t ’ JM* 1 I f t** | I ^ r '• I * I M ■ ' 1 « (/ 

-1 ► L . ' V I ■ 1 fi’’ f * 4 . » • 1 ..-® -r u^ii':i t < L' ' -~ 

1 . S 4^1 I . 1 


deux livres, représentait u 
tion ï an dftal controversé. 


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fmm 

participative 


H est significatif que, à_ Fbeure 
d’un débat consacré au « rejet de la 
politique » dans notre pays, k réle 
des ‘ assemblées socio- 
professûxinelles régionales n’ait pas 
été envisagé alors même que nous 
faisons depuis quelques mois 
l'apprentissage <fune déceatrahaa- 


couaooranon fécondé pour redince 

S en oompKdaat ses deux 
celui d’une représentation 
issue du suffrage universel 

(on rech e rche des élus r^janaux ) 

et celui d’une représentation socio- 
professionnelle dynamique. La 
démocratie locale sera participative 
ou ne sera pas. 

MAX ARNIAUD, 
Président du comité économique 
et social de Picardie. 

ÎMt et jné f mace 

Sekm votre n u méro du 6 sep- 
tembre, 55 % des personnes inter- 
rogées estiment que nas hommes 
politiques gagnent trop d’argent. 
Mais jugerait-on encore leurs 
revenus excessifs sUs exerçaient 
réellement leur mandat ? Car il ne 
faut pas oublier, pour inter pré ter 
cette réponse, que (a plupart de nos 
parlementaires sont dos figurante 
qui n’ont pas k droit de vote: dans 
leur Assemblée, ayant d’avance 
vendu leur voix à une agence éketo- 
ou parti pofid^sc, cbl Umio 


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- ISSN: 0395 -2037 


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LE MONDE — Mercredi 1 7 octobre 1 984 - Page 3 



DIPLOMATIE 


iCADAR 


La' France et h Hongrie 
« revendiquent le rôle qui leur revient », 

déclare NL Mitterrand 


M. Janos Kadar, premier secré- 
taire du Parti «ocja S cta ouvrier hon- 
grois, est arrivé, lundi tS oct o bre, à 
Paris, pour une visite officielle de 
deux jours (fa Monde des 13 et 
16 octobre). Celle-ci répond au 
voyage que M. Mttairand avait fait A 
Budapest en juillet 1982. AccueHG à 
sa de sc ente d'avion par M. Pierre 
Jane, ministre de l'intérieur, ta nu- 
méro un hongrois s'est aussitôt 
rendu à l'Elysée, où i a eu un premier 
entretien an téta à tête avec le prési- 
dant de la Répubfique, ami d’un dé- 


rape ce ntr al e, est run dss chaînons 


s filous avons à jeter ensemble un 
regard sur fa monde. M n'est pas de 
sujet interd it Tout ce oui touche i h 
paix, et donc aux co n t en o ns de mise 
en oeuvre de la paix nota concerne, 
vous concerne, a déclaré M. Mitter- 
rand i l'issue de ce d$euner. Nous 
avons notre mot à dire, noua ne 
sommes pas lee objets de la politique 
mondain, nous an sommes les su- 
jets. les acteurs, et nous revendi- 
quons, vous et nous, le rôle qui nous 
revient (...L Recherchons ce qts nota 
rapproche. Nous sommes attachés à 
des idfaut de pebc et de compréhen- 
sion entre les nations. Nous pouvons, 
au-deià des séparations réelles exis- 
tantes, être des pays qui i sa ' tendant 
b’ main et apprennent à parier fa 
même tangage. » 

A propos de la Communauté éco- 
nomique européenne, avec toquade le 
Hongrie souhaite conclure un accord, 
M. Mitterrand a estimé souhaitable 
de * renouer tes fSs du dialogue avec 
r autre partie du cont ine n t », et que 
ta Hongrie, «paras positron en Eu- 


Dans sa réponse, M. Kadar a es- 
timé qu’il existait «des points de 
rencontre essantieb » — on particu- 
lier r fa hdt que nos peuples et nos 
gouvern em e nts ne voulant pas fa 
guerre» — entre la France et ta Hon- 
grie, bien que a ces deux pays appar- 
tiennent à des systèmes d’alliance 
différants, et portant des jugements 
détergents» sur im certai n nombre 
de problèmes inte rna tionaux. Le pre- 
mier secrétaire du PSOH a, par aé- 
taurs, déploré « r apparition de nou- 
veaux types d'armes de destruction 
massive ». Les pays du pacte de Var- 
sovto « a'aspksntpas i fa supériorité 
rruBta/ra, a-t-8 ajouté, mais As ne 
peuvent pas perm et tre i f autre par- 
tie de l’acquérir ». Il a en outre 
condamné « les tentative s dange- 
reuses remettant en cause les nfe- 


M. Kadar a ensuite reçu à T am- 
bassade de Hongrie le premier secré- 
taire du PS, M. Lionel Jospin, et le 
secréta ire générai du PC, M. Georges 
Marchais. Il s’est d'autre part entre- 
tenu au Quai d’Orsay avec M. Claude 
Chey se on. avant d'y participer au (flâ- 
ner offert en son honneur par le pre- 
mier ministre, M. Laurent Fabius, en 
présence de nombreuses personna- 
lités hongroises (ou tforifpne hort- 
ipoise) de Paris. 


Mardi matin, M. Kadar a eu un 
cond entretien avec M. Mitterrand, et 
devait regagner Budapest dans 
raprès-nüdL 


LE PROBLÈME TCHADIEN 

La « con fér en ce préparatoire » 
en vue d'un règlement poétique 
doit se réunir le 20 octobre à Brazzaville 



Le ministre congolais des affaires 
M. NdSoga Oba, a an- 
Ïumfil5 octobre» qu'use réu- 
nion préparatoire A»* * conférence- 
de récondliadoti • entre' Tcnadkns 
s’ouvrirait samedi à 


'M. Ntfinga Oba n’a cependant 
pas précisé quelles sont les parties 
in v i tée s et sons quelles étiquettes 

derPpja- 


Tontes tes parties intéressées se sont 
en effet prononcées pour la ternie 
<Ttuie nette r é un ion sans attendre la 
fin du retrait franco-libyen du 
Tchad, prévue pour la mi-novembre. 


mena a toujours tenu à Cire repré- 
senté en tan l que g ou v e rne m ent 16- 



PYONGYANG ET SÉOUL 
VONT PARLER 
DECOOPÉRATION 
ÉCONOMIQUE 

La Corée du Nord a accepté, 1e 
mardi 16 octobre, me proposition 
sud-coréenne de négociations pour 
promouvoir tes relations économi- 
ques entre tes deux pays. 

Radio-Pyongyang, captée à To- 
kyo, a indiqué que le vice-premier 
ministre nord -coréen, M. Kim 
Hwan, avait proposé, dans un mes- 
sage à sen homologue sud-coréen, 
M. Sbîn Byung-Hyon, qu’une réu- 
nion à ce sujet -se tienne te 15 no- 
vembre prochain à Panmunjom, sur 
la Kgna d’armistice entre les deux 


sa psoparitioa de négoci- 
ions R*» les domaines commercial 
it économique, faite vendredi der- 
der, ML Sbîn Byung-Hyon. qui est 
■gaiement ministre sud-coréen de la 
(lanification, avait indiqué que 
Séoul lawamft à 1a Corée du Nord le 
haix de la date et du lieu de ces né- 
gociations. n avait dédaré qu'une 
die coopération * contribuerait à 
a réalisation d’un développement 
IqtnEbré, à la prospérité co mm une 
i à la réconciliation nationale ». 


21 note dente, tuais eOe axait te A 
PEpoqae, reje si e par la Curie fa Nori 
(le Monde daté 26-27 et du 28 aoflt)- 
U RtMncaMBt de Pjttcrai tait 

1 inifiMtei mtnr faa 
la fifrafaoa A la fis da 





• Accord de pèche avec le Jo- 
ie — Un nouvel acco 


accord sur la pè- 
che a été conclu e n t re le Japon et la 
Corée du Nord, r empla çant edui 
qui avait expiré il y a deux ans. En 
r absence de relations diplomatiques 
entre 


itaire japonaise qui s’est rendue 
A Pyongyai®. Sefontesobservateurs 
à Tokyo, cet accord, pourrait prSu- 
der A la levée des sanctions imposées 
par le lapon & la Corée du Nord à la 
suite de l’attentat de Rangoon, le 
9 octobre 1983, qm avait coûté la 
rie i plusieurs me mb res du gouver- 
nement de Séoul et dont des agents 
sud-coréens avaient été reconnus 
repensa btes- 


ticnneat à être traités •sur un pied 
d’égalité». 

Tout en accept a nt la présence 
d’observateurs fiançais et libyens, 
chargés de superviser la double opé- 
ration de retrait militaire du Tchad, 
NTJjamena avait lancé, la mm™ 
dermère, un appd « pressant et sin- 
cère » à tous les opposants, « sans 
exclusive », pour qu’ils participent A 
cette réunion dé Brazzaville, dont le 
président congolais, M. Sassou 
N'Guesso, s’est e ntr eten u , diman- 
che, avec un émissaire de M. Hîs- 
séoe Habré, M. Hali SaHm. 

re «table ronde » 
Tchadieas se tiendra donc 
trois semaines avant 1e sommet an- 
nuel de FOrganisafiro de Tunîté 
africaine, prévu du 12 au 15 novem- 
bre & Addtt-Abeba. M. Hfcsèoe Ha- 
bré avait annoncé qu’il se ferait re- 
présenter par an moins un membre 
de son gouve rne ment (le Monde du 
9 octobre). La réunion du 20 octo- 
bre à Brazzaville devrait lui pennet- 
t re de « tester» tes intentions de ses 
adversaires, notamment , du groupe 
de M. Gonkmnj OtteddeX appuyé 
la Libye, sans attendre la fin du 
franoo-Ebyen. 

J.-C. P. 


Prisonnier du Vfetnûnh 
de 1946â 1954 



M. RENÉ MOREAU 
ANCIEN AMBASSADEUR 
EST MORT 

M. René Moreau, ancien ambas- 
sadeur de France A Bujmnbura et 
qui avait été retenu huit ans en cap- 
tivité en Indochine par le Vtetnmin, 
est mort samedi 13 octobre à ” ‘ 
d’un cancer, a-t-on appris lundi. 

[£ le 13 août 1917, Bcrnrié en 


[Né h 


Etiques. M- René Moreau avait com- 
mencé une carrière administrative 
outre-mer iotsqu’3 Ait fait prisonnier, le 
19 décembre 1946, las dme sttaqac- 
surprise du Vjctmnih déclenchée contr e 
une gannson française en violation des 
accotes qui Tenaient d’être conclus en- 
tre les autorités françaises et Ho Chi 
Mmh. Après on simulacre d’exécution, 
U fut conduit, de prison en prison, 
jusqu’à la frontière cabosse et ne fat li- 
béré qu’en RûBet 1954 avec tes rescapés 
français de Dico-Ban-Pha. Raseurs an- 
nées après, U. Moreau devait relater 
cette période de sa rie duc un livre. 
Huit ans Otage chez les Viets. publié 
chez Pÿgmalhff, qui reçut le prix Vau- 
ban. Emre-temps, 3 était entré date la 
carrière diplomatique et avait occupé 
différents postes à Tunis, à Dakar et & 
radministxâtion centrale (en particulier 
an ministère de la *■--—» - 

d'être pommé 
de 1976 A 1979.] 


| Nouveau secrétaire 
dnConsei de l'Europe 

M. OREJA VEUT METTRE 
L'ACCENT SUR LA DÉFENSE 
DES LBffiTÉS ET SUR 
L'EFHCACTTÉ 


(De notre correspondant.) 

Strasbourg. - Un Espagnol di- 
rige. pour la première fais depuis sa 
création, le secrétariat général du 
Conseil de l’Europe. Elu A cette 
fonction an mas de mai dentier par 
rassemblée parlementaire des vingt 
et un. IL Marcelino Oreja Agraire 
occupe, depuis le 1 er octobre le poste 
de secrétaire général, où fl a succédé 
AM. Franz Karasek (Autriche) . 

Agé de quarante-neuf ans. 



EUROPE 



M. 


l« a 
Oreja 


n’est pas un inconnu au 
l’Europe, où se relaient tes 
sessions du Parlement européen et 
celles de l'Assemblée parlementaire 
du Conseil de PEurope. n y avait no- 
tamment inauguré, en juillet 1977, 
en tant que ministre des affaires 
étrangères du premier gouverne- 
ment de ML Suarez, le marathon des 
négociations sur radhéskm de l'Es- 
pagne aux Communautés euro- 
. péronés et a mené A bien, au mois de 
novembre . suivant, rentrée de son 
pays au Conseil de PEurope. 

Cette expérience, qu’est venue 
compléter pendant deux ans celle de 
re p r ésentant de rUtâaa centriste es- 
pagnole A rassemblée parlemen- 
taire, a fait connaître A M. Oreja les 
formes et les faiblesses du Conseil 
de l'Europe, dont 3 est appelé à diri- 
ger les Irait cents fonctionnaires per- 
manents. Parmi les faiblesses, une 
certaine crise d'identité de l'organi- 
sation, avec sa pénurie de moyens fi- 
nancière face à la vitalité des Com- 
munautés eu ropéenn es et de leur 
Parlement éln an suffrage universel, 
reflet paralysant de la règle de 
rtmaxnmité pour tonte prise de déci- 
sion et l’apparent éparpillement de 
ses efforts, qui font souvent double 
emploi avec les travaux d’antres ins- 
titutions internationales. En revan- 
che, son rayonnement, y compris au- 
delà de l'Europe, a fan du Conseil, 
parmi d’autres choses, as défenseur 
de la démocratie et des droit s de 
l'homme. 

Il fant avant tout, estime 
M. Oreja, améliorer le fonctionne- 
ment institutionnel du ConseiL 
Compte tenu de l’étroitesse des 
marges budgétaires, il s’agit de 
concentrer ses travaux sur des ac- 
tions concrètes, dont le résultat sera 
tangible pour P« homme de la rue» 
européen. Il faut aussi améliorer tes 
relations entre le comité des minis- 
tres et l'Assemblée, leur donner plus 
de transparence en les fondant sur la 
confiance et rïnfonnatiro récipro- 
que. le nouveau secrétaire gé- 
néral plaide pour une cohabitation 
active entre le Conseil de l'Europe 
et les Communautés, en utilisant les 
possibilités du traité de Rome, ce 
qui n'a pas été fait jusqu? présent. 

JEAN-CLAUDE KAHN. 


La président du Bundestag 

est à son tour soupçonné d'être compromis 

dans l'affaire FBck 


Correspondance 


Bonn. — Le président dn Bundes- 
tag, M. Rainer Barzei, a-t-il été 
généreusement « pensionné » par le 
groupe Flick entre 1973 et 1979 
après avoir cédé la présidence du 
Parti démocrate-chrétien au futur 
chancelier Helmut Kohl ? 
L'e n quête sur les activités du groupe 
industriel allemand, accusé d'avoir 
bénéficié d’importants avantages fis- 
caux eu échange de ses générosités 
envers les milieux politiques, 
menace une nouvelle fois un des plus 
hauts responsables ouest-allemands. 
Inculpé par le tribunal de Bonn pour 
complicité de corruption, M. Otto 
Lamhsdorff, membre du Parti libé- 
ral, avait déjà été obligé de démis- 
sionner en juin dernier de son poste 
de ministre de l'économie. 

M. Barzei avait dû abandonner la 
présidence de la CDU en 1973, 
après l’échec d’nne motion de cen- 
sure contre l’ancien chancelier 
BrandL Pen de temps après, tou- 
jours député. 3 avait été engagé 
comme consultant par le cabinet 
d'affaires Albert Paul de Francfort. 
Il aurait touché A ce titre, entre 
1973 et 1979, la coquette somme de 
1,7 million de dcutschemaiks A titre 
d'honoraires. Selon l’hebdomadaire 
Der Spiegel qui s'appuie sur des élé- 
ments de Fenquête menée par le tri- 
bunal de Bonn, le cabinet Paul qn! 
avait dans sa clientèle le groupe 
Flick, n'aurait fait que servir de 
« paravent » A ce dernier pour 


« entretenir » M. Rainer Barzei. 
Le Spiegel laisse entendre que 
l’affaire aurait été arrangée en son 
temps par M. Biedenkopf, ancien 
secrétaire général du Parti 
démocrate-chrétien, pour convain- 
cre M. Barzei de céder sa place à 
M. Helmut Kohl A la tête du parti. 

1 M. Biedenkopf aurait écrit, le 
10 mai 1973, au futur chancelier 
qu'il était important d'éviter que 
M. Barzei ne devienne * un cas 
social ». 

La commission d'enquête du Bun- 
destag, chargée de l’ensemble du 
dossier Flick, dot entendre prochai- 
nement non seulement le président 
du Bundestag maïs aussi le chance- 
lier Kohl, M. Biedenkopf et plu- 
sieurs responsables de la société 
Flick. L'audrtioa de M. Barzei, qui 
reconnaît avoir travaillé pour le 
cabinet d'affaires mus dément avoir 
en quelque rapport que ce soit avec 
1e groupe industriel, pourrait avoir 
lieu dès cette semaine. 

m Barzei va devoir s’habiller 
chaudement s’il veut survivre au 
prochain hiver », estime mardi le 
Süddeutsche Zeitung, 1e quotidien 
libéral de gauche de Munich. 
• Les explications malaisées qu’il 
tente d’apporter pour éviter la chute 
appartiennent au registre pénible de 
ta musique d’accompagnement pour 
agonie politique. » 

HENRI DE BRESSON. 


Grande-Bretagne 

LES AUTEURS D'ATTENTATS 
MEURTRIERS DEVRAIENT 
ÊTRE PASSIBLES DE LA 
PEINE DE MORT, estime 

M“ Thatcher 

Londres (AFP, AP). - Interro- 
gée en direct par les spectateurs de 
la chaîne privée de télévision Chan- 
neJ 4, M Margaret Thatcher a 
estimé le lundi 15 octobre que les 
responsables de l’attentat de Brigh- 
ton devraient être passibles de ta 
peine de tnorL » Je pense que les 
gens qui s'apprêtent à prendre la vie 
d’autres gens devraient perdre leur 
propre droit à la vie », a-t-elle 
déclaré. Elle a rappelé qu'elle avait 
toujours voté en faveur du maintien 
de la peine de mort contre les meur- 
triers, mais qu’il s’agissait d*« une 
conviction personnelle ». Le premier 
ministre a été mis en minorité sur 
cette question lors du dernier débat 
qui lui a été consacré à la Chambre 
des Communes, A la fin de 
l’année 1983. 

M“ Thatcher a déclaré qu’elle 
c’avait réalisé que deux jours plus 
tard, aucours de ta messe A laquelle 
elle assistait dimanche, l'« énor- 
mité » de ce qui s'était passé à 
Brighton : « Le soleil perçait à tra- 
vers les vitraux dans l’église et 
éclairait quelques fleurs. Je me suis 
soudain rendu compte que cette 
journée je n’aurais pas dû la voir et 
que certains de mes plus proches 
amis en ont été privés. » 

Interrogée sur la possibilité d’une 
• nouvelle initiative » pour résoudre 
le problème irlandais, M** Thatcher 
a estimé qu'il n'y avait « pas 
de solution miracle. S’il y en avait 
une. nous l’aurions trouvée ». 


Turquie 


L’innée prnnât effectuer une nouvelle opération 
contre les maquisards kurdes a territoire irakien 


De notre correspondant 


Ankara. — Le ministre turc des 
affair es étrangères, M. Halefoglu. et 
le chef d'état-major adjoint des ar- 
mées, le général Oztortw, se sont 
rendus à Bagdad 1e dimanche 14 oc- 
tobre pour s’entretenir avec leurs ho- 
mologues irakiens des problèmes de 
sécurité A la frontière turco- 
irakietme. Les maquisards sépara- 
tistes kurdes, dont les bases de repii 
se trouvent en territoire irakien, rot 
multiplié ces dernières semaines tes 
attaques en territoire turc. 

Le ministre des affaires étran- 
gères était porteur d'un message du 
chef de l’Etat, 1e général Evren, an 
président Saddam Hussein. Bien 
que la teneur de ce message n’ait 
pas été révélée, il est vraisembable 
qu’ Ankara a demandé aux autorités 
irakiennes de mieux assurer le 
contrôle des régions nord-est de leur 
pays, et 3 n'est pas exclu que les res- 
ponsables turcs sollicitent rautorisa- 
fion de rééditer te même type d’opé- 
ration qu’en mai dernier, A savoir 
une incursion militaire en territoire 


-i 


A TRAVERS LE MONDE 


Angola 


EMISSAIRE AMÉRICAIN A 
LUANDA. - M. Frank Wisner, 
sous-secrétaire d’Etat adjoint 
américain pour In affaires afri- 
caines, se trouve actuellement A 
Luanda pour discuter d’un règle- 
ment namibien et des * condi- 
tions dans lesquelles le retrait 
des forces cubaines (d’Angola) 
pourrait avoir lieu », a annoncé, 
lundi 15 octobre, un porte-parole 
dn département d'Etat A Wa- 
shington. Le même porte-parole a 
dédaré que sou gouvernement 
était « encouragé » par les propos 
récemment tenus à ce sujet par le 
président Dos Sautos {Je Monde 
du 16 octobre). M. «Pik» Botha. 
ministre sud-africain des affaires 
étrangères, a déclaré, en revan- 
che, que son pays ne se sentait 
aucune obligation de retirer ses 
troupes de l'extrême Sud an golais 
aussi longtemps que Luanda ne 
serait pas en mesure d'empêcher 
r infiltration de partisans de la 
SWAFO (Organisation du peu- 
ple dn Sud-Ouest africain) en 
Namibie. (AFP. Reuter. ) 

Brésil 

DISPARITION D’UN GÉNÉ- 
RAL SAOUDIEN. - Un géné- 
ral A la retraite faisant partie de 
la suite.de prince Sultan, ministre 
de ta défense d’Arabie Saoudite 
en visite officielle au Brésil, a dis- 
paru depuis le 1 1 octobre à Rîo- 
de-Janeiro. Une opération de po- 
lice a été menée dans toute les 
villes pour tenter de retrouver la 
trace de Mohammed Abdallah 
Khalife, spécialiste en matière 
d'armements. La délégation saou- 


dienne, qui a quitté 1e Brésil le 
12 octobre, avait minimisé l'af- 
faire. On estimait dans l’enura- 
rage de prince Sultan que le re- 
tard de l'officier pourrait 
s’expliquer par quelque aventure 
galante. Pourtant, après avoir in- 
terrogé tout le demi-monde de 
Rio, la police craint qu'il ne-, 
d’un 


s'agisse 


enlèvement-, 

Irak 


OPÉRATION DANS LE 
GOLFE. — Bagdad a annoncé 
que son aviation avait touché, 
lundi après-midi 15 octobre, un 
• important objectif naval » au 
sud du terminal pétrolier iranien 
de lTle de Kharg. Cette attaque 
n'avait pas cependant été confir- 
mée, Ce mardi matin encore, de 
source maritime indépendante. 
Les dernières attaques confir- 
mées contre des navires dans le 
Golfe remontent à vendredi. File» 
visaient on méthanier battant pa- 
villon panaméen, le Cas Foun- 
taüt, et un pétrolier iranien, le Si- 
vand. — (AFP.) 

Pérou 

HUIT PAYSANS TUÉS PAR 
LA GUÉRILLA. - Huit pay- 
sans ont été tués, le 14 octobre, 
an cours fie l’attaque (Tune famé 
d'Etat à Sivïa, à 400 kilomètres 
au sud-est de Lima, a annoncé la 
police, le lundi 15. L’attaque a 
sans doute été lancée par le mou- 
vement de guérilla maoïste Sen- 
tier lumineux, oui a déjà, par le 
passé, attaqué des communa utés 
paysannes soupçonnées de colla- 
borer avec les forces de 
péruviennes.- (AP.) 


irakien contre les bases de repli des 
maquisards. 

La presse turque dans son ensem- 
ble voit dans les récents attentats 
des maquisards > la main de puis- 
sances étrangères », pour certains de 
la Syrie, pour d’autres de TUnion so- 
viétique ou même des Etats-Unis. 

Dans l'est du pays, les opérations 
de ratissage continuent. Le 12 octo- 
bre, deux militants armés du PKK 
(parti ouvrier kurde) ont été tués 
lors d'on accrochage avec les forces 
de l’ordre dans le département des 
Adiyaman. Le lendemain, deux au- 
tres séparatistes, qui refusaient de se 
rendre, rot été tués A Erzurum. Le 
même jour, A Adana, un autre accro- 
chage opposait les forces de l'ordre A 
deux maquisards, dont fun a été 
tué. 

M. Alp, chef du Parti populiste, 
la principale formation de l'opposi- 
tion A l'Assemblée nationale, de re- 
tour d’un voyage dans 1e sud-est ana- 
tolien, estime que « les forces 
séparatistes entraînées à l’extérieur 
sont utilisées contre l’intégrité de la 
Turquie, confo r m ém e n t à un com- 
plot très vaste et bien programmé ». 
Mais fl souligne qu' « on ne saurait 
venir à bout de cette agitation sépa- 
ratiste - bien qu’elle soit somme 
toute, de faible envergure — unique- 
ment par des mesures militaires ou 
policières, mais avec l’adjonction de 
mesures socio-économiques, afin de 
prouver aux habitants de la région 
que l’Etat ne les abandonne pas à 
leur sort ». 

ARTUNUNSAL. 


P ortuga l 

LE LIEUTENANT -COLOtëL 
OTELO DE CARVALH0 
INCULPÉ D'APPARTENANCE 
A IME ORGANISATION TER- 
RORISTE 

Lisbonne (Reuter. AFP). - Le 
lieutenant-colonel Otelo Saraiva de 
Carvaiho a été officiellement 
inculpé d'appartenance à une orga- 
nisation terroriste; a-t-on indiqué de 
source judiciaire, ce mardi 16 octo- 
bre, à Lisbonne. 

L’ancien héros de la » révolution 
aux œillets* du 25 avril 1974 était 
en détention préventive depuis qua- 
tre mois. Il est accusé d'avoir 
• fondé, développé et dirigé l’orga- 
nisation terroriste des Forces popu- 
laires du 25 avril (FP 25) ». 

Soixante-dix-huit autres per- 
sonnes ont été inculpées pour le 
même motif. 

D'autre part, deux attentats A 
l'explosif, qui n’ont fait que des 
dégâts matériels limités, rot été per- 
pétrés, lundi, contre des filiales du 
Crédit lyonnais au Portugal, situées 
l'une dans te quartier résidentiel du 
Reste lo, A Lisbonne, et l’autre A 
Matosmbes, près de Porto. Trois 
autres engins, assez rudimentaires, 
ont été désamorcés le même jour ; iis 
visaient également des établisse- 
ments du Crédit franco-portugais 
ainsi qu’ton bureau de la compagnie 
d'assurances françaises La Préserva- 


Seule l'explosion de f îchnww» a 
été revendiquée par un correspon- 
dant se réclamant du FP25, et 
disant vouloir démontrer sa solida- 
rité avec la cause basque, après les 
trois extraditions prononcées par 
Paris. Cette revendication, cepen- 
dant, est considérée comme dou- 
teuse. 


\btre signe, 
ascendant Fred. 



FKSD 


PML»D 

6, rue Royote. Pari* Tel. 260 30 65 • Le Clandjge, 74. Champs-Elysées • Hôieï Méridien. Paris. 
21» bd 4e b Oor-eiie, Cannes • Hôtel Loeivv Monte-Cario » Aéroport cfOrfy. 

20. rue du Marché. Genève - New York - Beverly H*tK • Houston ■ Dallas. 





a» tT'o i o. is* cl v s* 3 a **s n er. o a *ti r*^ en ftBKrC 3 ft 8 BH!LflB , 8 ,,, 3 . S. R*CflOS-frîrB S £ 3 n’S O 


1 Page 4 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •. 


r 


EUROPE 


Belgique 


LE QUATRIÈME ATTENTAT 
DES c CELLULES COMMU- 
MSTES COMBATTANTES» : 
M AVERTISSEMENT AU M- 
MSTRE DE LA JUSTICE 


AMÉRI 



El Salvador 


Le processus de paix est engagé 


(De notre correspondait.} 


Bruxelles. — En treize jours, 
Bruxelles rient de connaître quatre 
attentats. Trois d'entre eux ont visé 
les sièges des sociétés internatio- 
nales situées près du quartier géné- 
ral de l'OTAN et travaillant à des 
titres divers pour la production mili- 
taire des pays de l'alliance. 

Le quatrième, qui a eu Heu dans 
la nuit du dimanche 14 an lundi 
15 oc t obre a détruit le Centre Paul- 
Hymans siège d'un organisme de 
recherche dépendant des deux partis 
libéraux beiges, le francophone et le 
néerlandophoae. 

Cet attentat a fourni au ministre 
de la justice et leader des libéraux 
francophones, M. Jean GoL l’occa- 
sion de justifier le nouveau dispositif 
anti-terroriste qui vient d'être ins- 
tauré en Belgique. 

Le ministre n'a pas exclu une coo- 
pération entre les auteurs des atten- 
tats de Bruxelles et des organisa- 
tions étrangères comme le groupe 
français dissous Action directe. 

Une fois de plus, l'attentat de 
dimanche a été revendiqué télépho- 
niquement par les « cellules commu- 
nistes combattantes», dont per- 
sonne, â vrai dire, ne sait 


Mais les méthodes n'ont pas été 
tout à fait semblables ft celles utili- 
sées la semaines dernière. La bombe 
a été non pas déposée sur les lieux 
mais lancée â travers une vitre. Les 
dégâts matériels sont considérables, 
mais il n'y a pas eu de victime. 

Dans leurs communiqués anté- 
rieurs les CCC avaient dénoncé le 
« pitoyable comédien » Jean Gd, 
considéré par l'extrême gauche 
comme le - champion de l’atlan- 
tisme » en Belgique et aussi comme 
l'adversaire le plus résolu et peut- 
être le plus efficace des mouvements 
subversifs. M. Gd est l'administra- 
teur du centre qui vient d’ëtre plasti- 
qué. 


Le présktant Daarte et les 
dirigeants de la guérilla se re- 
verront dès novembre. Une 
commission m ixte, travaillant 
sous la boulette ffm évêque, 
préparera te travail. Sans atten- 
dre, M. Daarte a offert MM 
amnistie a» rebelles qui dépo- 
seraient tes armes. Tels sont les 
résultats, largement positifs, de 
la rencontre « historique » de 
La Pabna, au Salvador, le lundi 
15 octobre. Seules ombres au 
: l'extrême droite a cri- 
tiqué cette démarche, et le 
~*~ ~1 chef de la guérilla, 
ViBalobos, n'y a pas 
sent participé — of- 
icteOemeet pour des raisons 


guérilla p r é sen t s à la rencontre de 
La Pal ma, Cieufuegos pour les 

Guardado 


De notre envoyé spécial 


F ARN et Facundo Guardado pour 
l'ERP, ont quitté la petite bour- 
gade en faisant le V de la victoire. 
En uniforme, acclamé, par des mil- 
liers de Safvadorieas massés dans 
les rues, Ss ont regagné « la monta- 
gne» dans une jeep escorté* 
des véhicules de la Croix -R ou; 


ige 


teraationafe, qui a magnifiquement 

vous difrid 


VVI 

Joaqtnn 


ce rendez-vous difficile. 

La commission mixte devra aussi 
développer tous les mécanismes 
permettant d'intégrer les différents 
secteurs de la société à une recher- 
che de la paix. C'est l'amorce. 


Front révolutionnaire démocratique 
(FDR). Ni vainqueurs ni vaincus ! 

Il y a pourtant une ombre à ce 
tableau : Joaquin VHlalobos, princi- 
pal chef militaire de la guérilla, 
n'était pas, comme prévu, à La 
Palma lundi. Faisant état de « dif- 
ficultés de transport », VUlalobos 
avait suggéré quon lui envoie un 
hélicoptère cïvu et une protection. 
Or le seul hélicoptère civil disponi- 
ble, lundi, était déjà, semble-t-il, 
retenu par une chaîne de télévision 


C'est à bord d'un appareil mili- 
taire colombien que mM. Guil- 
lermo Ungo et Ruben Zamont sont 
arrivés, le dimanche 14, à l’aéro- 
port international, à use cinquan- 
taine de kilomètres de la capitale. 
Ils étaient accompagnés par les 
ambassadeurs de Susse, de Colom- 
bie et de France au Panama. Ces 
trois diplomates, ainsi que le 
chargé d ‘affaires français au Salva- 
dor ont été, pendant vingt-quatre 
heures, les «témoins» des leaders 
du FDR. 


til dra p ea u bfanc. Sur tes nnxrs de 
la bourgade, un seul slogan : « La 
paix, la paix, 'ta paix en démocra- 
tie». Avec un bémol pour les ban- 
deroles du Front Farabundo 
Marti : «Scui un dialogue honnête 
conduira à la peux.» .Et aussi : 
« Bienvenue aux commandants du 
Front Farabundo». 


la peux. _ 

jxnrr les guérilleros, d'un retour à 


américaine. Simple contretemps 
»? Ou 


La Palma. - Le contact est 
maintenant établi, et il va se pour- 
suivre. Un nouveau rendez-vous en- 
tre le président Duarte et les diri- 
geants de la guérilla doit être fixé 
pour la seconde quinzaine de no- 
vembre. Sous tue pluie diluvienne, 
Mgr Rivera Y Damas, archevêque 
de San-Sahador, a lui-même, le 
lundi 15 octobre, annoncé la bonne 
nouvelle à la foule enthousiaste 
massée depuis le matin sur la pe- 
tite place devant l'église de 
La Palma — une bien laide bâtisse 
pour une rencontre à importante. 

Le processus de retour à la paix 
semble décidément bien engagé au 
Salvador. Après cinq heures de né- 
gociations ardues mais courtoises, 
arbitrées â l’intérieur même de 
l'église par Mgr Rivera Y Damas 
et deux de ses adjoints - Napo- 
léon Duarte et les représentants, ci- 
vils et militaires, de l'insurrec- 
tion ( 1 ) sont tombés d'accord sur 
les grandes lignes d'un plan de 
paix. Une commission mixte va 
ire mise en place, comprenant 


vie politique légale. 

C’est un Duarte radieux et ova- 
tionné par la foule qui est reparti 
lundi soir à bord de sa voiture 
pour la capitale. Ce 15 octobre, il 
a décidément marqué un nouveau 
point important. La pacification du 
Salvador et l'intégration progres- 
sive des insurgés dans la rie politi- 
que ne paraissent plus utopiques. 
• Nous voulons la paix », a crié 
Cieufuegos à la foule. « Nous 
avons atteint un premier accord. 
Nous sommes satisfaits ». a ajouté 
M. Guillenno Ungo, président du 


technique » ? Ou amorce d’une 
remise en cause de l'accord du 
15 octobre par le chef du plus 
puissant groupe de guérilla, opé- 
rant dans tout Test du pays ? 

Le vice-président du gouverne- 
ment salvaaorien a loi-même laissé 
entendre, lundi soir, que l'absence 
de VUlalobos pourrait s’expliquer 
par dra « divergences » au sein de 
la rébellion. 

Guiliermo Ungo, arrivé dès di- 
manche soir â La Palma, ne par 
l aissai t pas très optimiste à la 
veille de la rencontre. « Tout cela 
est tris précipité, disait-il. Duarte 
fait un peu de propagande*. » 


C'est â Panama qu’ont en lieu 
les dernières transactions pour la 

Î réparation dn rendez-vous du 
5 octobre. La Colombie, & la dif- 
férence d’autre pays membres du 
groupe de Contadora, s'est montrée 
très active. Mais ü apparaît que la 
diplomatie française est aussi inter- 
venue discrètement mais net t e- 


ment. Elle a joué un rtte ici quali- 
« d’as s 


et 


fié * crassistance 
d'accompagnement ». 

Lundi, tous les Salvadoriens ont 
retenu leur souffle. Ds étaient des 
milliers pleins d’espoir â La Pabna, 
située à 80 kQometres de la capi- 
tale, à une dizaine de kilomètres 
seulement de la frontière du Hon- 
duras. Des milliers à porter un pe> 


L'armée avait, renforcé ses 
con trMes vers la province dur Gha- 
latenum. Mais, sur les trente der- 
niers kilomètres de la- route si- 
nueuse qui monte vers La Palma à 
travers des forées de pins, ou ne 
voyait, à l'aube de fondu -pas un 
seul militaire dans cette zone-de. 
guérilla. Sur la place de Féafiss de 
La Raima, parmi une foule ooa en- 
fant, les guérilleros bien connus de 
la population étaient en cxriL, at- 
tentifs. Es étaient encore des mil- 
liers lundi soir, sur la route du 
Nord, à acclamer les camions 
chargés de grappes humaines et 
hérissés de banderoles blanches qui 
redescendaient de La Palma vos 
la capitale. 

« C'était une réunion tendue, a 
déclaré le. président Duarte au 
cours d’un bref entretien avec 

à sa résidence 



quatre r e prés en tants dn j?onv 



ment et quatre délégués 
rflla. Un évêque, qui reste à 
gner en sera le «modérateur», 
confirmant ainsi le rôle capital et 


positif joué par l’Eglise salvado- 
dans 


nenne dans la recherche d’une so- 
lution pacifique et politique à une 
guerre civile qui dure depuis cinq 
ans et a fait au moins cinquante 
mille morts. 

La commission mixte devra éta- 
lés propositions concrètes prê- 
ter tes «î 


semées par les «deux parties». Ce 


terme implique que le Front Fara- 
Marti de libération natio- 


JEANWETZ. 


bundo 

nale est maintenant considéré 
comme un » partenaire à pat en- 
tière». Une demi-heure après la 
brève communication de l'archevê- 
que, les deux chefs militaires de la 


Etats-Unis 


Le système de défense antiaérienne Divad est remis en question 


Décidément le Pentagone cornait 
bien des déboires dans sa politique 
d'équipements mürtaJres. Après l'af- 
faire des s puces » électroniques 
douteuses (Je Monde des 14 et 


15 sep te mbre), c'est aujourd'hui le 

antiaériens I 


système de canons antiaériens Divad 
qui vient de reoevor un coup très dur 
de la part du dé parte ment de la dé- 
fense b la suite de déficiences 
constatées sur cet armement Déjà, 
le mois dernier, la Chambre des 
comptas (General Accounting Office), 
dépendant du Congrès, avait révélé 
que ie quart des missâeîLatr-atr Sde- 
wmder, dont le rôle est essentiel 
dans la panopfie de combat aérien de 
la marina américabia, étaient inutili- 
sables en raison de défauts ou d'un 


débloquer ces somnes que si de 
nouveaux tests se révèlent positifs. 
L'we des accusations foncées contre 
le Pentagone dans cette affaire était 
d'avoir décidé l'achat du système Di- 
vad sans avoir au cormaisaanca das 
résultats complets des tests ie 
concernant. 


«C'est une arme e xt r a o nS n a ke ; 
affirmait de son côté sarcastique- 
ment ta magazine US News and 
WbnB Report Eüe vise dan immeu- 
bles sans valeur plutût que lesappa- 


mauvats entretien. 

Devant les critiques de plus 
plus féroces portées contre ta sys- 
tème Divad - sigle pour Division Air 
Défense. — M. Weinberger, sacré- 
tare à ta dé f en se , riant de proposer 
eu Congrès de réduire de 479.7 mê- 
lions à 100 mfifians de doBera les 
fonds prévus pour adheter de nou- 
velles ba t te ries - et encore de ne 


par la firme Ford Aero- 
space, le Divad cons i ste en deux ca- 
nons de 40 mèfimètros installés sur 
im châssis de char et guidés par un 
radar dérivé de celui du chasseim* 
bombardtar F-16 Faloon. Ce système 
sophistiqué eC coûteux - chaque 
Divad vaut 6,7 mitions de dollars — 
a été conçu pour détruire les hélicop- 
tères d’assaut soviétiques suscepti- 
bles, en cas de conffit, d’être foncés 
par vagues contre les blindés amérv 


Or, salon to Was hi ngton Pose, le 
Divad a, au coure d'essais récents, 
manifesté une fâcheuse tendance a 
confondr a tas ventâateure das la- 
trines installées à proximité du 
champ de tir avec les rotors des 
héUcoptèree-dbies qu'on lui en- 
voyait. 


œ. a Et l'I 
c Même si ses canons tiraient correc- 
tement le Divad ae déplace trop len- 
tement pour rester au contact des 
blindés gu'3 devrait protéger. » 

La Pentagone, dont ta budget poir 
1985 a pprochera les 293 nrifiards 
de dollars, a déjà dépensé 1,5 mé- 
fiant de dofiare pour ta irésa.au point 
et l’acquisition de deux cent 
sobtantmeme Divad. Cent dix-sept 
autres devaient être achetés, mais 
cette nouveHe comm a nde est main- 
tenant sérieusement remise en ques- 
tion. 


contest e ta plupart des accusations 
portées contre ce type d'armement, 
faisant valoir qu'9-asr par fai tement 
adapté aux conditions de combat qui. 
prévaudraient en cas de confEt en 


de La Palma, lundi soïV. Du/; 
c'était vraiment tris tendu. Nous 
nous écoutions passi onném ent les 
uns les autres, ne voulant perdre 


aucun mot, aucune 
Tout était tellement intéressant. » 


MARCEL NEDERGAN& 


libération 


Le Front Farabundo Marti de 
nationale (FMLN). organe 


de coor din a ti o n de la gnérifia, 

i niant r 


cinq groupes, mobilisant environ 
10000 combattants ; l'Armée révolu- 


tionnaire du peuple (ERP, 
4 000 ho mme s, sons ta dir ection de 
J. Vütabboa) ; les Forces popotahcS 
de libération (FPL, 5 000 bannits); 
les Forces années de 


paie (FARN, 2 000 honimealr; le 

traiBrmr» 


Parti révoliitiàouaiie -des tr» 
d'Amérique (PRTC) et -ks 

Forces armées de libération (F AL, 
nom de guerre de FC).. Le bras 
que de ta r&elfioa est le Front 
antique rfivofetioanaiic (FDR), . 

tache (tel 



groupant des partis de gaàçhe (tel ta 
Mouvement national révolu tioonaîrc de 


son ^présidera, M. G. (Iqgo) des «or- 
ganisations populaires ». liées anx 
groupes de guérilla des associations, 
des syndicats, etc. FMLN et FDR 
coordonnent en principe leur action 
par le biais d'une Direc tio n réveimk»- 
naire^ pnifiée., (DRU), installée à 
Marion. En ü*. cette instance fonc- 
tionné mal,' et c'est» en régie générale, 
le FMLN qui bèse dn poids le plus 
lourd dans les dedrion a. 


( Publicité ) 


Appel 

En cct clé de 1W4. le riv|uc kTud 
suicide cuMccii f de ITwnumfic c*t plia 
menaçant que pma*. 
malmenant qu'un conflit nucléaire au- 
rait des cncNcqucnccü si <k>uMrciiM> 
i(o ‘un long - l)iu,T nudeaire - s'étcn- 
draii sur nom: planète, mciiani en péril 
lu plupart des espèces. 

Et pourtant. les armes destinées â un 
ici conflit suni accumulées û un rythme 
accéléré. Les hommes cunsacTcni une 
pun cTummic de leur inictlipciicc. de 
leur énergie, de leur richesse â préparer 
leur propre destmenun. La catastrophe 
possible est d'une telle ampleur qu'elle 
Ocpawc mitre imapnaiîon. -Si nous 
étant* dans 1 mcapacnê de b regarder 
en lace, nous nsquerktas de nous 
comporter comme si die ne noos mena- 
çait pas. Le comtal â mener au- 
jourd'hui est celui de b vie contre b 
mort : il neoNsîte l’cneagcineni ik* 
tou*. 

Pour manifester cet engagement. plu- 
actifs aniaiks milliers de jxTsiijih> 
oni participé, en juin hM à l'appel de 
ccm peiMtnnalîies. rcpriSc nuio es ch> 
diverse* H'ihihilîlts de la sodcic Inin* 
«pin 1 , â une marche dans P;irfs. U* 

H juin un demi "million de 
femmes, d'hommes et de jeunes se sont 
ïttxnninS tbih une - feu- p*w b 
paix - pour nunifisiir ktiropnr Juin 
un monde enfin libère de l aipiFM: de 
sm auUxkM ruction. 

Il impifle d’exprimer, eette année 
encore, cet vspoir et no«e udonte de fc 
concrétiser. I.’- Appel desC'eni - 
comic tous le> jmh de la pais à une 
manifestation dons Paris, le 2 k ucin- 
bre EUS-I. dernier jour de la semaine 
consacnh: par fUNU au désarmement. 
Ce sera un immense dèfrlé où ûnpri- 

men île mille Lteons. vl dans runitm U 

plus large, notre ehoi* en laveur d'une 
humanité libre, ou «craii enfin réalise le 
respect de l'Homme, c'oi-â-di'e de 
tous le* hommes. Nous ssnilons que fn 
détente se subsiiluc à h tension, que Lt 
ncpcialinn prévale sur L*> ndutionsde 
fotw. qu'il en émerge un jLwrd de dé- 
sarmement équilibré et que l'argent en- 
glouti par h course aux annemetus Mal 
eonsueré aux «custvs de sic. 

Le 2$ Oèiubre .sera, par b îolonfê de 
10US« un î-ommeï de la lutte pour garjn- 
lîr noire veeurité. dans un monde libéré 
de Lt huniàic if une eonflagralNm nu- 
cléaire» épris de put x et d'amitié entre 
les peuple*. 


D 'ares ci déjà, des 
milliers de si- 
gnalurcs ml parve- 
nues à r Appel des 
Cent pour se Joindre 


lés. écrivains, comé- 
diens. chanteurs, mu- 
siciens, plasticiens. 


de idévfelon. Juristes, 
scientifiques, techni- 
ciens. personnalités 


enseignants, travail, 
leurs, syndicalistes, 
élus, militants de 
mouvement associa- 
tifs. etc., qni sootkn- 
nenl lu Marche du 
28 octobre. 


Parmi çcs nnu^-caux 
stenauitfCs. Mmes et 
MM.: 


Adi. Designer : Jean 
Ambiant, artiste- 

E inirc : Mignel Ani- 
l, artunc pciQire : 
Michèle Audm. ma- 
Jhémdiiricnrvc : Jeu a 
Augcr, journalÎMe 
Vmdiculkic : Lucien 
ÂvenA*. prêtre. 
Michel Badie Ici. puv 


ducteur phonog niphî - 
c : Roecr Bala- 


que 


•oge 

vomc. ioumdiMc : 
LUI 


Chantal BalLovxski. 
aMro-pbtsicicnjii’ 
Laurent jean-Louis 
Baudet. journalÎMc 
éennti mique : Jac- 
ques Bazin, cadre 
Je direction EDF : 
Gilbert Bcreziai. mé- 
decin -chef de tra- 
vaux : Colette Bc ri li- 
re au. \indieaJf>ie : 
Jacquc* Bluehe. se- 
crétaire général de l«i 
Fédératiim de* ^iul- 
lîstes de progrès : 
Jean-Claude Berna- 
duc. architecte 
DPLG : Michel 
Bczu. meneur en 
scène : Alain Bidon, 
capitaine au long 
cours : Marcel Blu- 
wal. réalisateur TV : 
Jacques Bcmitzer. m* 
V&meu r en chef de la 
Météorologie : Ni- 
cole Bon no. cadre 
supérieur ; Jean- 
pierre Bounlcnc. m- 

B ^nicur en chef de La 
léléoruloçic : Ni- 
cole Bourtk'tte. ingé- 
nieur CNRS â la Mé- 
téorologie : Bernard 


B net. îngênicur-<dicr- 
â fa M 


chcur â fa Méréorolo- 
ec : Gérard Breton, 
archéologue : Mure 
Briortcs. rcxponsaNc 
des proerammes spé- 
ciaux de TF1 : Lu- 
denne Brisant, ingé- 
nieur INSEKM. 


Raymond Carîsson. 
ingénieur INRA : Ni- 
cole Cnstcra. mili- 
tante chrétienne : 
Jeun-Louis Charbon- 
nier. musicien : Mau- 
rice Chûicau. rèali>3- 
fcor i Georges 
Chelon. chanteur : 
Jean- Marc Chollet, 
psychiatre : pasteur 
Cocstcr : Marcel 
Cohen, écrivain : 


Henri Colpi. ci- 


néaste : t-rancis 
ComhcB. écrivain : 
pustcur Coule ; Marie 
CoitrclJ. nunhcmati- 
cicnnc : Pierre- Yves 
Cuchc. ingénieur 
EDF. 


Pierre Dulle-Nogaré. 
écrivain : Gérard 
Darrieu. acteur : Jac- 
ques Delaupe* syndi- 
caliste : Oiida'Dc- 
lect. écrivain : Paul 
Delon, militant chré- 
tien : Jean Dcmai. 
psychiatre : Camille 
Dexvaux. commer- 
cant : abbé Donniui 
Humhcn : Jean Dré- 
jac. auteur : Jean- 
Chartes Dutari. mcê- 
nicur : J. -P. Du hoc. 
technicien : Julie 
Dourdy. ma non nci- 
liste : Gu> Dupn ; . se- 
crctain: général de la 
Fédération CGT «le 
l'Education, de la Re- 
cherche et de Lt Cul- 
ture : Jean Daria, 
maître assistant â 
Técok normak supé- 
rieure de Saint- 
Goud. 

Robert Escarpii. écri- 
vain : Claire Etdie- 
relli. écri\iiin. 

AMk Fdbirck : Si» 
lette Furman. cher* 
cheur INSERM : 
Jean-Claude FjvjkI* 
Garrigues, professeur 
agrège de médecine : 
Albert Feraud. sculp- 
teur : Fronçut-e Fête, 
ingénieur aiiution ci- 
: Jcan-Yscs Fdl- 
lezou. médecin : 


Claude Fonfrcdc. ar- 
tiste de variété : Maî- 
tre Fouace, avocat : 
Joccfvnc François, 
écrivain ; Jean Fnt- 
pai. producteur télé- 
vision. 

Béatrice GaJlirier. 
vice-présidente d'unî- 
vcrsiic : José Ga- 
marra. pcmire : J. -P. 
Garoby. chef de ser- 
vice gastro-cmérofo- 
pc : Jacques Gaoohe- 
run. écrivain : Claire 
Gïardclli. musi- 
cienne : Claire Gî- 
bault. chef d'or- 
ehestre : Célcsiin 
GiudicriK. professeur 
en raëdcQnc : JuKcnc 
Grcco. chanteuse : 
Gérard Gosselin, 
peintre plasticien : 
Jérôme Gosselin. 


Lamv. président de 
l B ANCAC : Pierre 
Laurent, secrétaire 
général de f'UEC : 
Mkhd Le Bras, pro- 
fesseur agrégé de mé- 
dedne : Laurence Lc- 
coort. scc hnicrcnnc 
CEA : Nicole Le 
Garrec, cinéaste : 
Jcan-Pascul Léger, 
cdircur : Annick Le 
Guirticc . ins pecteur 
principal PTT : Pierre 
Le Rose, voilier : 
Pierre Lciuquari. 
prêtre : Lucien Lhc- 
nurcy. syndicaliste : 
Jacques Longavcsnc. 
syndiadistc : Simone 


toirc : pastcar Jean 
Nouvdon. 

Marixtu Paretî. milî- 
tume chrétienne : 
Parras. auteur de 
haades dessinées : 
Bernard fediet. ar- 
nwe ptasiincs? : EMsa- 
bcifa Picard.^ cher- 
cheur en sciences 
politiques : Jacque- 
line Plessis, réalisa- 
teur TV : Jean-Marc 
Plonéis. docteur en 
lettres : Jean Por- 
tante- écrivain : 
Henri Poussoir, di- 
recteur de conserva- 
toire : Louis Prime!, 
ingénieur géologue : 


vain libraire : Daniel 
Schcruer. ingénieur 
c h e rch e ur à la Météo- 
rologie ; Lionel 
Schwartz, mathémati- 


cien : Antonio Sccui. 

uefine 


peintre : Jacquc 
Se b : Max Semait, 
profesuonnef «le l'ac- 
tion culturelle : Ber- 
nard Sewrac. profes- 
seur d'éducation 
artistique : Antonio 
Sidi. printre : Alain 
Simuncîni. cadre *o- 

C ‘rieur : docteur Sor- 
ri : Mare Soriano. 

femeur écrivain : 
lare Stcinling. chef 
de travaux des uni- 


m 

pnrfi 

Man 


jounuilistc : Albeno 
Gftznun. sculpteur. 
Henri Heinemann, 
écrivain : Dr G. 
d'Hcucqucvillc. mé- 
decin des hôpiium 
psidiiairiqucs : Luha 
Hirscbbcin. maître de 
recherche CNRS : 
René Hirxdid. direc- 
teur de MKiétc. 

Pierre Jacglé. direc- 
teur de rcchcrehc ou 
CNRS : Raoul-Jean 
Moulin, critique 
d'an ; Francis Jean- 
son. écrivain philo** 



Anne Uhcrsfcld. md- 


tmtiKc. 

Jacques VatadSe. 
scignont CTKfaJ iw e ; 
Claude Vanscicren. 
inspecteur dn travail : 
Ridtaid Varie, mem- 
bre du conseil <f ad- 
ministrât ion du 
CNRS : Bernard 
Vent, président des 
Pianotas de France ; 
Dominique VcrgÆ. 
prêtre : pasteur Vcr- 
gnol : Jérôme Viper, 
prêtre : ahhc Vi- 
çnrat r Claude Vi- 
neux. sculpteur : 
Mme Voisîn-Dam- 
bry . avocate : Jctsianc 
Voyant, secrétaire 
nationale MJCF- 

dgrtTT.» 


De 


Un A soutenir la 


pbc. 

Rose 


ose Katz, chargée 
de recherche fN- 
SERM : Robert 
Kicfc. avocat : Mette 
Kicndcr. inspectrice 
Je* écoles maternel- 
les. 


Vîacirüt Labçyriç. 
p/ufr^cur d'uôivcr- 
sitc : Rnhcn Lafom. 
écrivain : André 


Lunguct-Maru sculp- 
teur. 


André Molandain. in- 
eéntcur INSERM : 
Maric-Elizahcth 
Mandman. chef de 
travaux EMESS : Hé- 
lène Martin, chan- 
teuse : Pierre- Marie 
Martin, professeur de 
PCdccine-clicrchcur 
Jean-Michel Maron. 


ntarôtrat délégué ré- 
du Sunicai de 


pOTUl , 

b marôtranirc : Mar- 
une Maiimilien. as- 
Mutante sociale : 
Claude Mciruuow- 
médecin : Louis Mur- 


tcatt» prêtre ouiiicr. 
LtUanc Nash, icdmi- 
cicntic de Ubon 


Christian Prouzat. 
militant associatif ; 
Ropcr Prud'homme, 
maître de conlciOKO 

ù FEcok pohiedmî- 
que. 

Alain Rais, directeur 
ies spcciacfcs de fa 
vallée du Rhône ; 
Georges Rival, artiste 
peintre : Gilbcnc Ro- 
drigue. éditeur dort : 
Jacques Rulki. théo- 
logien cr polhistc : 
hnfenc Romcro. uHé- 
riskw : Alfred Rose, 
musicien : Marie- 
Thérèse Roture u u. 

auiTtàre de rbabtflc- 

mem : Paul Rumpf* 
Sdcmifiquc. 

Lucien Schefer. éai- 


vcrdiés. owsumt des 

hÔDÎUlUX- 

YvonTailIafldicr. 
peintre écrivain.; Toi 
coai. peintre : Hcrvc 
Télémaque, peintre : 
Claire Temporal, ma- 
rionnettiste : Dents 
Ththaiidcau , Journa- 
liste : Jeun Thomas, 
ingénieur s Michel 
Thomas, professeur 
de médecine : Emile 
Torretitc. peintre 
plasticien : Jean- 
François Tournadrc. 
universitaire ; Da- 
nièle lïcihi.. colonel, 
chevalier dans la ré- 
sistance. comman- 
dant en chef adiomt 
des FF! du Fniucic. 


Mm Alexandre, mé- 
daillé de bronze de 
judo (LA) : M. V. 
Anrhuncz. vioc-priNi- 
deut de la Fédéral km 
sportive : Pascal 
Amouns. fout bal- 
leur : Isabelle Bartnr. 
onricone ciuipipioniK 1 
de France junior : 
Olivier Bclitnac. es- 
crime INSEP Scmc- 
Sainx-Denix : Jean- 
Michel Beau ion. 
plongeur de naut 
toi : Didier BcmarcL 
iotcmatiunaJ <f athlë- 
>hme : Hervé Bidon. 
1.^ au dianrmîoniun 
du monde docrimc 
de Budapest : Didier 
Boubé. médaillé de 

bronze par équipe de 
pentathlon moderne : 
André Boucher, cn- 
tniïocur cvdi&fc : Pa- 
trick Bimlkt. fntcna- 
lional de handball : 
Bernard Brégeon, 
médaillé olvmpiiiuc 
Cvnoê-lEayalf ! Phi- 
lippe Brdgfan. ne* 
(taillé J-O- d’escrime 
(LA) : Jean- Pierre 
Chambellan, sélec- 
tionné oKmpîwe de 
luuc a (LA) : Lucien 
Denis, footballeur 
profcsMonnel : Chris- 
tophe Devbmii lions, 
footballeur ; Cvria- 


qoe Dklaux : footbal- 
leur. Mariel Doctic- 
mtn. coureur cvdieac: 
ccleczionirec ohinrê 
que : Maryvoonc Do- 
poreur. p n tec u r de 
gnttiustqae. osédoîl- 
lec eiynmm : Jean- 
Pierre Fi oc lin. res- 
ponsable d'associa- 
tion sportive : Jean- 


! J'VLARAlX 

FO LA VIE 


Jacques Garda, (bot- 


leur : Brigfuc 
Gauili n-Lairillc. B mé- 
daillée olympique 
( Moscou) Y Daniel 
HorJavfllc. UueniBtio- 
nd de foochatt ; Phi- 
lippe Houvion. per- 
chiste : Chantal 
Langlacé. cham- 
pkxmc de frisa* <k 
marathon : Brigitte 
Lairillc. escrime 
INSEP: Gérard Le- 
lièvre. champion de 
France de manche : 
Nathalie Lupîno. 
qualifiée au cham- 
pionnat du monde fc? 
mâtin de judo : D ja- 
mcl, Maaoui. 
chwitptoa de Fronce 
espoir de g> mnuMi- 
que : Joseph Mab- 
mood. mcdaiUé tTar- 
gem. 3Qm m steeple 
(LA) ; Gaëtan Marti- 


I 

I 

I 

I 

I 


28 octobre 1984 


1 


Noro.^.... 

Prénom, ..... 

Adrown; 






I 


Oualilé 

| Participation 


■■ ■ Mm m w 





F 


A KhwiKr a HVppd UtfMxm 
h7. me 4c l'AonoilMr 
1HWiPiur.-TfiLryiS.tM? 


ntau. ancien inicma- 
ihkm) <ic lundha/l : 
Luëiiiia Maijtnun. ns- 
liunalc féminin de 
judu INSEP : Mugis. 
rnuUuilhrur : Dunici 
Moiu'kufc. fonihai- 
Içar : StcpiuiK Mi>* 
rillon. fixiihaticur : 
Gilles Vuriniére. 
fooe^a/leor : Laurent 
Neutilk. fuuU.»Tc de 
nalaliuo tics Jo 

(LA) i iaet|ue<( P\h- 
Tivr. cmnineir 
d'aihfétiomc : Ber- 
nard Oucsndl. posi- 
tion l de font hall - 
duh : Serpe Rccur: 
dicr. fomhaMcar : 
René Richard, andun 
rapitene de ràjtnpc ■ 
ue France de hud- 
hu(( : Jean-Marc 
Schacr. footballeur 
professionnel : Chris- 
tophe Tiozzo. mt- 
daillê de bronze 
(LA) : Philippe Va- 
iBone. médaillé JO 


Nos ressources praviennenl 
exclusivement de contribu- 
tions persounelles ou collecti- 
ves et l'une des conditions dé 
succès de cette entreprise 
passe par l’appui financier de 
ceux qui prennent te parti de 
la Vie. 


(*J Envoyer les nouvelles si- 
gnatures au collectif national 
composé de : Mmes cl 
MM. Robert André. Hervé 
Bazin, Edmônde Chartes 
Roux. Pasteur Combes. Al- 
bert Jact|uari. Maurice Nr- 
surd. Jean Petite. Claude ' 
Piéplu. Suzanne. Prou. Léon' 
Scbwaczenberç. Georges 
Séguy, Sœur FrajKrtfse-Vün-' 
dermccrsch. 


1W ta Rie Un H jata.HU. 
<Tmt rnnnat fanidslwi » 
raotcan rUtiatne de r Appel 


Non iavEhnn celtes qtd nadnM 
à s'atawser s r Apjpeft 


(LA) svmnnyiiquc 
masculine : Robert 


Vient, cnirüncur de 
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Marche pour' la 
Paix/Paris 


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dimanche 
28 octobre à 
14h 


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Bolivie 


Il n'y a plus de viande, plus de pain, 
plus de riz, plus de coca... 


La Paz- - c L'orange est , 0e notre envoyée spéciale 

amère*, ci orange nous affama». 

Pendant tes premi ère Jours d'oc- démocrate. M. Heman Sites 
tobre, les travaê leurs ont déflâ . Zuazo, a hérité d'un pays en 


sent allusion & la couleur électo- 
rale de l'Union démocratique po- 
pulaire — la coédition progressiste 
au pouvoir depuis le 1" Octobre 
1982. Pourtant, pendant des an- 
nées, ces mêmes travailleurs 
avaient scandé avec enthou- 
siasme: t L’orange au pouvoir la 

Ces «marches de la faim» 
convoquées par les syn di cats sur 
tout te territoire . ressemblaient 
plus é des plaçassions qu’à des 
manifestations. Elles .n'étaient 
que la mise en train (fine protes- 
tation plus énergique organisée 
par le Centrale ouvrière (COB) 
pour empêcher le gouvernement 
de promulguer un nouveau «pa- 
quet» de mesuras économiques 
draconiennes. Une marcha des 
ouvrière et. des paysans vers le 
palais 'présidentiel, pour exiger 
I* application du . plan d'urgence 
présenté par les syndcata damait, 
en principe, marquer le point 

culminant du mouvement. 

L'orange est certainement 
amère pour les Boliviens, qui ont 
perdu, en deux ans, de 20 X à 
30 X de leur pouvoir d'achat. Le 
pire, c'est qu'ils n’ont rien à ache- 
ter! Dans les marchés, la plupart 
des étals sont recouverts d'une 
bâche. Les rares places ravitôl- 
iées exhibent des 'prix trois ou 
quatre fois plus âevés.que le tarif 
officiel. H n'y a pas de viande 
parce que les éleveurs de ce Far- 
Wast qu'est le département du 
Béni refusent de livrer leurs va- 
ches. N n'ÿ a pas de pain parce 
que les boulangers préfèrent ven- 
dre la farine en contrebande, fi n'y 
e pas non pkts de riz. - de sucre, 
d'huile, de pâtes». Dans tes phar- 
macies, les rayons sam presque 
vides. Dans les mines, 9 n'y a 
même pas de coca, cette feuNe 
que mâchent députe des siècles 
tes mineure dans lesgataries» et 
qui endort la faim, la soif, ta fati- 
gue et la peur. 

La grogne - monte d'un cran 
tous les jours. Au manque tfap- 
provisionn em ent, A ta spéculation, 
vient de se greffer la paralysie, 
pendant quatre jours, des trans- 
ports. '-L n ^propriétaires de ce- 
rnions, de bus, de.ttoôs ont finale- 
ment suspendu leur grève après 
avoir décidé, untotératamem, une 
hausse con si dé ra ble de taure ta- 
rifs... 


considérable de taure 


ment s’aggravent, 9 sa peut que 
les demandes de démission du 


parlementons de l’opposition, 
s'accompagnent ■ d'une clameur 
générale: cFuera*’ U Dehors»!, 
admet le eonseBter et ami du chef 
de l'Etat, M. Arturo Nunez Del 
Prado. Et le présidant SSesœ cé- 
dera pas aux pressions du 
Congrès: mate 9 écoutera ta voix 
du peuple. » 

Au congrès de la COB, te exi- 
geant des mineurs, M. Remon 
Escobar, a expliqué que ianoa 
des a A bas Séesta. revenait à 
dire : < Vive Semer ! s (IL parce 
qu’à n'y a pas (T autre -solution. U 
semble quU ait été entendu par 
les travaêtaurs, puisqu'il est par- 
venu è faire adapter une déclara- 
tion poétique qui est une pro- 
messe de soutien, du régime 


L'UOP est loin d’être responsa- 
ble de la crise qui accable te Bofi- 
vîe. EHe n’a «venté ni la corrup- 
tion ni ta contrebande. Efie' n'a 
pas contracté te dette de 5 mil- 
liards de dollars, ni pei4>*é lesrai- 
ntstères d'une faute de gratte- 
papier. EHe n'a pas non plus 
provoqué 1s fattfita du sec t eur de 
l'énergie ex des mines. Le 1 0 oc- 
tobre 1982, te président soctel- 


Las causes de te banqueroute 
— hyper-inflation et récession — 
sont 'multiples. Il existe des 
causes externes, tout d'abord : la 
hausse des taux d'intérêt améri- 
cains,, la chute du prix de rétain 
(matière première rapportant plus 
du tiare des devises), et le retard 
de r Argentine è verser 210 mé- 
fions de dollars, correspondant à 
d'importantes importations de 
gaz naturel. 


Des causas aitemes, ensuite. 
L'économie est totalement désar- 
ticulée.. .La cfictanire du général 
Banzsr a . développé le -secteur ter- 
tiaire — banque, commerce — où 
régnent l'inefficacité et te corrup- 
tion - au lieu de fortfiîar le sec- 
teur productif. L'agriculture, les 
minas, les hydrocarbures, rfridus- 
trie ne représentent aujourd'hui 
que 40 X du PIB, alors que ce 
pourcentage était auparavant de 
55 X. La Bolivie crée peu de ri- 
chesses, Mais aile trafique. C'est 
un pays d'intermédiaires. Par 
exempte, n'importa quel produit 
maraîcher passe par quatre ou 
cinq mains' ayant de parvenir au 
consommateur : et son ' prix peut 
ainsi décupler— 

L'extraction de rétain se néa- 
Ese exactement comme 3 y a un 
denûhstède. Mate les veines sont 
qtasi épuisées, et la production 
ne cesse de décliner depuis dix 
ans. Quant è r industrie, eUe dé- 
pend de produits de base im- 
portés pour plus de 60 X, d'où 
ses coûts extrêmement élevés. 

Le peso déprécié de 7000 % 

Le poids de te dette est aussi 
un facteur déterminant. Les mifr- 
taires ont bran essayé de rééche- 
loreiar son remboursement en 
avril 1981, mas à un coût très 
onéreux. Si bien qu'en septembre 
1982, ils étaient obligés de sus- 
pendra tes paiements. Cette an- 
née, le gouvernement aurait dô 
cons acrer las deux tiers de ses 


ment de ses créances. 


« au paie- 
s'B n'avait 


bour s ements aux banques privées 


- Le cfimat a également été ad- 
verse : une terrible sécheresse, 
• puis de s inondations» ont sévi en 
1982 et 1983, entraînant une 
chute dé la production agricole de 
25 X. Enfin, f exécutif s'est re- 
trouvé ies mams liées par l'oppo- 
sition. majoritaire au Congrès» qui 
approuve toutes les dépenses 
mais rejette toutes tes recettes I 
Le gouvernement, qui a hérité 
d'une crise aiguë, n'a pas été ca- 
pable de te conjurer. Il fa même 
aggravée par. sa. politique incohé- 
rente, « pendulaire », hésitant 
sans cesse entre les «recettes» 
d 'austérité du Fonds monétaire 
international et les propositions 
socialisantes de te Centrale ou- 


- La président SSes a préféré re- 
mettre au lendemain des déci- 
sions urgentes — et il a été 
obtigé, ensuite, de prendre des 
mesures de choc beaucoup plus 
traumatisantes, avec des déva- 
luations et des augmentations de- 
prix «sauvages», provoquant 
chaque fois des grèves tout aussi 
«sauvages» en vue d'obtenir des 
augmentations de salaires. 

Quatre trains de mesures éco- 
nomiques ont été' décr é tées en 
vue de corriger les distorsions (un 
cinquième est an préparation). 
Bios ne sont parvenues ni è frei- 
ner r inflation ni à enrayer te ré- 
cession. Le bilan de oes deux an- 
nées de régime démocratique, 
c’est une chuta du PIB de 10 X. 


une infla ti on ai projection an- 
nuelle de 2 500 X, une dépréda- 
tion monétaire de... 7000 X (le 
peso est passé de 190 à 15000 
pour ira dollar au «noir», et de 44 
A 5000 sur le marché officiel). La 
masse monétaire a augmenté de 
plus de 2000-X. Pour changer 
100 dollars, il faut se munir d'un 
canon è chaussures... 

Malgré une augment a tion des 
salaires de près de 300 X, ('hy- 
perinflation a rongé te pouvoir 


réelle est de 20 X è 50 X - et 
elle a sapé ta confiance dans la 
valeur du peso, provoquant une 
monumentale spéculation sur le 
dollar — une spéculation bien or- 
chestrée, d'ailleurs, par cert a ins 
secteurs deT entreprise privée. 

Le. gouvernement doit donc, è 
ta fois, combattre l’inflation en re- 
lançant la production, tout en rè- 
dutsant le déficit fiscal qui a at- 
teint 20 X du PIB l’année 
dernière. Mais 3 lui est impossible 
de co m p ri mer davantage ses dé- 
penses - d'où ses cSfficultâs pour 


Actuellement, la situation est 
pratiquement incontrôlable. Elle 
ne permet ni. de faire des calais 
économiques, ni de planifia. Par 
exempte, dans te secteur public, 
des entreprises qui vendent pour 
des centaines de mêlions de bot- 
tera A ramée, et achètent pour 
des mêlions de biens nationaux ou 
étrangers, échappent A tout 
contrôle du gouvernement. 

Plus de trois cents entreprises 
auraient dû faire faillite. Mais en 
Bolivie, en règle générale, tes fail- 
lites ne sont pas prononcées, 
parce que les ouvriers exigent du 
gouvernement une aide financière 
pour que leur entreprise continue 
A tourna. 

Le ministre du plan, M. Emesto 
Aranibar, ' a assuré que te PIB 
pourrait croître A un taux de 4 X 
pendant les quatre prochaines an- 
nées s' te gouvernement parvenait 
A investir, pendant cette période, 
un milliard et demi de dollars. 
Plus de la moitié de cette somme 
devrait provenir de crédits exté- 


Qui apportera cette akte 7 Les 
orgarûsatiops internationales de 
financement ? Les pays: amis ? 
En tout cas, te. Botiine rie peut 
dompter ni sur la bonne volonté 
du FMI, dont elle n'applique pas 
les règles, ni sur'celie des ban- 
ques privées étrangères (qui ont 
720 millions de dollars de 
créances sur La Paz). 

Les créanciers n’ont pas l'in- 
tention de supporta le « mauvais 
exemple » bolivien et ils ont lancé 
un ultimatum au gouvernement, 
le menaçait de sérieuses repré- 
sailles. 

L'ex-mirûstre des finances, te 
démocrate-chrétien Oscar Boni- 
faz, s'est récemment rendu à Wa- 
shington pour plaida te cause de 
la Bolivie devant le FMI et te Ban- 
que mondiale. .« D'une pierre, on 
ne peut pas obtenir de F eau, a-t-il 
déclaré au retour. De la même fa- 
çon, mon pays, malgré la bonne 
volonté de son gouvernement, ne 
peut pas, momentanément, s'ac- 
quitta de sa dette. » Il a obtenu 
un sursis de trente jours. Depuis 
lors, 3 a démissionné. 

Mais c'est bien court. Le prési- 
dent Sites est encore une fois au 
pied du mur, obligé de choisir en- 
tra le FMI et la COB, entre les. 
concessions nécessaires à r ob- 
tention de nouveaux crédits et te 
grève générale. 

NICOLE BONNET. 

(I) Le généra) Hugo Baazer a 
été chef de F Etat. 1 l'issue d’un coup 
d’Etat militaire, de 1971 à 1978. U 
est aujourd'hui le leader de Foppaà- 


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Page 6 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 • 

PROCHE-ORIENT 



{Suite de la première page. ) 

Il n’empêche que l'indice publié 
lundi, fût-il attendu, représente une 
indéniable contre-performance pour 
le gou v ernem ent d’union nationale, 
la première en tout cas qui ne soit 
pas entièrement imputable à 
réquipe précédente. Elle acquiert 
d'autant plus de relief que la nou- 
velle coalition a pris un assez mau- 
vais départ en matière économique. 

Pendant des mois les Israéliens 
ont entendu les ténors du Parti tra- 
vailliste leur rebattre les oreilles 
avec la nécessité d'appliquer un 
• plan d’aaemble ». Qu’il ait cru ou 
non ce discours préélectoral, 
l’homme de la rue est en droit de 
s'interroger aujourd’hui sinon sur 
l'existence d’un tel plan — aînés tout 
assez facile â coucher sur le papier 
— du moins sur les conditions de son 
éventuelle entrée en vigueur. 

Alors pourquoi M. Pérès ne 
profite-t-il pas de sa formidable ma- 
jorité parlementaire — 97 députés 
sur 120 — pour frapper, vite et fort, 
les trois coups annonciateurs d’une 
salutaire période d'austérité d'où 
l’économie sortirait dans six mois, 
dans on an, assainie, puis revigo- 
rée ? Les réponses sont diverses et 
d'abord techniques. Quand on dirige 
un Etat dont les dépenses publiques 
sont aux deux tiers incompressibles, 
parce que affectées à deux chapitres 
quasiment intouchables — la défense 
et le service de la dette, — réduire le 
reste du budget de 5 % comme cela 
vient d’être fait relève presque de 
l’exploit. On a pu voir la plupart des 
ministres, travaillistes en tête, si 
prompts hier encore à inviter les au- 
tres aux sacrifices, se cramponner à 
leur budget. 

Et pourtant, sans véritables éco- 
nomies budgétaires, le gouverne- 
ment ne pourra pas dégager les res- 
sources susceptibles de relancer la 
croissance et de redresser la balance 
des paiements. Les Israéliens ont 
pris l’habitude, dit-on souvent, de vi- 
vre au-dessus de leurs moyens et 
donc de consommer et d'importer 
trop. D’où le gel récemment décrété 
.pour six mois sur les importations 
d’une cinquantaine de produits de 
luxe. La mesure est louable mais de 
portée modeste car Israël, société 
ouverte attachée au libre-échange, 
ne peut durablement se blottir dans 
le protectionnisme, sauf à renier ses 
engagements internationaux et & 
bouleverser gravement les structures 
de son commerce extérieur. 

Autre faiblesse : les travailleurs 
israéliens ont une médiocre produc- 
tivité. Soit. Mais ils sont aussi le 
plus souvent fort mal payés. Pour- 
quoi le fonctionnaire ferait-U du 
zèle? U préfère, quand 3 le peut, 
devenir chauffeur de taxi apres les 
heures de bureau pour arrondir ses 
fins de mois. Le secteur directement 
productif n’emploie que trois sala- 
riés sur dix et la fonction publique 
est hypertrophiée. Chacun le dé- 
plore, mais aucun gouvernement ne 
'peut ni ne veut « dégraisser • l'ad- 
ministration. On ne répétera jamais 
assez à quel point le chômage est 
tenu pour un fléau inacceptable 
dans on pays qui a pour vocation es- 
sentielle l’accueil des immigrants. 
On compte déjà 80 000 demandeurs 
d'emploi. Ils seront 100 000 l’an pro- 
chain. D n’est donc pas question 
d'ag gr aver délibérément le mal. 
Voilà quelques blocages, parmi 
beaucoup d’autres, qui limitent sin- 
gulièrement la liberté d’action de 
tout gouvernement, fût-il d’union 
nationale. 

Il est d’autres contraintes. Que di- 
saient les travaillistes avant d’accé- 
der au pouvoir ? « Nous économise- 
rons un milliard de dollars sur les 
dépenser politiques en quittant le 
Liban et en gelant les implantations 
juives dans les territoires occupés. » 
Le Liban? Israël veut en partir 
mais ce ne sera pas chose faite, dans 
le meilleur des cas, avant six ou neuf 
mois. En attendant la guerre coû- 
tera, à peu de chose près, toujours 
aussi cher. Les im plantat ions ? Ou- 


Inflation record en Israël 


tre que les économies liées an gel de 
la colonisation sont difficiles à éva- 
luer, les deux partenaires de la coali- 
tkm semblent ne pas trop tenir à dé- 
battre d'une affaire qui tes oppose. 

■ 

< Ut£ser b guükrtme > ? 

Tout <*** ne suffit pas & expliquer 

les lenteurs et l’apparente indécision 
d’un gouvernement qui semble trop 
improviser. Mais M. Pérès n’est-il 
pas surtout tout simplement prison- 
mer des règles du jeu qui fout l’origi- 
nalité d’Israël au Proche-Orient? 
En économie comme en politique, 
les re s p o nsables israéliens cultivent 
le goût des négociations, des mar- 
chandages et des compromis chers & 
toute société démocratique. Les né- 
gociations sont souvent intermina- 
bles et les compromis parfois boi- 
teux, iriaw ils expriment tant bien 
que mal le rapport des forces en pré- 
sence. « Maintenant il faut utiliser 
la guillotine », déclarait récemment 
M. Horowitz, l’ancien grand argen- 
tier devenu ministre sans porte- 
feuille en évoquant la rigueur à tout 
crin dont 3 est partisan. La formule 
est cinglante mais bien pen 
conforme aux hwbitud» du jeu so- 
cial israélien. 

MM. Pérès et Modal ont une tâ- 
che prioritaire ; conclure un accord- 
cadre impliquant un gel pour six 
mois des salaires, des prix et des im- 
pôts. Les discussions pourraient re- 
prendre la semaine prochaine après 
le retour du patron de la Histadrôut, 
M. Israël Kessar, actuellement en 
voyage aux Etats-Unis. Malgré son 
appartenance an groupe parlemen- 
taire travailliste, M. Kessar se bat- 
tra d’autant plus fermement pour la 
protection de l’emploi et du pouvoir 
d’achat des salariés qu’il voit se pro- 
filer à l'horizon un rival de marque 
en la personne du vice-premier mi- 
nistre, M. David Lévy. On prête à 
celui-ci l’intention de favoriser lors 
des élections syndicales du prin- 
temps prochain une prise de contrôle 
par le Likoud de la Histadrôut. 

Les amis de M. Pérès font valoir 
qu'au lendemain d’un fructueux 
voyage aux Etats-Unis le premier 
ministre est en bien meilleure pos- 
ture pour amener la Histadrôut à 
composition et que l’aide promise 
par Washington lui permettra 


d’étayer pins solidement son plan 
d’ensemble. Conclusion : M. Pérès a 
'bien fait de ne pas trop se hâter. H a 
même pu réserver une brame sur- 
prise â ses collègues en leur annon- 
çant hindi que l’administration Rea- 
gan lui avait offert spontanément un 
moratoire de six mois sur le rem- 
boursement des dettes israéliennes 
arrivant à échéance. Le moratoire 
pourrait se transformer an début de 
1985 en une annulation pure et sim- 
ple de ces créances. Ce geste améri- 
cain p er me tt ra à l'Etat juif d'écono- 
miser la somme de 500 mations de 
dollars. 

Quelques heures plus tard, le se- 
crétaire américain à la défense, 
M. Weinberger, arrivait en visiste 
officielle en Israël en vue notam- 
ment d’y inventorier les besoins de 
l'année pour les prochaines années. 
M. Pé r è s ae pouvait rêver une meil- 
leure symAromsatioa. 

Gouverner en douceur 

Le chef du gouvernement a d’ail- 
leurs lieu d’Stre satisfait de san pre- 
mier mois de règne. En alliant pru- 
dence et fermeté, 3 a trouvé le ton et 
la manière pour « gérer » sans trop 
de secousses le gouvernement 
d’union nationale tout en donnant à 
croire qu'il pratique le changement 
plus que la continuité. 

La nécessité de dégager un 
consensus entre les deux principaux 
partenaires associés au pouvoir, le 
Parti travailliste et le Likoud 
l'oblige à gouverner en douceur en 
ménageant les convictions et les sus- 
ceptibilités de la droite. Mais cela 
ne l’empêche pas de chercher à s'im- 
poser comme le véritable patron de 
l’équipe dirigeante et de vouloir im- 
primer un nouveau style. Après tout, 
le compromis historique avec le Li- 
koud n exclut pas, dans la mesure du 
possible, la fidélité au langage des 
travaillistes sinon à tout leur pro- 


Cela peut prendre 1a forme de 
quelques glissements de vocabulaire 
délibérés, comme lorsque M. Pérès 
fit grimacer M. Shamir l’autre soir à 
Washington, en évoquant la Cisjor- 
danie et non la • Judée-Sa ma rie » si 
chère au Likoud ; ou bien celle 
d’une omission tout aussi intention- 
nelle, aux dépens par exemple des 
accords- de Camp David, seul cadre 


Liban 


L’élection à la présidence de l’Assemblée nationale 
donne lien à une âpre bataille politique 

Correspondance 



- Une âpre lutte pour 
de l’Assemblée na do- 
se déroule ce mardi 16 octobre 
à Beyrouth. Elle oppose le président 
sortant de la Chambre des députés, 
M. Kamd El Assaad, à M. Hussein 
Hussetni. Si naguère le président 
sortant, c’est-à-dire l’homme du ré- 
gime en place, était réélu automati- 
quement, cette année, ce n'est pas le 
cas de M. Kamel El Assaad et, sur- 
tout, 3 n’est pas l’homme de la Syrie 
devenue omnipotente au Liban de- 
puis la non-ratification par Bey- 
routh, le 5 mais dernier, de l'accord 
Ubano-ïsraéUeu du 17 mai 1983 


gné par les Etats-Unis. Le président 
de la Chambre s'est brouillé avec 
M. Amine Gemayel et avec Damas 
parce qu’il était opposé & l'abroga- 
tion de raccord dn 17 mai soutenant 
qu’aucun substitut susceptible de 
conduire à un retrait israélien dn Li- 
ban du Sud n’avait été trouvé, alors 
que la Syrie avait aidé i mettre à 
feu et à sang le Liban afin de le for- 
cer précisément à dénoncer l'entente 
concilie avec l’Etat hébreu. 

Depuis plusieurs mois, les milieux 
politiques libanais proches de la Sy- 
rie menaient campagne contre le 
président sentant de la Chambre, si 
bien que les candidats à sa succes- 
sion se bousculaient. Cette pléthore 
d’adversaires était d'ailleurs sweep- 




INSTITUT PRIVÉ DES SCIENCES 
ET TECHNIQUES HUMAINES 
Depuis 1953 




U S AIDER A C fj £NC ES PO 

L V:-: ' ,rnc r't^sciGNEMENT. SUPÉR'^ 

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ANN» du SO'» _ 

SESSIONS. •- 


122 


ALTTRW-.6 ov. Léon-Hauiey 75016 Frais 
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TOLBIAC ■ 83 ov. d'Italie 75013 Frais ^ 
TM. 56S.59.35+ (T 


tible de jouer en faveur de M. El As- 
saad, auquel un noyau de députés, 
invoquant les impératifs de souverai- 
neté et de dignité nationales, res- 
taient attachés. Cependant, lundi 
soir, comme par un coup de ba- 
guette magique, tous les candidats 
se sont retirés, à l’exception de 
M. Hussein!, député de Baalbeck- 
Hermel, région limitrophe de la Sy- 
rie, ancien secrétaire général du 
mouvement chiite Amal, et descen- 
dant dn prophète Mahomet (ce qui 
lui vaut le titre de « Sayed > j ; 
M. Hussein! représente un adver- 
saire de poids pour M. El Assaad 
d’autant qu’il pourrait bénéficier en 
plus des voix des parlementaires gra- 
vitant dans l'orbite de Damas, de 
celles des députés chrétiens qui sont 
entièrement acquis au prérident de 
la République. 

Certains de ces derniers estiment 
d’ailleurs que le camp chrétien trou- 
verait quelque avantage & l'élection 
de M. Husseim, car celui-ci est sus- 
ceptible de contrebalancer, an sein 
de la communauté chiite - & la- 
quelle la présidence de la Chambre 
est ré s er v ée, — l’influence de plus en 
plus prépondérante de M. Nabih 
Béni," président du mouvement 
Amal et ministre dans le gouverne- 
ment Karamé... B reste qu’entre 
M. Berri et M. Hussein!, et bien que 
le premier ait remplacé le second à 
la tête du mouvement Amal, les 
choses ne pourront jamais aller vrai- 
ment mal, car M. Husseim est un 
fervent disciple de l’imam Moussa 
Sadr, fondateur d’ Amal, disparu es 
Libye. D avait refusé de se ranger, 
eu août 1982, dans le camp parle- 
mentaire favorable à Bechir Ge- 
mayel et n’avait pas voté en faveur 
de raccord du 17 maL 

ROGER GEHCHAN. 


ASIE 


d’un règlement de la question pales- 
tmieiwe pcwrM. Sharnir et scs amis. 
Le tout est de savoir jnsqu’où 
M. Péris peut aller trop loin sans 
fausser les règles du jeu de l’unirai 
nationale. 

C’est affaire d'intuition et de 
clairvoyance. Le premier 'ministre, 
réputé habile manœuvrier, aura plus 
d'une occasion, dans les prochaines 
semaines, de prouver qu’ü possède 
Tune et l'autre. Sa marge de ma- 
nœuvre vis-à-vis du Likoud est bien 
sûr fut étroite. On vient dû s’en ren- 
dre compte à propos des perspec- 
tives de retrait dn Liban. M. Pérès 
répète àTenvi depuis un mois qne le 
dégagement da bourbier libanais est 
le souci majeur et prioritaire ■ d'Is- 
raël. Mais 3 est allé un peu plus Iran, 
jeudi .dernier, en déclarant à Wa- 
shington que. son gouvernement 
« prendrait une décision avant trois 
ou quatre semaines », les opérations 
de retrait s'étalant ensuite sur six ou 
neuf mois. L’entourage de M- Sha- 
mir, déjà rentré à Jérusalem, mani- 
festa aussitôt une -profonde sur- 
prise • à l'annonce d’un engagement 
dont il u’êtait pas informé. 

M. Pérès s’en sortit avec une 
feinte innocence en observant qu’D 
• ne lui était pas interdit d'avoir des 
idées ». Certes, mais à condition - 
■union nationale oblige — d’en faire 
part à ses alliés avant de les divul- 
guer. A son retour en Israël, diman- 
che 14 octobre, M. Pérès a fait dis- 
crètement machine en arrière. 
L’état-major de Tsahal, a-t-fl dé- 
claré, soumettra avant trois ou qua- 
tre semaines divers scénarios de re- 
trait au gouvernement, qui devra 
ensuite en débattre. Il n’est plus 
question de prendre â tout prix, dans 
ce même délai, une d é ris i on catégo- 
rique. 

Cette mise au point devrait rassu- 
rer les généraux israéliens qiii ont 
toujours redouté de se trouver en po- 
sition de faiblesse parce que le pou- 
voir se serait hé les mains. 

En théorie, les travaillistes et le 
Likoud poursuivent un même et 
double objectif : se retirer du Liban 
tout en garantissant â long terme la 
sécurité de la Galilée. Mais les dé- 
marches divergent sensiblement. 
M. Pérès insiste sur Fuigence du re- 
trait, midis que M. Shamir privilé- 
gie l’impératif de la sécurité. Le pre- 
mier croit pouvoir « s’entendre sans 
négocier» : aveb Dàfcûs, le second en 
doute. L’un" veut? hâter le processus 
de ré irai t tir:mâmère.'inéveisible; 
conformément à ses promesses élec- 
torales, l’autre préférerait obtenir de 
solides garanties avant de s’engager. 
Conscient que son pari optimiste 
pouvait être pris pour de la faiblesse 
ou de la naïveté, M. Pérès a souligné 
dimanche qu’Israêl était en dernier 
ressort seul maître d’une dérision de 
retrait, et ne la ferait pas dépendre 
des caprices ou des - faveurs » de 
Damas. 


Jacques Abouchar est apparu 
à la télévision soviétique 

- De notre correspondant • 


Moscou. - Use courte séquence 
de la « c onfére nce de presse», au 
cours de laquelle Jacques Abouchar 
a été prés en té, le 11 octobre, à Ka- 
boul, « à des journalistes afghans et 
étrangers », a été 1 diffusée, lundi soir 
15 octobre, par la télévision soviéti- 
que. Le Journaliste d 1 Antenne 2, fait 
prisonnier le 17 septembre dentier, 
paraissait en brame D répon- 
dait calmement aux questions po- 
sées, mais ses pr o pos n’étaient pas 
audibles. 



déminent par les Izve süa , le quoti- 
dien du soir soviétique, qui avait 
publié, le 1 1 octobre, une « inter-, 
view» de Jacques Abouchar, ainsi 
que par l’agence afghane Bakbtar et 
carTasa 


illégal » de la frontière et la • coo- 
pération avec la comre-révçdution » 
sont les deux seuls griefs ofTideflc- 
ment retenus contre lui par; un 
pensable afghan, .identifié 
un officier du service de sécurité. 

Tass et. Bakhtar. vont ftygrfiint 
plus loin dans leurs commentaires. 
«// ressort des réponses d’Abou- 
char qu’il avait été chargé de péné- 
trer en Afghanistan afin de nouer 
des contacts avec les bandits et de 
procéder â une collecte dTqforma- 
tiems. notamment celles dent le ca- 
ractère est incompatible avec le mé- 
tier de journaliste ». estime l’agence 
soviétique, citant son homologue af- 


Le journaliste français passera en 
jugement à une date qui ' n’est tou- 
tours cas orérisée. Il est accusé 


d’être entré illégalement en Afgha- 
nistan, ce qu’il ne me pas. B admet, 
également avoir eu des contacts au' 
Pakistan avec des repr ésentants de 
la résistance. Le * franchissement 


L*. affaire Abou c hai» sembè 
développer à deux mveaux 
3*6, fl devrait y avoir ni 

r ■ officiel» au < 

seraient seulement évoqués les 
déià cités, de l’autre, r 
u afghan déc 

français eramnem — r — , — 

toutefois employer dire c tem ent c 


DOMINIQUE DHOMBftÊS. 


CORRESPONDANCE 


La protection des journalfttes en mission périUease 


A4. Philippe Bretton, professeur à 
la Faculté ae droit et des sciences 
économiques d’OrlêanSi nous 1 
adresse â propos du cas de Jacaues 
Abouchar une lettre dans laquelle Ü 
écrit notamment : 

Le sort de Jacques Abouchar (...) 
illustre tragiquement le problème de 
la protection des journalistes, en mis- 
sion périlleuse. 

Cette notion figure pourtant dans 
un traité international, le protocole 
premier de Genève dn- 10 juin 1977, 
dit additionnel aux conventions de 
Genève du 12 août L949 sur la pro- 
tection des victimes des guerres. 

Ce document correspond & une 
initiative française. En 1970, 
M. Maurice Schumann, alors minis- 
tre des affaires étrangères, sensibi- 
lisé par la disparition au Vietnam de 
plusieurs journalistes, ayant été lui- 
même journaliste pendant la se- 
conde guerre mondiale, proposa & 
l’ONU d'adopter un traité interna- 
tional sur la protection des journa- 
listes en mwsrinn périlleuse. Cette 
■ idée fut appuyée par plusieurs Eta ts , - 
I- «pfe la.décisioa de. reunir àGepève 
en 1974 une . conférence diplomati- 
que sur la réaffirma tion et le déve- 
loppement du droit international hu- 
manitaire applicable dans les 
conflits armés internationaux- et non 
internationaux, sur convocation de 
là Suisse, eut pour conséquence 
d’entraîner un transfert de compé- 
tence de l’ONU à cette' conférence 
pour en discuter. Ce qui était à l’ori- 
gine un véritable projet de traité de- 
vait finalement se réduire à un seul 
article, l’article 79, intitulé «me- 
sures de protection des journa- 


listes ». Ce texte établit sans contes* 
tation possible la qualité de 
personne civile au profit des journa- 
listes, interdisant .de les attaquer, et 
leur garantissant en cas d’arresta- 
. tion le droit d’être admis au bénéfice 
de la IV* convention de Genève de 
1949 sur la protection des personnes 
civiles. 

'Mais 3 parait difficile que les au- 
torités françaises puissent fonder 
. leurs démarches en faveur de Jac- 

? ues Abouchar sur ce texte car la 
rance n’est, pas partie à ce traité, 
alors qu’elle vient d’adhérer à l’autre 
protocole adopté simultanément, 
mais qui porte sur les conflits armés 
non internationaux et ne contient 
rien de teL Quand bien même la 
France serait-elle liée par ce mité, 
cela n'aurait qu’use portée limitée 
dans la mesure oû ni l’Union soviéti- 
que ai r Afghanistan ne sont de leur 
côté parties à cet instrument inter- 
national. 

Peut étn% poursuit cependant no* 
tre correspondant, n'est-i] pas inop- 
portun de signalée au moins l'exis* 
, Jencede ce texte, ne serait-ce que 
'pour attester qu’il n'y a pas sur ce 
point de lacune du droit internatio- 
nal 

. Pour avoir eu à défendre ce projet 
français eu 1972, lors d’une confé- 
rence d’experts gouvernementaux 
sur fe droit des conflits armés, l'au- 
teur de ces lignes se contentera d’in- 
diquer qu’à l’époque les réticences 
les plus vives venaient des Etats- 
Unis. On sait lé rôle qu’ont joué plu- 
sieurs reportages impressionnants 
pour rendre la guerre du Vietnam 
.. rmpopulaireaux Etats-Unis (.„). 


AFRIQUE 


Maroc 

La FIDH critique l'attitude des autorités 
à l'égard des grévistes de là faim en prison 


Les autorités marocaines • se re- 
fusent à envisager toute solution 
humanitaire qui permette de sauve- 
garder l'intégrité physique des dé- 
tenus [grévistes de la faim], déjà 
particulièrement atteints au plan de 
la santé ». indique un rapport de la 
Fédération int erna tionale des droits 
de l’homme (FIDH) publié lundi 
15 octobre et rédigé à l’issue d’une 
mission effectuée par un délégué de 
la FIDH, M. Christian Rostocker. 
avocat au barreau de Paris, et un 
médecin membre de l'association 
Médecins du monde, M. Eric Cheys- 
sotu Ils ont séjourné au Maroc du 
30 septembre au 6 octobre, soit 
jusq u’à la veille de la reprise de la 
grève de la faim de vingt-rinq dé- 

tMim J % M — 1 1* *« 


de détenus politiques. Tiras d’entre 
eux sont morts au cours .de cette 
grève, qui a été suspendue le 4 sep- 
tembre à la suite des assurances 
données par les autorités. 

« Les autorisés marocaines se re- 
fusent à prendre position de façon 
officielle, en termes clairs et préris. 

sur la suite qu’ils entendent donner mille pi 
aux demandes présentées par les 'disparus, 
grévistes de la faim ». précise le millier c 
rapport. 

D’autre part, une délégation re- 
présentant plusieurs associations 
marocaines en France a été reçue 
par M. Hubert Vedrine, -conseiller 
diplomatique de M. François Mit- 


terrand, et lui a fait part de la situa- 
tion et de ht santé des. détenus de 
Marrakech. Selon un communiqué 
publié par les «oomités de lutte 
contre la répression au Maroc», 
l'entretien a porté également sur 
- l’aggravation de la répression po- 
litique au Maroc ; le sort des deux 
mille prisonniers politiques: les 
; dont te-nembre avoisine le 
lier de personnes, ainsi que sur 
les atteüttes aux libertés élémen- 
taires [liberté de circulation, 
d'expression] qu’ont subies encore 
cet été les- travailleurs Immigrés en- 
trés au Maroc pour leurs vo- 


letais des prisons de Marrakech, Es- 

saouira et Saiî / le Monde du 9 octo- 

bre). 

Arrêtés Iras des émeutes de jan- 
vier dernier, les condamnés avaient ’ 
observé en juillet et août une grève 
de la faim en vue d’obtenir le statut 


Osman élu président du 
Parlement. - M. Ahmed Osman, 
président du Rassemblement natio- 
nal des indépendants (centriste), a 
été élu lundi 1 5 octobre president du 
Parlement marocain 


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LE CONFLIT SA HARIEN 

Violents combats 
dans le secteur de Zag 


L’armée marocaine a tué 
176 maquisards du Front Polisaria 
au cours dé violents combats 
engagés samedi 13 octobre près de 
Zag, dans le nord du Sahara occi- 
dental, rapporte ce mardi l'agence 

marocaine MAP- 

■ 

Selon l'agence, les maquisards 
sahraouis ont lancé à l’aube one 
attaque contre les lignes de défense 
chérifiennes. Les pertes ma ro caines 
se soit élevées à 37 morts, 

- De violents combats . particuliè- 
rement intenses, ont donné lieu sou- 
vent à des corps-à-corps ... Les forcer 
armées royales ont aussitôt acculé 
les groupements ennemis A battre en 
retraite, abandonnant sur le tanin 
un nombre élevé de morts et de 
Messés, ainsi qu’un matériel nom- 
breux et divers ». écrit MAP. 


Pour sa part, dans un communi- 
qué publié à Alger, te. «ministère 
sahraoui r de l'information » avait 
■annoncé, i le début de * l'offensive 
Çrand Maghreb » et assurait avoir 
«Jtpesü quatre points d’appui des 
forces armées, royales data la cein- 
ture entre Khachbyine et Z’ Mou! 
Niran. au sud-est.de Zag ». Le Foti- 
sario affirme, ce mardi avoir « mis 
hors de combat 29b soldats maro- 
cains, dont 75 tués ». 

L’annonce de cette nouvelle 
offensive intervient après une rela- 
tive accalmie de près' de deux ans» 
marquée par des opérations de har- 
cèlement et quelques violents accro- 
chages tendant à retarda la prolon- 
gation du « mur » en direction 
d’Amgala, an début de cette année. 
Elle survient ««« un mob ayant . te 
vingtième sommet de Î’ÔUA à 
Addis-Abebo. -~‘{AFP.) . v 












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ASIE 


Afghanistan : les résistants de l'an V 


Soja 
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de 


la 

tète, 
tedarîqaes de 


II. — L'influence de l'Iran 


par OLIVIER ROY (») 


par les (retapes 


de gsérilla (/f Monde db 
16 octobre). 

■ ■ 

’t 

Le HezandjeL partie centrale de 
rAfgbanîstan peuplée de chiites (15 
i 20 % de b population totale), esc 
resté eo dehors de la goenre. depuis 
que le gouvernement central en a été 
Chassé en 1979. li a été administré 
jusqu'en- 1982 par un conseil, finira,' 
rassemblant le c h argé et certains 
notables, auec-ft^a tête ML-Sayyad 
Bebcshti pour les affaires. politiques 
et M. Sayyad .ragfaa pour les ques- 


dizaines de milliers de jeunes 
Hazaras .partis .travailler, en Iran. 
Tout lé proWèine est de savoir s'ils 
vont réussir à s'implanter dura Mo- 
ment dans une 
tradhkn&liste. 


sur pied un véritable petit gouvenie^ 
meut centralisé doté d'une bureau» 


Très vite le pouvoir lut. accaparé 
par la caste des sayyad. de sc endants 
supposés du Prophète et dont 
l'influence a toujours été très, grande 
au Hazaradjat. Ce groupe a manoeu- 
vré habilement pour se débarrasser 
de ses rivaux : en 1980, 3 s'appuie 
sur les éléments radicaux et pro- 
kbomemistes pour marginaliser les 
arbâb, proprié ta ires fon ciers souven t 
plus libéraux que le clergé ; en 1982, 
c'est un renversement d'alliances; la 
shunt tente d'éliminer les khomeî- 


mstes eu renouant 
les arbdk Le tableau se c o rs e on 
peu plus quand oosaitque les inter- 
médiaires entre la skura et le monde 


m m m 

Toujours est-îl qu'eu 1982 les 
groupes khomemistes se sont mStai- 
r e ment opposés 1 b'dfcwradosc les 
pratiques autoritaires méconten- 
taient la' paysannerie. Après deux 
ans de fluctuations diverses. 
Tannée 1984' an h conquête des 
deux tiers du Hazaradjat par les 
Jcbomcinistes seuls demeurent 
Nawiir, ffcf de Jagbn, ainsi que la 
bordure orientale 4u Hazaradjat 
dominée par le petit mais dynazzû- 

q||g llaoeVaC^ âalumî 


L'arrivée des khotaeinîstes, dont 
les troupes sont jeunes et éduquées, 
entraîne une véritable révolution. 
Disciplinés et honnêtes mais sco- 
laires et dogmatiques, les kbomeë- 
nistes se faiwàir dans une - révolu- 
tin culturelle » h leur manière: 
écoles et bibliothèques s'ouvrent 
dans les bazars, et des mee tings très 
politisés, oh Ton condamne aussi 
bien b France et les Etats-Unis que 
l'URSS, se tiennent toutes- les 


Moiaiisdechoc 


- An bazar de .Gbujsr, près de 
Jaghori, le parti Nasr & ouvert une 
bibiiotÛqne où Fon trouve un rayon 
enfants (avec plus de contes et 
légendes que -de propagande) et un 
département femmes, ce qui- en dît 
long sur révolution des mentalités. 
On. rencontre souvent, dans dès vil- 
lages perdus en pleine montagne, de 
jetôûs mollahs de choc, récemment 
formés en Iran et dont le niveau 
intellectuel tranche per rapport an 
conservatisme borné de leurs aînés. 
On voit .aussi des Afghans qui ont 
passé plusieurs années parmi les 
Gardiens de la révolution eu Iran 
revenir comme cadres du mouve- 
ment. En, oc moment 'même, des cen- 
taines de jeunes Hazaras se battent 
sur le fiOBtt irakien : et 3 n'est pas 
rare de voir affiché sur la mosquées 
de village un appel à la commémora- 
tion de la mort d'un « martyr » 

tombé sur ce front lointain. 

■ 

Le Hazaradjat a toujours prati- 
qué le mimétisme envers l'Iran ; les 
mêmes auberges qui affichent 
aujourd'hui le portrait de Khomeiny 
exhibaient celui du shah B y a dix 
ans. Lé clergé chiite était formé à 
Qom ott ft Kerbala en Irak; depuis 
b guerre entré l'Iran et l'Irak, il est 
e x c l us i vement formé â Qom. On sait 
qne ce cierge est bien plus hiérar- 
chisé que son équivalait sunnite; 
l’esprit de corps y est très fort. La 
mollahs chiites (T Afghanistan gar- 
dent un contact étroit avec leurs pro- 
fesseurs iraniens,: et bien des cli- 
vages politiques A l'intérieur de b 
communs axé bazars s'expliquent 
pur les rivalités entre tes différents 
mojtahed (professeurs habilités A 
pratiquer l'effort d'interprétation} 
iraniens, voire irakiens par disciples 


dehors du Haz ara d j at. sor te fron- 
tière iranienne, tes petits groupa 
chûtes équivalais sont appelés Hez- 
bultah, comme le groupe de Qariie 
manchot A Héraz. Une autre organi- 
sation hazara beaucoup plus 
ancienne est le Nasr, formé surtout 
d'anciens étudiants militants depuis 
l’époque, du roi Zâher. SS le Nasr se 
réclame du kbcmeiusme, 3 se vent 
strictement afghan et refuse l’inté- 
gration aux pasdarans. Des tentions 
sont apparues entre le Sepah et le 
Nasr, et celui-ci semble amorcer une 
ouverture en direction des groupa 
plus m od ér és et du Pakistan. 

' L'Opposition aux k h o me inist a est 
très hétérogène : on y trouve tes 
débris de. b skura, la notables tra- 
ditionnels et un parti qui se réclame 
aussi de b révolution islamique, 1e 
Harakatrc islami, qui voit sa cote 
monter (A ne pas confondra avec son 
quasi-homonyme sunnite, le 
Harakat-6 enqelâb e islami). Dirigé 
par te plus prestigieux chef religieux 
chiite afghan vivant, cheik Assef 
Mdhseaï, ancien dfcdpte de Tayatol- 
bh Khuy, te Harakat-é islam! est le 
seul parti chiite â ne pas être exclu- 
sivement hazara (son chef est pach- 
toone). D recrute aussi bien dans tes 
minorités chiites urbaines que dans 
1e pourtour du Hazaradjat, où 3 est 
bien implanté. C’est, depuis deux 
ans, le real parti chiite A se battre 
réellement contre tes Soviétiques. Il 
collabore étroitement avec le 
Jamiat, dont b structure et le recru- 
tement sont .similaires côté sunnite. 


Pas de confro n ta tio n 
avec l'URSS 


Y a-t-il une politique irametme 
cohérente par rapport A l’Afghanis- 
tan, et quels sont tes risqua de 
confrontation entre tes éléments tes 
plus pip-iraniens et tes Soviétiques ? 
L’ntipficattofl de Tfran aux côtés de 
b résistance afghane est de plus en 
plus grande: les armes sont déser- 


te paysannerie reste 
Tidéotogie, mais tes 
recrutent aisément 


A 
s 
les 


. Mais, même A l'intérieur de b 
mouvance kbomeiniste, 3 y a des 
dissensions évidentes, qui semblent 
refléter tes. luttes de tendances en 
Iras. L’organisation b plus puis- 
sante, et b plus récen t e, est te 
Sepah-é pasdarans, formé sur te 
modèle des Gardiens de b révolu- 
tion, dont die a pris le nom : elle est 
intégr ée de fait A l'organisation ira- 
nienne. Arma et entraînement sont 
fournis par l'Iran, et Faction est 
di recte me nt supervisée par f état- 
major des pasdarans iraniens. En 


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ritoïre iranten,-et tes groupa chiites 
reç o ive nt directement des livraisons 
d'armes légères. D'autre part, on 
constate un raidissement de l'Iran 
par rapport A l’URSS, dont la 
presse, depuis un an et demi, 
dénonce avec virulence la « ingé- 
rences » ‘ iraniennes sur b frontière 
afghane ; l'imam Khomeiny est 
ouvertement critiqué par b presse 
deXabooL 

Cependant, b question afghane 
reste secondaire, pour tes Iraniens, 
par rapport an conflit avec l’Irak, et 
il n'est pas question de s’investir 
dans mot confrontation même indi- 
recte avec nJnioD soviétique. Ce qui 
intéresse T Iran, c’est surtout le 
contrôle des minorités A 

l'extérieur du pays. Tout se passe 
comme ' si tes dirigeants de b révolu- 
tion islamique considéraient que 
cette- révolution s'adresse a priorité 
aux chutes, qui sont l'objet essentiel 
de leur propagande. Cette iranisa- 
tion de b minorité chiite passe donc 
par une « révolution » qui n’est pas 
seulement idéologique 3 est & b 
mode, chez tes militants hazaras. 
d'adopter l'accent et b tenue ira- 
niens (treillis et barbe de quelques 
jours). 

(*) Chercheur an CNRS. 


A court terme, cette volonté de 
privilégier b révolution interne par 
rapport A b lutte contre tes envahis- 
seurs dresse tes khomewistes contre 
b plupart da partis de b résistance, 
tant chiites que sunnites. 
L'influence iranienne contribue 
ainsi, pour 1e moment, A brouiller tes 


Mais dans 1e long terme, la 
choses sont moins évidentes. Quelles 
que soient tes ambiguïtés du mouve- 
ment kbomeiniste,. 3 a deux atouts 
par rapport i l'ancienne direction de 
b skura : 3 offre une idéologie et 3 
dispose de cadres. Le dynamisme du 
mouvement est un obstacle A bstra- 

s ■ 

tégie soviétique, qui mise sur la las- 
situde de la population et sa dépoliti- 
sation. L'inquiétude da Soviétiques 
se marque par b virulence récente 
de leurs atta q ua contre tes groupes 
prokhomeinistes. même si A court 
terme ils profitât de b paralysie du 
Hazaradjat. Si Texpansibn des mou- 
vements radicaux se confirme et si 
-l'Iran parvient A en garder 1e 
contrôle, 3 lai faudra faire un choix. 
Ou bien une sorte de république 
autonome chiite se crée dans te 
Hazaradjat et établit un modus 
vivendi usée 1e régime de Kaboul, ou 
bien l’Iran va se trouver de plus en 
plus impliqué dans 1e conflit afghan, 
ce qui ne manquera pas de modifier 
le rapport de força en faveur de b 
résistance '(et a faveur da chiita A 
l’intérieur de b résistance). 

De toute façon, 3 est inévitable 
que Tlran entre tôt ou tard dans te 
jeu,' ne serait-ce que par nécessité 
géopolitique, donc indépendamment 
da questions d'idéologie, même si 
ce changement est conditionné par 
b fin du conflit avec l’Irak et par 
des modifications dans tes sphères 
(Erigeantes. Le Pakistan, 'qui se sent 
très isolé, n’est d'ailleurs nullement 
hostile. A. ce retour de Tlran sûr b 
scène, qui briserait ainsi 1e face- 
A4ace.de plus a plus tendu entre 
lmmême et l'URSS, appuyée par 
l'Inde. Le paradoxe est donc que, au 
moment où 1e principal soutien de b 
résistance, 1e Pakistan, se pose 
ouvertement b quation d'un règle- 
ment politique, un autre protago- 
niste se profile A l'horizon, autre- 
ment plus redoutable pour la 
Soviétiques. Le risque est que b 
résistance soit exsangue lorsque 
l'Iran se décidera A b soutenir plus 
ouvertement. 


FIN 


LE MONDE — Mercredi 17 octobre 1984 — Page 7 

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Page 8 — LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 • 



LES TRAVAUX DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE 


l-L- 


L'ouverture de Se discussion budgétaire 


La fenwâoa da projet de loi de finances 
pour 1985 denit commencer nsnfi 16 octobre 
à 16 heures à r Assemblée nationale. Le débat 
b udgétaire sera l'occasion, pour les députés 
c ommunis t es qtd jugent ce projet de b mjgrt 
« marnais », de concrétiser par un vote la 
situation nouvelle dans laquelle Üs se sont 


M. Parfait Jans, dépoté communiste des 
Hants-de-Seiiie et membre de la coomsdH 
des finances de P Assemblée nationale, a déjà 
fiât savoir (le Monde daté 14-15 octobre) qne 
le groupe communiste s’abs tiendra it nraisem- 
Mahtemert lors de la première lecture et ne 
dëtennmerah sa position définitive qu’à la fia 
des navettes parlementaires. Les dépotés 


ne sont pas les seuls parlemen- 
tâmes de gauche à manifester quelque réti- 
cence à l'égard de ce projet de budget. 

Si au sein dagrmpe parlementaire aoria- 
fiste le projet n’est pas global e m en t contesté 
(une fols réglée la q ue s t ion du prélèvement de 
3 milliards de francs sur les « rances de FEtat 
aux collectivités locales), le président de la 
coanêssM» des fmanres de P As sembl ée, 
M. Christian Goux, tant comme le CERES, 
notamment par la voix de M. Jean-Pari Plan- 
cton, dépoté de Paris et membre de fat comtefe- 
shm des finances, réfute la logique de la baisse 


tare), se prononoe pour mee firritation du défiât 
budgétaire à 140 ndffianb de francs (en francs 
courants), et ce pw cinq ans, M- Plancton» 
l'entretien qnH nous n accordé, préconise 
sup plé m e n t de déficit bndgé- 
de relance des 


En revanche, alors que M. Corne, dans un 
entretien avec le Pont (numéro du 15-21 octo- 


M. Plancton, qn£ «mit déjà constaté, Ion 
des journées par lemen taires du PS {le Monde 
du 29 septembre), que ce projet de budget 
représente une «panse» dans la fade des 
socâftstw pou la jnstke sociale, émet ici des 
réserves sur r efficacité prop re m e n t économi- 
que dn projet de budget. 


J.-L. A. 


M. Planchou (PS) : il faut accroître le déficit du budget 

pour soutenir l'investissement 


La réforme du droit des f milites 


L’Assemblée nationale, lundi 15 
octobre, a adapté en deuxième lec- 
ture les projets de loi, en provenance 
du Sénat, relatifs au redressement et 
à la liquidation judiciaire des entre- 
prises et aux administrateurs judi- 
ciaires, manda taires-Bquidateun et 
experts en diagnostic d’ entr epri se 
(Je Monde des 7, 8-9, II, 12, 
13avrflet7,8, 10-11, 14juis). 


Ces deux projets r eprésentent le 
deuxième et le tromènie volet de h 
r éfo rm e du droit des faillites enga- 
gée par M. Robert Baxfinter, minis- 
tre de la justice; Dans les deux cas, 
socialistes et communistes ont voté 
pour, l’ o ppo si t io n, représentée pen- 
dant tous les débats par une seul dé- 
puté, M. Serge Charles (RPR, 
Nord), choisissant l'abstention. 


• Le projet de budget pour 
1985 est présenté par M. Chris- 
tian Pierret, rapporteur général. 


comme inspiré avant tout par un 
i’ejfica, 


souci d’efficacité économique. 
Quel est votre sentiment à ce 
propos ? 

- Globalement, je crains que 
l'effet récessif, dû à la réduction des 
dépenses, soit plus fort que la dyna- 
mique de consommation qui devrait, 
normalement, résulter de la diminu- 
tion des charges. 

» A priori les ménages les plus 
thésaurisèrent une part des dis- 
ponibilités qui ne leur seront ras 
prélevées et les entreprises cherche- 
ront, en cette période de basse 
conjoncture, à conforter leur trésore- 
rie. Au surplus il ne faut pas sous- 
estimer le risque pervers d’une 
relance d’importations de produits 
de haut de gamme. 

» Fondamentalement, ce sont les 
financements des activités d’avenir 



méats financiers publics concernant, 
par exemple, la filière 


électronique 
ou k plan productique prennent du 
retard. Celles Q y aura en 1984 un 
sursaut encourageant de l’investisse- 
ment industriel, et ce en bonne par- 


tie grâce à l'effort réalis^par le sec- 


teur public concurrentiel. Mais U 
faudrait faire plus pour compenser 
d’ici à la fin de la décennie le désin- 
vestissement qui s’est creusé de 
1973 â 1982. 

» Bref, il faudrait que ce budget 
suscite une impulsion spécifique; 

- Sous quelle forme? 

— il n'y a qu'une solution. Moins 
réduire les dépenses que les recettes 
et consacrer cette marge de manœu- 
vre à financer r investissement pro- 
ductif dans les branches prioritaires. 


Au vu des objectifs à atteindre, c’est 
budeétt 


un effort budgétaire d'un ordre de 
grandeur de 15 milliards de francs 
environ qui serait nécessaire pour 
allouer des dotations nouvelles aux 
entreprises nationalisées dans les 
secteurs d'avenir, accroître les aides 
et les crédits industriels bonifiés qui 
stagnent, notamment au profit de 
plans sectoriels comme la producti- 
que, la machine-outil, et conforter 
egalement les capacités du Fonds 
industriel de modernisation. 

» L’économie française est 
aujourd'hui enfermée dans un 
régime de croissance ralentie, infé- 
rieure pour les années à venir à celle 
de ses principaux partenaires. Ce 
qui ne lui permettra pas de surmon- 


• Le groupe dé la Gauche démo- 
cratique réadmet les sénateurs 
MRG. - Les douze sénateurs radi- 
caux de gauche rat rejoint le groupe 
de la Gauche démocratique que pré- 
side M. Jacques Pelletier et qu'ils 
avaient quitté, en mai dernier, pour 
constituer celui du Rassemblement 
démocratique, en vue de soutenir 
aux élections européennes la liste 
ERE conduite par MM. Stirn, La- 
kndc et Doubin. Le Rassemblement 
démocratique avait disparu au dé- 
but du mois (le Monde du 5 octo- 
bre) du fait du départ de l'un de ses 
quinze membres (chiffre minimum 
pour créer un groupe au Sénat). 
M. Pierre Jeambrun (UDF-RAÛ, 
Jura). 

Transfuges du groupe socialiste 
au Rassemblement démocratique; 
M. Marc Plantegenest (Saint- 
Pierre-et-Miquelon) s'est de nou- 
veau apparenté au PS, tandis que 
M. Gilbert Baumet, président du 
conseil général du Gard figure 
parmi les non-inscrits. 


• Les rapatriés et l'Algérie. - 
M. Jacques Roseau, porte-parole du 
RECOURS, reçu à PElysée par la 
conseillère du président de la Répu- 
blique chargée des questions de 
rapatriés, a souligné, avant le voyage 
que doit faire M. Mitterrand à 
Alger, • la situation angoissante 
des Français d'Algérie bloqués sur 
leur terre natale 

A propos du trentième anniver- 
saire du début de la guerre d’Algé- 
rie, le 1* novembre, il a souhaité que 
* la sensibilité des Français d’Algé- 
rie ne soit pas heurtée par des com- 
mémorations tendancieuses ou 
maladroites ». 


r 






ter son handicap de compétitivité 
globale, à moins que l'effort d'inves- 
tissement soit intensifié. Et seule la 
politique budgétaire peut assurer et 
orienter rapidement cet effort è par- 
tir d’un supplément de déficit. 

• Dans l’état actuel des choses, Q 
y a an déficit budgétaire subi, qui 
s’alourdit présentement à cause des 
mauvaises rentré e s fiscales dues au 
faible niveau d'activité. C'est l'illus- 
tration du cercle vicieux qu'il faut 
justement rompre, non par de nou- 
velles économies budgétaires qui 
contribueraient à accentuer l’effet 


- On peut financer ce supplé- 
ment de déficit sans alourdir pave- 
ment la dette politique en plaçant 
auprès des banques qui ont des 
capacités d'emplois actuellement 
disponibles desoons du Trésor an 
taux de (Inflation. En contrepartie, 
les banques se verraient accorder 
une sortie conditionnelle et sélective 
de l'encadrement et pourraient pro- 
fiter de l'instauration progressive 
d’un système de réserves obtiga- 
remunérées. 


de notre tissu productif, pourtant si 
nécessaires è sa modernisation. U est 
significatif è ce propos qu’avec la 
croissance, cette année, de l’investis- 
sement industriel s’éloigne la père* 
pective d'un rétablissement rapide 
de la commerciale. C’est 

sum doute 1e prix à payer pour un 
développement ultérieur plus auto- 
nome.» 


M. Charles s’est demandé, â 
propos du texte sur le redressement 
et la liq ui d a ti on des entrepri ses, si ce 
projet « conçu dans l’euphorie de 
rétat de g/rôce [et en partant] les 
stigmates („), dentier de ta grande 
vague de réformes socialistes, m de- 
vrait pas faire lui aussi l’objet d'une 
certaine autocritique ». ML Charles 
a donc demandé à M. Badinter (Tac- 
cepter «de le remettre à l’étude. 


miques. 


- Le CERES n'a certes 
jamais accordé de valeur écono- 
mique à la norme d'un déficit 
budgétaire égal, au plus, à 3 % 
du PIB. Mais la France peut-elle 
vraiment prendre le risque d’un 
déficit budgétaire accru, avec les 
conséquences que ce/a suppose, 
notamment sur le poids de la 
dette publique ? 


• n y a, en outre, une marge 
financière, limitée mais réelle, que 
l'on pourrait sensiblement accroître 
sans aggraver la dette publique, ça 
act ualisant et en réévaluant les dis- 
positions de la lot Giscard de 1973 
sur les avances de la Banque de 
France au Trésor qui sont nuDes 
aujourd'hui. 

» Quant aux effets sur le com- 
merce extérieur, U est vrai que tout 
effort d'investissement industriel se 
traduit par des importations accrues 
de biens d'équipement profession- 
nels. Ce sont les manions manquants 


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\ ..... 


éventuellement utile retirant provi- 
soirement de rendre du Jour, afin 
d’en revoir l'équilibré général *. 
M. Badinter « répondu : « Ce -texte, 
doit (~.) connaître réprouve de la 
réalité pour pouvoir être reconsi- 
déré et il ne saurait être question de 
le retirer. Les milieux économiques 
attendent que soit enfin, remplacée 
la législation obsolète, làùêe en. ri- 
gueur par l'ancienne majorité. 


Auparavant, ML Gérard Gouzes 
(PS, Lot-et-Garonne), rapporteur 
du pro je t pour la conifflMSifm des 
tais, avait souligné que le texte « n'a 
pas vu son économie générale modb- 
fiée par le Sénat », et avait invité 
l'Assemblée à adopter, dans, le texte 
de la Haute Assemblée, plus d'une 


les , deux Assemblées m'avaient pas 
des dés ac co r ds fondamentaux », 
En revanche»! la. plupart des modxS- 
cafiom de fond introduites par le Sé- 
nat. rat été écartées. Les députés 
ont, notamment, rétabli Pautomati- 
cité de la procédure simplifiée pour 
les e n tr e p ri ses de moins de 50 sala- 
riés. 


Le second texte, qui s up p ri me la 
profession de syndic, a, lui aussi» été 
rétabli, pour l'essentiel dans les dis- 
positions votées par les députés en 
première lecture. . . 


L’Assemblée a enfin adopté, es 
première lecture,- l'opposition 
s'étant pas représentée dans l'hémi- 
cycle au ma rn ent du vote, un projet 
de loi (modifiant l'ordonnance xe 58- 
1352 du 27 dé ce mbre 1958) sur la 
domiciliation des entreprises. Ce 
pro j et a pour but d'alléger tes obli- 
gations de domicOiatioa auxquelles 
sont soumises tes entreprises nound- 
Iraient créées. ... 



U CINQUANTENAIRE V 
DE LA MORT DE POINCARÉ 
CÉLÉBRÉ PAR 
M. GISCARD D'ESTAHG 


M. Valéry Giscard <f Est&ing, 
député UDF du.Puy-de-Dômo, a 
participé, lundi 15 octobre, à un 
m dîner choucroute <* offert par la 
fédération: de la Meuse, du Parti 
républicain à Sampigny, oh Ray- 
mond Poincaré est mort il y. a cin- 
quante ans. 

- L’ancien chef de l'Etat a retracé 
la car ri ère de celui qui, né h Bar- 
te-Duc en 1860, fut président de la 
République de 1913 . à 1920, puis 
sénateur et plusieurs fois président 
du conseil entre 1922 et 1929. 

D a ajouté : « Comme Raymond 
Poincaré, j'ai été président de fa 
République. Comme fui, je reviens â 
l’assemblée parlementaire dont 
fêtais issu. L'analogie peut-elle 
aller phu loin? 

» Laissons IA ces jeux qui igno- 
rent le boulevers em e nt des époques 
.et le profond changement des Insti- 
tutions :■ L’important, aujourd'hui, 
ce ne sont pas les personnes mais les 
problèmes à résoudre 

> L'obsession de l'élection 

dehtielte pervertit le débat politique 
en le centrant sur âeytdnes compéti- 
tions de personnes, alors que des 
problèmes aussi obsédants que le 
chômage et l'appauvrissement delà 
France frappent quotidiennement à 
notre porte. Assez de questions de 
personnes, place enfin, aux idées et 
eux solutions. » 


Le nouveau député, a continué : 
* La création de nouveaux emplois 
n’aura lieu que ri notre machine 
économique redémarre. Pour celai 
l’union doit se faire autour de la 
volonté de redressement. Sans un 
rassemblement de toute l'opposi- 
tion, il sera Impossible de faire face 
aux échéances, de gouverner et de 
redresser le pays. » 

Selon. M. Giscard d’ Es tain g. 


l'option à proposer, aux Français 
xlibéraliSi 


est celle d'un libéralisme-clair et net 
adapté aux réalités économiques et 
humaines des temps modernes», 
• Urçlofi et libéralisme, sont donc, 
pour l’ancien président, • les dés du 
choix à venir des Français.» 



Traduction 
du texte inséré 
ci-dessous: 

/ 1 - . 


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c La dame de fer 

est-elle à l’abri 
des bombes 


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LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 9 




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LE DÉBAT AU SEIN DE LA GAUCHE 


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Contradictions 

De queflss perspectives de 
pouvoir cSspose te Parti commu- 
niste ? R n'en a (Rus depuis qu'l 
a quitté (e gouvernement, 
estime M. Lionel Jospin. La 
direction du PCF veut c battra la 
droit e#, mais refuse de gouver- 
ner à gauche parce' qu'elle 
affirme que les soda&stas ont 
trahi, te constat du premier 
secrétaire du Parti socteSsta est 
fort ennuyeux pour une forma- 
tion politique qui s'inscrit tco- 
jours dans la Bgne de conquêt e 
du pouvoir par des voies démo- 


SUR EUROPE 1 


Il en tire etgourd'hid une 
conclusion, la même qu'en 
1977 lorsque avaient été rom- 
pues les négociations sur 
l'a ctual i sa tion du programme 
commun : le PCF, par son com- 
portement, prend le risque de 
la is ser le champ Ebre au seul 
autre choix possible, la cfeoitB. 

Il est difficile, dans ces condi- 
tions, dV exorciser ta peur de 
l'échec », entreprise dans 
laquelle M. Jospin s'est enga- 
gea le week-end damier lors 
d'un séminaire qui pétrissait tes 
premiers secrétaires fédéraux de 
son parti. Il ne faut pas t poser 
de façon dramatique te pro- 
blème de 1986 », drt-iL Ce 
souci répond apparemment à 
celui exprtané par te président de 
la République, qui traits, w un 
mode plaisant, d’un « autre scé- 
nario possède a et qui envisage, 
sans se démonter, que r alter- 
nance réussie en 1981 puisse se 
reproduire, en sens inverse, à la 
prochabie occ a sion. La socte- 
Itemat, remarque M. Jospai est 
une a perspective historique». 
De cela, ta direction du PCF est 
bien d’accord, même s'il ne 
s'agit pas du même soctafisme 
et même si, au .dre de Mr B ta r- 
man, eHe ne s'inscrit pas dans 
une e logique de l'échec ». 

C'est bien 1 a première fois 
depuis le début data V* Républi- 
que qu'un pouvoir et ceux qui te 
soutiennent dédramatisant tas 
échéances nation ales auxquelles 
ils devront faire face. Cette 
technique nouveda méritera . 
d'être p ublique ment exp li q uée. 
faute de quoi efls risque de pro- 
voquer des effets démobîBsa- 
teurs dont les socialistes, à 
l'évidence, n'ont pas besoin. 

D'autant qu'elle est an appa- 
rence oontradctoire avec tout te 
mal que M. Jospin pense de la 
droite et de ses chefs de file. 
Ces derniers sont, selon lié, 
engagés sur une pente qui tes 
conduit à abandonner leurs 
perspectives d’action telles 
qu'elles ont été inscrites dans 
l'histoire à la L&ératîon. La- 
droite, affame M. Jospin, gér ai t 
à droite des s t r uc turas héritées 
de la gauche — planification, 
secteur pub&c. Sécurité sociale 
— sous la direction d'un 
homme, te général de Gaude, 
e qui a été i la tête d'un mouve- 
ment progressiste*. La droite, 
selon lui, revient à ses rvraiss 
valeurs*. Celles cqur se sont 
épanouies sous le pétakésme et 
dans la collaboration». 

L'analyse n'est pas nouveda. 
Sla avait été développée lors 
d'une réunion du bureau exécutif 
du PS, en janvier 1983, et, à ta 
même époque, M. Pâté Quilès 
affirmait que le programme éco- 
nomique et social du RPR, 
ramené des Etats-Unis dans tes 
bagages de M. Chirac, est sis 
plus à droite jamais élaboré 
depuis Vichy ». 

Cela rappelle l'époque où 
M. Jacques Chirac divisait te 
monde politique français en 
e vichystes * et etéststants», et 
classait M. Giscard d'Estaîng 
dans te première catégorie. Le 
evk h ysme», pou* hé, c'était la 
soumission. Pour la gauche, 
c'est aussi 1 a revanche de te 
droite sur tes r désordres* du 


Comparer un comportement 
po&tique actuel à cehë du maré- 
chal Pétain, c'est une fameuse 
injure, une cto celles qur limitent 
le débat politique, te crispent 
otitrandèrament et sont_ por- 
teuses de contradictions. Fsut- 3 
vraiment dé dra ma tis er 1986 si 
la France court te risque d'être 
dominée par les cwfcurs» de ta 
e collaboration»? 

JEAN-YVES LHOMEAU. 


M. Rterman dénonce b « concentration (tes pourras 
au plus haut niveau de l'Etat» 


« M. Barre est un élément de désordre » 

affirme M. Jospin 

M. Lionel Jospin, premier secrô- qui est en train de se passer sous nos à-dire sur tes fondements mêmes dt 


Imité de rémission de Jean- 
Pierre KUrwhhach, «Découverte», 
sur Europe 1, te lundi 15 octobre, 
M. Chartes Fîtennan, membre ds 
secrétariat du comité central do 


a confirmé qu’il avait eu, eu 1983, 
riute&tioo de quitter te gouverne- 
ment. M. Fïtermau a précisé que 


avec la prép arati on dn budget pour 
1984, et que, finalement, te « dis- 
cussion » avec le pramer ministre et 
avec le président de 1a République 
avait « permis d’aboutir à une solu- 
tion acceptable». 

M. Fîtennan a exprimé sa solida- 
rité avec ceux dont les espoirs ont 
été déçus depuis 1981. •Moi. per» 
somelhmem. je n’ai pas été déçu : 
je n’avais aucune illusion», aU-il 
dit M. Fîtennan a souligné la • con- 
centration des pouvoirs au plus 
haut niveau de l’Etat » sons 1a 
V* République. « Le président de la 
République, a-t-il dit, est amené à 
décider d'un nombre incalculable de 
dunes (— ) de presque tout; le pre- 
mier ministre ne décide que de ce 
que le président de la République 
hd déligue (~) ; les ministres, sauf 
peut-être celui de l’économie et des 
finança (—), ne jouent pas un ride 
politique suffisant. Quant au Parle- 
ment, ses pouvoirs sont presque 
réduits à rien du tout ; cela relève 
du faux semblant » . 

Selon M. Fîtennan, « une des rai- 
sons de l’échec qu’on peut constater 
(_) est que l’on ne peut pas s’atta- 
quer à des difficultés aussi grandes, 
mettre en œuvre les réformes pro- 
fondes qui sont nécessaires si on ne 
fat pas appel aux gens (—), si an 
ne mobilise pas les forces lèves de ce 
pays ». •Or, a-t-il ajouté, il faut 
bien constater que les institutions ne 
vont pas dans ce sens et que la pratir 
que institutionnelle n^y] va pas non 
plus. » L’ancien ministre s’est 
décl ar é d’accord avec « Vidée d’une 
sorte de président arbitre », qui 
■ laisserait au gou v erne men t le soin 
de gouverner ». • Il faut une démo- 
cratisation des institutions ». a dû 


« La majorité? Pas (Hüstoirts : à 
partir du moment où nous n'avons 
aucune responsabilité dans la direc- 
tion, la gestion des affaires de ce 
pays, nous ne sommes pas dans la 
majorité ». a affirmé ML Fherman. 
H a ajouté : « Cette politique est 
mauvaise, et la France perdra avec 
cette politique. Le courage (~) 
c’était de s’attaquer aux privilèges 
f._j qui fout la crise actuelle f-j. 


Réuni s en sém inaire 

LES SOCIALISTES VEULENT 
«CASSER LA LOGIQUE 
DE L'ÉCHEC » 


dn PS se sont réunis en séminaire & 
huis dos dans 1a région parisienne, 
dn vendredi 12 octobre au dimanche 
14 octobre. 

M. Bertrand DetenaS, membre dn 
secrétariat national du PS, chargé 
des fédérations, qui rendait compte 
des travaux de ce séminaire lundi 
25 octobre, a indiqué qu’au entra de 
cette réunion « sans précédent », les 
socialistes ont « recherché les 
moyens <V améliorer V efficacité du 
PS, et probablement aussi de le mo- 
derniser». Ce sémi n aire a permis 
aux socialistes de • casser une es- 
pèce de logjque de V échec ». Selon 
M. Delanoë, ■ Ü y en avait besoin ». 

M. Lionel Jospin, premier secré- 
taire du PS, a ouvert les travaux en 
proposant une réflexion amour de' 
six questions : les élections de 1986 ; 
l'identité dn PS est-elle aujourd'hui 
en canse? Quel type de rapports 
avec te gouvernement d’ici à 1 9S6 ? 
Comment rassembler Popnaon pour 
gagner? Comment rassembler les 
militants ? Qu’attendre de h direc- 
tion du PS ? 

M. Delanoë a admis que tes mïlî- 
tsnts socialistes las de « prendre des 
coups dans la gueule », ont parfois 
la tentation de se taire. 


LA RÉVOLUTION INFORMATIQUE 



Nous étions prêts à le faire. C’est 
parce qu'on n’a pas vendu le faire 
qu’U [nous] a fallu partir. » 

• La victoire de l’opposition? On 
verra en 1986. (ht n’y est pas », a dit 
M. Fîtennan. H a précisé : « Nous 
ne nous situons pas dans une pers- 


a affirmé qu’« Il n’y a pas de que- 
relle d’hommes » an son dn PCF. Il 
a ajouté : « Accuser Georges Mar» 
chais des difficultés que le Parti 
cornait actuellement, ce serait vrai- 
ment un peu facile. » Après avoir 
souligné les « grandes qualités » de 
M. Marchais, M. Fiterman a 
affirmé que te secrétaire général 
dn PCF « est aussi un novateur : 
c’est lui qui a dirigé toutes les évo- 
lutions de la politique du Parti 
depuis dix ans». 


bre, lors de l’émission de Franco- 
Inter « Face an publie », a déclaré, à 
propos de M. Raymond Barre : 
> M. Barre est un élément de trou- 
ble et de désordre dans la vie politi- 
que française C’est un homme qui 
aime apparaître comme un modéré, 
comme un homme d'ordre, et ce 
n’est pas la réalité de sa position. 
(...) Ce n’est pas un konune au- 
dessus des partis, puisque, actuelle- 
ment, ses partisans sont engagés 
dans une bataille furieuse pour ten- 
ter de contrôler l’UDF. (...) C’est 
un homme qui veut créer un peu 
d'instabilité dans le système politi- 
que français. • 

M. Jospin, qui a affirmé que ■ la 
plus grande transformation de la 
France actuellement • n’est pas la 
transformation de te gauche mais 
celle de la droite, a expliqué : 

« Depuis 1958. la droite au pou- 
voir a géré à droite une France faite 
par la gauche. Cette France a été 


txans *' dans les années 1944-1946, lorsque' 


yeux, (—) c’est que la droite est en 
train d'ajfirmer qu’elle veut gérer à 
droite une France de droite, une 
France fondée sur ses principes 
(.-.). Tout ce qu’écrit la droite 
actuellement sur la remise en cause 
de l’Etat, de soit rôle dans l’écono- 
mie, sur la remise en cause des 
valeurs d’égalité et de solidarité 
pour prôner le libéralisme et l’indi- 
vidualisme à tout crin, tout ce 
qu’elle dit sur l’école, la remise en 
cause de l’école publique, tout cela 
fait que la droite française (...) me 
parait une droite régressive (-.}. 
D’une certaine façon elle remonte 
l’histoire à reculons. Elle retrouve 
une tradition de droite qui est la 
tradition de la Restauration et elle 
revient, dans certains domaines, à 
ce que sont les vieilles valeurs 
conservatrices, notamment celles du 
pêtmnisme. Et même quand il s'agit 
de l’école (~). elle revient, à la 
limite, avant même 1914. c'est- 


à-dire sur les fondements mêmes de 
la république en France. » 

Le premier secrétaire du PS a 
ensuite évoqué les relations de son 
parti avec le PC pour affirmer : « Le 
principe de la discipline républi- 
caine ae l’union (...) derrière le can- 
didat de la gauche le mieux placé 
reste pour les dirigeants du Parti 
socialiste (...) une nécessité abso- 
lue. » M. Jospin a ajouté : * Nous 
craignons que la seule alternative 
politique que puisse présenter le 
Parti communiste au monde du tra- 
vail ne soit le retour de la 
droite (...). Vous ne pouvez pas 
avoir, vous, dirigeants du Parti 
communiste, une perspective de 
pouvoir qui vous soit propre, » 

Enfin, à propos de la réforme 
électorale, M. Jospin a indiqué : • Je 
ne pense pas qu’on puisse dire que 
la position du PS est la proportion- 
nelle intégrale, mais c’est une pro- 
portionnelle assez généralisée 
On peut modifier cette position, je 
suis prêt à discuter. » 


• Dam ces conditions, les atta- 
ques, la camp ag ne de l’adversaire 
contre lui, sont liées à ces qualités 
qui lui sont propres, a dit M. Fiter- 
man. Un parti qui céderait à la pres- 
sion qui s’exerce actuellement en ce 
domaine serait un parti qui s’abais- 


naus sommes sortis de la Résis- 
tance. La droite a accepté ce qui a 
été fait à ce moment-là ; (...) toute 
une série de dispositions économi- 
ques et sociales qui ont fait la 
France du lendemain de 1945. La 
droite a géré cette société à droite 
d'une façon conservatrice, mais sans 
remettre en cause cette France que 


serait. Je pense que notre parti ne le j’allais dire de gauche Et elle l’a 
fera pas, et que Georges Marchais fait parce que, avec ce qui s’éiail 
est le mieux à même de conduire la passé dans la période intermédiaire. 
nnhtimiÊ»' #v sts / /mu* c est— à— dire rsirfi 1939—1940 


VOS BUDGETS 85: 

42 LOGICIELS 
POUR VISER JUSTE. 


politique qui a été inaugurée avec 
nos trois précédents congrès, et qu’il 
faut développer. O est pour cela que 
je ne suis pas favorable au rempla- 
cement de Georges Marchais. » 


et 1943, quand se sont épanouies les 
valeurs traditionnelles de la droite, 
sous te pétaiiüsme et aussi dans la 
collaboration, il n’était pas possible 
pour elle de se lier à ces valeurs. Ce 



LE MAGAZINE QUI PROGRAMME VOTRE RÉUSSITE. 

Sortie du n° 2 le 12 octobre chez votre marchand de journaux. 



1882 

1982 




“RH. Darwin, est-ce par 
votre grand-mère ou vo- 
tre grand-père que vous 
descendez d'un singe ?" 

Le vendredi 29 juin 1860 plus 
de 700 savants sont réunis dans 
la grande salle de l'Université 
d'Oxford. Ils attendent « un cer- 
tain M. Darwin qui, tout en ayant 
des diplômes scientifiques régu- 
liers. ose tirer un trait sur tou- 
tes les théories établies par les 
sciences anthropologiques s. 

Charles Darwin vient de publier 
l’Origine dès Espèces, ouvrage 
dans lequel il affirme que toutes 
les espèces animales sont issues 
de quatre ou cinq formes vivan- 
tes primitives, ayant un seul et 
unique prototype. L'homme se- 
rait l'aboutissement de cette sé- 
lection naturelle. 

L'homme tranquille par qui 
le scandale arrive. 

Darwin a accumulé les preuves : 
les fossiles témoignent de révo- 
lution et les vivants aussi. Il 
démontre que la main de l’hom- 
me. le pied du cheval ou l'aile 
de la chauve-souns sont bâtis 
sur le même modèle et renfer- 
ment les mêmes os. U arrive à 
des précisions troublantes : l'Oie 
possède 24 vertèbres embryon- 
naires exactement comme la 
queue de l'archaéoptéryx. cet 


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Jean de Bonnot publie en édition d'art 
le livre scientifique le plus scandaleux : 


l'Origine 


des 


Espèces 


de 


Charles Darwin 


ment les mêmes os. H arnve à bon dans le développement de La tranche supérieure, ainsi que nent de la valeur chaque année, 
des précisions troublantes - l’Oie l’embryon humain que chez un - la reliure sont à l’or véritable 22 car l'or véritable et le cuir embel- 
possède 24 vertèbres embryon- minuscule animal marin vivant il carats. Tranchefiles et signet as- lissent avec le temps. C’est pour- 
pres exactement comme la va plus de 500 millions d’années, sortis. Les coins du livre sont pliés quoi je m'engage à racheter mes 

queue de l’archaéoptéryx. cet Chez l’homme adulte, le cœur soigneusement à la main : long ouvrages pour le même prix et 

animal mi-reptile, mi-oiseau qui comportedeuxoreillettesetdeux 8t minutieux travail des compa- à n importe quel moment. 

vivait il y a 200 millions d'an- ventricules, tout comme le pre- Qnons relieurs. 

nées» On retrouve la môme évolu- rnier mammifère d'il y a 200 mil- Format in-octavo 1 4 x 2 1 cm. & 

lions d'années. Etonnant vestige Le monde actuel voudrait consi- 

de notre immémorial passé. <«rer *« ''Y r f comme un pro- * — 

duit ind usine! périssable. Nous I 

ksïs «Æ’d.’ss /u, 

SIS* Z ü.sT axa nss ,u ' 8teur “ h / 

La salle se déchaîne contre | r ^PrcsenL,n? e nr? dm 

Darwin, mais il reste impassible Garantie totale I Cetrc «Jy ' Un ë,rUl 

S'ELUS! » ™ mi8UX av0 ' r peu de livres. I u ", wbfcuJF* 
ngueur, donnant des exemples . . rhnisir avec août- Les f nutnémT e IWile m es 

jîT an Sïïîx liv r2 I Elle 

nhfiÜ^ éclairé des satisfactions inépui- |9ue soi, Jc 9ujse 

scientifiques, toutes les phjloso- Jç ne pub jj e q ue des Ur <fcc» S i on Que/fe 

phies et tous les dogmes reli- ,3^^ d e qualité, soignées dans de Bonn», J 

-I... ««« 'es plus petits détails, qui pren- 07 




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scientifiques, toutes les philoso- ® * 

phies et tous les dogmes reli- V 

gieux. qeuvres de 

Après plus d’un siècle, cette les p!us p 
révolution n’est pas tout à fait " 

apaisée et si la science a dû 1 Di^p 
accepter ses théories, toutes les I ■ * ^ 


Ef,c kur Pur Tan; ^ I 

que soit j/ stCrd ucoMiij dni ^- A 
W '.^rt/êc/onn ,se 9“e«e fl 


J&tn de 


Bonnot 


, Prêtez-moi ce livre S 


■ VP X 

lex 08 010 


religions s'y sont opposées: à envoyer à JEAN de BONNOT J5 

il aurait fallu jeter aux orties la | 7 , Faubourg Saint-Honoré. 75392 Paris Cedex 08 (J| 

Bible, le Coran, le Talmud er tous envoyez-moi. pour un prêt gratuit de dix fours, le premier ■ 
tes autres enseignements reli- | vo / ume 9 p Origine des Espèces b de Charles Darwin, auquel vous I 
gieux. D«wm «t_ençofe interdit . mo „ J„„. 




• r.-^L ' : fr y. 

-* - -xv-.; -■ v.j> ; \ •. ♦ 

c* A V- : , \ : V < 

s . : : 4 <\t. i: 


Ftats des U SA. Mais l'évidence "Si ce premier volume ne me convient pas. je vous le renverrai dans ■ 
là -^on oé^ie ne emballage d’origine, dans les dix jours, sans rien vous devoir. | 

cornparéqü'à celui Se cSSSmS 1 » consermai de toute ftç on le grevant que vous m'offret. 1 

de Galilée ou d’Einstein. I Si je décide de le garder, je vous réglerai le montant de 168.00 F I 

4 " 10,70 F de frais de port). Dans ce cas. vous m’enverrez le 

Livres a art : pnx éditeur, i deuxième et dernier volume, au même prix, le mois suivant. | 

Jean de Bonnot présente cette 8 Wo|n Prénom - 

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gnifiques volumes d'art reliés en 1 Vi „' e ‘ ' ' '/V V Ï.Ï.V Codé postal *!!!!!.!.. . 

plein cuir violet crépuscule. I Signature 1-1 

L'impression est sur papier vergé * * 1 

chiffon filigrané « aux canons s. dédare sur l'honneur que tant' mon adresse que ma signature som con tonnes J 








Page 10 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 • 


J Ce 









LE POINT SUR 


Le mode de scrutin 


Au nombre des cent dix propositions du candi d a t 
François Mitterrand, figure, en quarante-septième 
place, une réforme de la toi électorale. Elle prévoit 
l'institution de la représentation proportionnelle, 
notamment pour les élections législatives. 

Quelle sera cette réforme ? Personne ne peut le 
dire aujourd'hui. Tontes les possibilités de modifica- 
tion sont d'ores et déjà évoquées dans tes états- 
majors des partis, et teins avantages et inconvénients 
respectifs soigneusement soupesés. U semble seule- 
ment qu'on s’achemine vers on système mixte alliant 
au scrutin majoritaire en ngacnr ne dose de pro- 
portionnelle. Reste à savoir ressentie!: cette dose 


concernera-t-elle la moitié on le tiers des sièges de 
l'Assemblée ? Les listes établies par les partis 
seront-elles départementales on régionales ? Sera- 
t-il procédé à un redécoupage des circonscriptions, 
et Sera nombre sera-t-il a u gmenté ? 

Le contenu de cette réforme devrait être connu 
sans trop tarder. Le président de la République a 
récemment confirmé qu'elle serait examinée par le 
Parlement lors de la prochaine session de printemps. 
M. Mitterrand a également iaffiqné que tes sugges- 
tions faites par M. Valéry Giscard d’Esteing « coo- 
trit menai otBemeat à [sa] réflexion». L'ancien 
président de la Répubtigne , «ims s<m Hvre 2 Français 


sur 3, préconise en effet le scrutin proportionnel 
dans les départements qui comptent pins (Pim million 
d'habitants (le Monde du 12 octobre). 

Ce changement de loi, avant même que ses 
contours en soient définis, anime bien des débats an 
sein de l'opposition comme de la majorité. Déjà 
l'introduction d'un élément de proportionnelle aux 
élections mmutipales de mars 1985 avait fait naître 
de nombreuses polémiques, alors qDr'aujomd’huI die 
est non seulement acceptée, mais aussi parée de 
vertus jusque dans les rangs de l'opposition. Mais ce 


législatives, en raison de l'Importance de Teqjen 
qu'elles r ep rés ent ent et de l'intérêt immédiat qu'in 
parti peut tirer de la dénonciation d'une « triche. 

rie ». comme a déjà co m m e n c é de le faire M. Chirac. 

Au-delà des a priori et des procès dlmatHu 
adressés à M. Mitterrand par- mm opposition qui h 
soupçonne de vouloir se Buvr à quelque sombre 
- magomOe-» ou « tripatouillage *, les posÈtioro res- 
tent encore œcertaines à FUDF, dont tontes les 


que le RPR à rüntrodnction d’une dose de propor- 
ti o nnelle . La «Sine jncértita^se rttronvejniPS,an 


savait Pêtre aussi fa o ki a tnt pour des élections 


La représentation proportionnelle 


La représentation proportion- 
nelle suppose un scrutin de listes 
et a pour but cTassurer à chacune 
d’elles isi nombre d’élus qui soit 
en rapport avec sa force électo- 
rale. 

S a y a circo n scri pt ion électo- 
rale urique — le pays dans son 
ensemble, — les listes sont na- 
tionales et la représentation pro- 
portionnelle est intégrale. Le 
scrutin européen du 17 juin der- 
nier en France en est une illustra- 
tion. S’il y a plusieurs circons- 
criptions électorales - la région 
ou le département par exemple, 
— les listes sont régionales ou 
départementales et la propor- 
tionnelle dans ce cas est appro-. 


L’ attrib u ti on des sièges est 
plus complexe qu'avec le scrutin 
majoritaire. Il faut tout d’abord 
déterminer le Quotient électoral. 
II s’obtient en divisant le total 
des suffrages exprimés par le' 
nombre de sièges à pouvoir. A 
chaque fois qu'une liste obtient 
ce quotient elle obtient un siège. 
Mais cette première opération ne 
permet pas d'attribuer tous les 
sièges. Il convient donc de procé- 
der à ifl» seconde opération pour 
attribuer les sièges restants. 
Deux méthodes sont possibles : 
la première est dite cè la plus 
forte moyenne i la seconde eau 
plus fort reste». 

Soit une circonscription élec- 
torale où cinq Sièges sont à pour- 
voir. Quatre listes (ou partis) A, 
B, C, D, sont en présence. Elles 
recueillent respectivement : 

Liste A 82000 voix; 

Liste B 54000 - ; 

Liste C 32000 - ; 

Liste D 22000 - ; 

soit un total de 190000 suf- 
frages exprimés. Le quotient 
électoral est 190000 : 5 = 
38000. 

Au terme de cette première 
opération : 

La liste A obtient : 

82000:38000 = 2 sièges; 

La liste B : 

54000:38000= 1 siège; 

La liste C : 

32000:38000 = 0 siège; 

La liste D 

22000:38000 = 0 siège; 

Deux des dnq sièges n’ont 
pas été attribués. 

• Représentation propor- 
tionnelle & la plus forte 
moyenne : 

S’ils sont attribués selon la rè- 
gle de la plus forte moyenne, il 
convient d’ajouter fictivement à 
chaque liste un siège à ceux 
qu'elle a obtenus lors de la pre- 


mière opération, puis de diviser 
les suffrages qu'elle a recueillis 
par ce nombre. (Si une liste n'a 
eu aucun siège, on divise par 1.) 
La liste qui obtient ainsi la plus 
forte moyenne obtient un siège. 

Liste A : 

82000:2+1 = 27333: 

Liste B : 

54000 : 1 + 1 = 27000; 

Liste C : 

32000:1 =32000; 

Liste D: 

22000:1 =22000. 

Le premier des deux sièges 
non attribués va à la liste C, qui 
obtient la plus forte moyenne. 
On recommence cette opération 
jusqu’à attribution complète des 


Liste A: 

82000:2+1 = 27333; 


54000 : 1 + 1 = 27000: 
Liste C: 

32000:1 + 1= 16000; 
Liste O z 

22000:1 =22000. 

Le dernier siège va à la Este A. 

• Représentation propor- 
tion nefle au plus fort reste : 

Si tes deux sièges restants 
sont attribués avec ta méthode 
du plus fort reste, il convient de 
calculer pour chacune des listes 
les voix non utilisées au moment 
du calcul du quotient. U resta 
ainsi à; 

La liste A: 

82 000 - (2X38 000) = 
6000; 

54000 - ^i^aVoooi « 
16000; 

La liste C : 

= 32000; 

LabsteO: 

= 22000 . 

Les deux sièges restants vont 
respectivement è la liste C et à la 
liste D, qui ont les plus frets 


54 000 - 


• Récapitulation : 

Avec l’attribution des sièges à 
la plus forte moyenne, la liste A a 
obtenu au total 3 sièges; la 
liste B. 1 siège; la liste C, 
1 siège; et la liste D, 0 siège. 

Avec l'attribution des sièges 
au plus fort reste, la Este A a ob- 
tenu 2 sièges; la Este B, 1 siège: 
la liste C, 1 siège; et la lista D 
1 siège. 

La représentation proportion- 
nelle au plus fort reste favorise 
davantage les petites listes que 
la représentation proportionnelle 
à la plus forte moyenne. 


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BARZM 


Ces européens 

m • * v 


sont impossibles ! 


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Le résultat? Un écrivain à l’apogée de son talent. 
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Au-delà des clivages traditionnels 


P OUR gouverner efficacement, 
il faut pouvoir disposer à 
l'Assemblée nationale d'une 
majorité à la fois « claire » et « sta- 
ble ». que seul le maintien de l’ao- 


semblée, tandis que dans le second 
cas il n'émane pas de l'Assemblée 
nationale, mais du président de la 
République. 


tud scrutin majoritaire peut garan- 
tir. Cet argument est le premier 


tir. Cet argument est le premier 
invoqué par ceux qui sont hostiles à 
l'introduction de la moindre dose de 


D'un parti à l'autre 


proportionnelle pour les prochaines 
élections législatives. Il se trouve ré- 
sumé Han» cette remarque de Mau- 
rice Du verger : « Moins de 17 % de 
proportionnelle accolés à plus de 
83 % de scrutin majoritaire suffi- 
raient à faire disparaître les gouver- 
nements stables que nous connais- 
sons depuis plus de vingt ans » ( le 
Monde du 23 juillet 1983). Poursui- 
vant ce raisonnement, les partisans 
du scrutin majoritaire expliquent 
que, face à un Parlement dépourvu 
de majorité. 1e président de la Répu- 
bbqne et le gouvernement seraient 
c on t r aints de négocier en perma- 
nence, de susciter des alliances nou- 
velles pour chacun de leurs projets. 
L'équilibre des pouvoirs, législatif et 
exécutif, serait rompu. 

Ces mêmes partisans font valoir 
que le scrutin majoritaire, bien quH 
ne figure pas dans la Constitution, 
s'inscrit dans l'esprit et la tradition 
des institutions de la V« République. 
Par conséquent, disent-ils, on ne 
peut adhérer à ces dernières sans le 


Fort logiquement, les partis les 
plus faibles se montrent les plus ar- 
dents défenseurs de la proportion- 
nelle. Four le PSU, les écologistes, le 
CNIP ou le Front national, elle si- 
gnifie la possibilité d'une représenta- 
tion au Palais-Bourbon. Pour le Parti 
communiste, elle offre l’avantage de 
traduire moins cruellement la perte 
d'audience qu'il connaît, même si 
M. Jean Wlos. responsable du seo- 
xeur «élections», tient à rappeler 
que son parti « a toujours considéré 
la proportionnelle comme tute posi- 


Delmas, ancien premier ministre. le 
système proportionnel c'est tout sim- 
plement « la mort du petit cheval et 
l’immobilisation garantie ». Pour 
M. Jacques Chartron, secrétaire na- 
tional du RPR. aux élections « le 
seul système électoral correspcw- 
dant à l’intérêt national est le scru- 
tin majoritaire ». 


■ An son du PS et de FUDF les po- 
sitions sont moins tranchées. A 
l'UDF, si l'on s’en tient à la déclara- 
tion de M. Jean Lecanuet, président 
de la confédération lors des journées 
parlementaires de FUDF à Cannes 
— déclaration confortée quelques 
heures plus tard par la publication 
d'un communiqué officiel 
{le Monde du 28 septembre), — on 
reste « attaché » au système du 
scrutin majoritaire. Cet attache- 


£T tfoîLÀ/ 






Enfin, parce qu’il est niunominal, 
2e scrutin majoritaire présente 
leurs yeux l'avantage de privilégier 
l’établissement d’un lien étroit entre 
Félu de circonscription et ses Sec- 
teurs. L’élu local échappe d'autant 
plus à l’emprise de son parti qu'il est 
bien implanté. 

A l'inverse, la proportionnelle, qui 
suppose un scrutin de listes, ferait la 
part trop belle aux états-majors des 
partis : un candidat qui doit, pour 
être élu, figurer en bonne place sur 
la liste établie par son parti se mon- 
trerait plus soucieux de plaire à ses 
dirigeants que de répondre aux préo- 
cupations réelles de son électorat. 

Pour défendre la proportionnelle, 
ses partisans parient de plus juste re- 
présentation. Us insistent sur le fait 
qu'un tel mode de scrutin exclut l’at- 
tribution d’une majorité de sièges à 
une minorité de voix, ce qui est pos- 
sible avec le scrutin majoritaire. Us 
remarquent d'autre part que la pro- 
portionnelle assure la représentation 
de tous les courants politiques. 

Us se veulent tout aussi soucieux 
de la stabilité gouvernementale que 
les défenseurs du scrutin majori- 
taire, et rappellent que l’exécutif 
peut gouverner, qu'il y ait ou non 
une majorité à l'Assemblée natio- 
nale, gr&oe aux prérogatives que lui 
confère la Constitution. On peut re- 
marquer à ce propos que, si le dé- 
part de M. Jacques Chirac de Mati- 
gnon en 1976 et les dissensions 
manifestes entre le RPR et les gis- 
cardiens ont rendu plus difficile 
l'adoption de certaines réformes 
voulues par le président de la Répu- 
blique de l'époque, M. Giscard cFEs- 
taing, ils n'ont pas pour autant pro- 
voqué une crise de régime. 

A ceux qui, pour justifier leur 
hostilité à toute modification de la 
loi électorale, invoquent la «pa- 
gaille » provoquée par l'introduction 
de la proportionnelle pour l'élection 

de l'Assemblée régionale corse le 
12 août dernier, ces mêmes partisans 


Pé 




£ê Ml 


S® 





Dessin de PLANTU 


tion de principe, en dehors de toute 
opportunité politique subalterne et 
de tout avantage partisan » 
{le Monde du 21 octobre 1983). 

Tout aussi claire est la position du 
RPR, qui continue de défendre le 
scrutin majoritaire et repousse fer- 
mement traite idée de proportion- 
nelle. ' Pour M. Jacques Cbahan- 


Le scrutin 
majoritaire 


Depuis 1958, les d ép ot é s sont 
élus an scrutin majoritaire utino- 
minai à deux tours. Ce mode de 
smük a le mé ri te d'être simple : 
est êta sua premier tour le candidat 
qui jiWBt le maforité absotae 
des suffrages .exprimés 
(50 % + I toix) et le qmut des ins- 
crits an notas. Si mm candidat 
n’obtient la majorité a bso lue, 3 est 
procédé i on second f oar an terme 
duqnei est £ln le candidat qui 
r ecu ei ll e simplement le pins grand 
nombre de suffrages, c’est-à-dire la 
mqjmfté refetrre. 

On a tenté à plusieurs reprises 
de Imiter le n o mbr e de camdMate 
pouvant se présenter an second 
toor du scrutin. Initialement* B fal- 
inü avoir recueilli an moins 3% des 
suffrages exprimés an premier 
tour. Ce seaD a été successivement 


porté i 10 % des inscrits par la loi 
du 29 décembre 1966, nuis i 


de la proportionnelle répondent qu'Q 
faut distinguer élections régionales 
et élections législatives. Dans le pre- 
mier cas, l'exécutif est issu de l'as- 


du 29 décembre 1966, puis i 
125 * par la loi du I9jo0kt 1976. 
Ces amêoagemeots ont eu pore 
effet de favoriser tes « duels ». Les 
seconds tours des électi on s législa- 
tives de 1978 et de 1981 n’oüt 
donné lieu qn’ft une élection triau- 


ment, M. Barre le partage, qui 
considère que l'adoption d’un sys- 
tème proportionnel ne pourrait 
qu'aboutir « tôt ou tard non seule- 
ment à l’abaissement du gouverne- 
ment, mais à l’abaissement du pré- 
sident de la République ». Le débat 
serait dos ri M. Giscard d'Estaing 
□'était pas, lui, pour l'introduction 
de la proportionnelle dans les douze 
départements français les {tins peu- 
plés — autrement dit pour le tiers 
des effectifs de l’Assemblée natio- 
nale — {le Monde daté 23-24 sep- 
tembre). 

Dis lors, 3 se trouve dans les 
rangs de l'UDF des hommes pour le 
suivre dans cette voie : timidement, 

• M. Jean-Claude Gaudin, président 
du groupe UDF de F Assemblée na- 
tionale, p lus résolument, M. Michel 
d’Ornano, député (UDF-PR) du 
Calvados. Ce dernier a même ajouté 
à la confusion en souhaitant la réu- 
aiop d'un groupe de travail majorité- 
opposition pour débattre de la future 
loi électorale. Proposition retenue 
par M. Lionel Jospin et qui suscite 
bien de l'embarras aa sein de l’UDF, 
fi convient aussi de noter que les 
centristes -n'ont pas encore rallié 
M. Lecanuet dans son abandon de 
toute proportionnelle. Historique- 
ment proportionnalités. Us sont au- 
jourd'hui, par réalisme, pour le scru- 
tin majoritaire, mais ne s'opposent 
pas catégoriquement à Fia traduc- 
tion d'un « zeste * de proportion- 
nel le— Reste à . s'entendre sur ce 


gulaire (afireatanret de trois 
émts) chacun. 


Les positions des socialistes ne 
sont guère plus nettes. Certains » 
minoritaires au sein de leur parti, — 
tel M. Jean-Pierre Çot, se font les 


Les 


des Français selon la SOFRES 


QUESTION : Pour les prochaines élections législatives, quel est le mode de scrutin qui aurait voire préférence 7 


Septembre 1984 - 
PRÉFÉRENCE PARTISANE 


tf scraffa ctete Mtw 

la représentation des perds niants 
seece <fwe majorité solide et stable 


te pré- 






Le a cratiu a nM wrt xw i tJ ni rend 
stable mais p e n al vue reprisentetioo de tous les partis, 
proche de hre p ou rce n t ag e de ndx 






swKca 

septembre 

19S3 

(easembk 

des 

Fraacrê) 

tPüaiMBLt 

DES 

F8ANÇA5 

Parti 

. Parti 

w—ï—fte I 

UDF 

RPR 

43 

43 

17 

41 

53 

" 

62 

44 

38 

73 

47 

30 

25 

13 

.19 

» 

12 

17 

13 

I«0% 

100% 

100% 

100% 

L- 

100% 


DtiHe personnes pour 


alise par la SOFR1 
foum Observateur. 


champions de la proportionnelle in- 
tégrale au plus fret reste {le Monde 
daté 23-24 se p ptembre); D'autres, 
tel M. Jean Pbpercn. défendent te 
scrutin majoritaire, qui ne présente, 
rait pas que des inconvémenu. Le 
numéro deux du Parti ne oaofiait-3 
pas au mois d'août (l’Express du 
24-30 août) i une réforme introdui- 
sant lai proportionnelle « va nous 
plumer, conforter les comrmntistes. 
On va nous reprocher d’avoir fait le 
jeu de Le Pen. Et, de toute façon, ce 
n’est pas un mode de scrutin, qui 
nous sauvera. Quand on n’a plia là 
majorité, on ne l’a plia Entre- ces 
deux extrêmes, la majorité des socia- 
listes plaident, scmblc-t-iL en faveur 
d'un système mixte. Encore que les 
avis divergent quand 3 s’agit de me- 
surer la «dose» de proportionnelle 
qu*3 conviendra d'introduire. Le 
premier secrétaire, M. Jospin, pense 
qu'elle devrait être " • nfauvematt 
importante ». M. Jacques Roger- 
Machart, député (PS) de la -Haute- 
Garonne, la -préférerait, lui, * pe- 
tite». 


De cette réforme de là loi électo- 
rale, le PS, par la voix de M- Jospin, 
s'est en tout cas déclaré prêt à discu- 
ter avec l'opposition.. Celle-ci se 
montre plutôt réticente," voire carré- 
ment hostile. En attendant la déci- 
sion du président de la République, 
l'UDF et le FS ont encore quelques 
mois pour se livrer à de « saines» 
confrontations d’idées et à de solides 
calculs stratégiques, qui dépassait 
les frontières habituelles des cou- 
rants et des partis... 


[U Monde s’est déjà féft récho de 
ce dfot sor le 'mode de ttndb eu pu- 
fafint, à rwitowe J9S3L 1e point de vue 
de pfogfeers forations poB tiq oes : ce-, 
laide mpF du» tes éditions de 18 oc- 
tobre ; cetati da PS 119 octobre); cri® 
du RPR (20 octobre); celai du PC 
(21 octobre) ; ceux du PSU, te Fttmt 
national et des écologistes dans 
le Me né e dû 26 octobre. 


face à face m partisan de la propep- 
ti ona Ult fntégaie, M- Jèaa-PlerreCot 
(PSL ancien a duisiie, et denx défen- 
se ors de scrutin majoritaire, 
MM. Alain Duhamel et Jérôme Jaffré 
(le Monde daté 23-24 septembre 
1984J.J 


Lé système mixte 
cf Allemagne fédérée 


• La système en vigueur en Alle- 
magne fédérale pour la déagna- 
. tion. 'des élus au Bundestag est 
mixte, puisqu'il ;a!Ke le mode de 
scrutin majoritaire et le mode de 
scrutin proportionnel. La moitié 
des sièges du Bundestag est et: 
tribuée è des . candidats élus au 
scrutin majoritaire uninominal', à 
un tour (à la majorité relative) 
dans le cadre de coconscriptions. 
L’autre moitié des sièges est at- 
tribués à la représentation pro- 
portion nelfe, au scrutin de listes, 
dans le cadra des Lânder. L’élec- 
teur allemand vote donc deux 
fois, uie fois en faveur d’un can- 
didat, uns. fois- en faveur de- la 
liste d’unpartL 

Le nombre total des élus d'un 
•parti (élus de circonscrip- 
tions + élus de liste) est déter- 
miné, à la représent ation propor- 
tionnelle des ÿotes des Lânder. 
Pour avoir droit è. répartition. Je 
parti dort' avoir obtenu au moins 
5 % des suffrages exprimés au 
plan fédérai ou an moins trois 
sièges dans Ies-cinronscrà3tfor& 

' .Supposons, qu'un parti ob- 
tienne grâce à la représentation 
proportionnelle un . nombre total 
-de sièges égal à 30 et qu'il en ait 
déjà obtenu 16 dans les circons- 
criptions, te nombre de ses .Sus 


de liste sera 30 — 16 = 14. 


Dans l'hypothèse oû ùn parti 
obtiendrait un nombre de mages 
de circonscriptions supérieur à 
celui que lté donnera représenta- 
tion proportionnelle. J conserve 
ses élus, et te 'nombm des sièges 
au Bundestag est augmenté 
d'autant. 

Notons à ce propos que >e 
Constitution française exclut 
cette possibilité .de -créer ; des. 

sièges supplém en taires en-nom- 
bre indéfini à r Assemblée natio- 
nale : c'est une toi Organique «à 
doit fixer le nombre 'préris detié-, 
putés i élire.'- 


per NADINE AVELANGE 


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obsèques 




Le Front 


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LE MONDE * Mercredi 17 octobre 1984 — Page 1 1 



Les obsèques du gardien de la paix Joseph Léon 

Le Front national a appelé à une manifestation 


LA MESSE DE SAINT PIE V A NOUVEAU AUTORISÉE 

Retrouver son latin 


Les obsèques da gariEen de la paix Joseph 
Léon, tué jeudi 11 octobre, lois d*an contrôle 
d'identité à Poteaux (Haots-de-Sene), out eo 
Beu nard 16 octobre, à 10 h 30, à la préfec- 
tnre des Hants-de^ete, à Nanterre, eu pré- 
de M. Rare Joxe, n rinfat ra de lutb- 


rieur. Après Huterdictioa de la Marche 
sBndease appelée par PUsioH des syndicats 
catégoriels de bt police (USC-Poüce, pioche 
de PonM^tku), le ministre de. Pmfêrieor a 

dépôt de gerbes, 1 


S h 30, su les Hùx te la fusillade. Le Front 
national, pour sa part, avait appelé la popola-. 
tiou parisienne à manifester, à partir de 9 h 30 
et depuis la station dn RÉR Nanterre- 
préfecture, non loia du tien des obsèques offi- 
cielles du policier. 


U « effet Le Pen » dans la police 


Radio-Le Peu, autrement bapti- 
sée par ses animateurs * Radio- 
Liberté-patrie », annonce la couleur. 
Mardi 16 octobres, le répondeur télé- 
phonique où le Front national dif- 
fuse quotidiennement ses ccmuhen- 
taires et ses consignes appelait la 
« population parisienne » à se ren- 
dre « dans le recueillement » à la 
manifestation du Front, à Nanterre 
( Hauts-de-Seine) , non loin dn tien 
des Obsèques Officielles du gardien 

de la paix Joseph Léon. 

Après une énumération des onze 
membres des forces de l’ordre, poli- 
ciers et gendarmes, tnés en service 
cette année - tel fut * égorgé par 
un Maghrébin », tel antre assassiné 
par un malfaiteur « relâché par la 
grâce du prince, un Badinter ». — on 
pouvait entendre un rappel i « réta- 
blir l'ordre » : il faut * rétablir (...) 
la crainte du Juste châtiment qui 
seul peut empêcher les ordures de 
basculer, de passer à l'acte. Que les 
beaux esprits salonnards le croient 
ou le aient, seul l’échafaud, seule là 
terreur du couperet peut agir, en fin 
de compte, sur les esprits pervers. 
Encore faut-il que cette peine, 
bonne et rédemptrice, soit appli- 
quée. Alors . et alors seulement, elle 
devient dissuasive. Mais, dans la 
France de 1984. la vie d’un flic pèse 
moins que celle d’un hanneton ». . 

Enfin, le Front national, qui fus- 
tige au passage une « délinquance 
essentiellement maghrébine ». rap- 
pelle la participation de son prési- 
dent aux manifestations policières 
du 3 juin 1983. Le cas de figure est, 
cette fois, quelque peu différent : 
l’extrême droite ne se joint pas à un 
cortège -spontané» de pctticiexs, 
mais défile sons son pr op re sigle, 
prenant le relais de l’Union des syn- 
dicats catégoriels de la police 
(USCJfoHce) après l*hiteniiction 
de sa «marche silencieuse» par le 
ministre de rîrtériear.-De plus,- la 
manifestation du Front national est, 
de fait, autorisée. Le préfet de 
police de Paris n’a reçu aucune' 
consigne d'interdiction et le tien du 
rassemblement du Front est très pro- 
che de la préfecture de Nanterre, oh 
cm eu tien les obsèques officieHes* 
en présence de M. Joxe, ministre de 
l’intérienr. 

Bien que le mouvement de M. Le 
Pen ail donné des consignes de 
calme, le ministre de l'intérieur a 
consciemment pris un risque. 


Les réactions 

• La Fédération autonome des 
syndicats de police (F ASP, proche 
de la majorité) appelle le ministre 
de l’intérieur à • agir et mettre un 
terme au climat de détérioration et 
de politisation néfaste qui règne au 
sein de l’institution policière ». Elle 
souhaite de » véritables réformes 
pour répondre à J'attente de la 
grande majorité des policiers de 
toutes catégories et pour améliorer 
la sécurité des Français ». La FASP 
- met en garde ceux qui risquent 
d’enclencher un processus qui don- 
nerait raison à une minorité qui 
souhaite militariser la profession et 
réduire, voire éliminer, le droit syn- 
dicat ». 

• Le Syndicat national auto- 
nome des policiers en civil 
(SNAPC) dénonce l'interdiction 
par le ministre de rimérieur .de la 
manifestation de police. Estimant 
qu'il s'agit là d'une > nouvelle 
atteinte aux droits syndicaux ». le 
SNAPC demande au gouvernement 
de - prendre conscience des diffi- 
cultés du monde policier en modi- 
fiant les structures des corps ex des 
services ». 

• M. Rémy Halbwax. secrétaire 
général du Syndicat indépendant de 
la police nationale, membre de 
!' USC-Police, dont la manifestation 
a été interdite, estime, dans le Quo- 
tidien de Paris du 16 octobre, que 
cette décision « remat totalement en 
cause le droit syndical ». Commen- 
tant les incertitudes sur les causes 
exactes de la mort du gardien de la 
paix, Joseph Léon, M. Halbwax 
ajoute : - Il y a eu un policier mon 
s’il n’a pas été tué par un truand, il 
a été tué par une politique imbé- 
cile -. 

m i 

m W* Odette Léon, veuve dn 
policier abatte, affirme dans Je Pari- 
sien libéré du 15 octobre : « Je com- 
prends et je partage la colire des 
policiers. Je soutiens entièrement 
l’action syndicale ( n ). Il n’y a plus 
de peine de mort et , dans le même 
temps, on dôme des permissions à 
des gens qui ont tué f../. Le ttnnis- 
tre de la justice est directement 
concerné par cette scandaleuse 
situation. - " ~ : 


député, européen : lorsqu’il a tenté 
de rejoindre les personnalités qui 
assistaient à la cérémonie de vifs 
incidents se sont produits quand 
l'accès de la préfecture lui a été 
interdit. 

De même, un certain émoi était 
perceptible dans l'administration 
policière, lundi soir, après la diffu- 
sion dans les commissariats d'un 
télex .du. directeur départemental 
dés polices urbaines des Hauts- 
de-Seine : il interdisait aux policiers 
hors, service de se rendre « à titre 
personnel» aux obsèques officielles. 
Bien qu’annulée tardivement par le 
ministère de l’intérieur, cette consi- 
gne, très mal perçue par les poli «tiers 
de base, pouvait laisser craindre un 
attroupement de poStiera empêchés 
d’entrer dans la cour de la préfec- 
ture et rejoignant alors le cortège du 
Front national. 


Ces risques assumés par M. Joxe 
ne sont pas sans visées politiques : le 
ministre de l’intérieur' voudrait, 
ainsi, montrer à l'opposition parle- 
mentaire que, en tentant d'exploiter 
tes émotions policières, die fait le 
jeu de l’extrême droite. C’est, en 
effet, à an syndicat proche de 
l’opposition, et notamment du RPR 
— l’USC-Police, — que te Front 
national s'est empressé de se substi- 
tuer. C’est encore une des diffé- 
rences avec 1e 3 juin 1983 : à l'épo- 
que, M. Le Pen manifestait avec un 
syndicat fort minoritaire et explici- 
tement d’extrême droite, la Fédéra- 
tion professionnelle indépendante de 
la police (FPIP). D’un cortège à 
l'autre, en un an et demi, c’est en 
somme une nouvelle illustration de 
l’« effet Le Pen». 

D’autres faits confirment l'infil- 
tration «tes thèses du Front national 
dans la police. Aux élections euro- 


M. Le Pen à tenté sam succès d'assister aux obsèques 

Les obsèques officielles du gardien de la paix Joseph Léon, tué le 
Il octobre au cours d’un contrôle d’identité à Puteaux (Hauts- 
de-Seine). qui ont eu lieu mardi matin 16 octobre à la préfecture des 
Hauts-de-Seine à Nanterre, ont été l’occasion de vifs incidents entre Je 
service d’ordre et des militants du Front national, parmi lesquels 
M. Jean-Marie Le Pen. Le • bouclage » de la préfecture a été sévère- 
ment critiqué par les délégations syndicales présentes à la cérémonie, 
notamment par M. Bernard DelepLzce, secrétaire général de la Fédéra- 
tion autonome des syndicats de police (FASP. proche de la majorité) 
dénonçant des * obsèques sons garde à vue ». 


M. Jean-Marie Le Pen, président 
dn Front national et député euro- 
péen, qu'accompagnaient M. Jean- 
Pierre Stirbois, secrétaire général dn 
Front national et également député 
européen, et M. Jean Fontaine, dé- 
poté (non-inscrit) de la Réunion, 
ainsi qu’une petite vingtaine de mili- 
tants dn Front national se sont vu re- 
fuser l'accès de la cérémonie. 
« Je suis dans mon pays , et non pas 
dans celui de M. Mitterrand^ et Je 
suis député européen », a tout 
«Tabonl déclaré M. Le Pen an gradé 
commandant la domaine de gar- 
diens de la paix qui contrôlaient 
Paccès latéral de la préfecture. 
Ayant alors ceint son écharpe bleue 
de député européen, M. Le Pen a 
lancé : ■ Vous auriez dû faire cela à 
3 heures du matin, cela aurait été 
plus discret :■ » «- Le socialisme est 
tombé bien bas. à présent, Ü a peur 
des morts, reprenait M. Le Pen. 
Cette interdiction est manifestement 
illégale.. Ce n’est pas la première 
fois que je viens rendre hommage à 
un policier tué en service, mais c’est 
la première fois que l’on m’en empê- 
che. Si vous vouiex que je me retire, 
i I vous faudra utiliser ta force. » 

A cet instant. M. Le Pen et ses 
arwtg commencèrent à s'avancer, em- 
pêchés par des policiers qui, pendant 
quelques minutes, eurent grand mal, 
dans une vive bousculade, à leur in- 
terdire le passage. Une nouvelle 
bousculade plus violente encore al- 
lait s'ensuivre, qui ne devait cesser 
qu’avec l’arrivée d'un renfort de la 
gendarmerie mobile et de CRS. 
Vers 10 h 20, rudement repoussés 
par le service d’ordre, M, Le Pen et 
ses parties ns étaient contraints de 
s'éktigner. « Nous avons été chargés 
comme des voyous et des mal- 
frats », a déclaré 1e député euro* 
péen, le col et la cravate dégrafés, à 
bout de souffle, avant de quitter les 
lieux à bord de sa voiture - imma- 
triculée au- Luxembourg avec une 
plaque du corps diplomatique, — 
après une ultime bousculade. « Le 
Pen président ! ». « A bas les traî- 
tres /», • Vive Le Pen l ». scan- 
daient par intermittence les amis du 
présida» dn Front national 

Dans la cour Alain-Pradines, — 
du nam dn premier policier tué, en 
2977, depuis la création du départe- 
ment des Hauts-de-Seine — ces inci- 
dents et les consignes don n ées au 
service d'ordre alimentaient les 
conversations des délégations poli- 
cières venues assister aux obsèques. 
Le discours de M. Pierre Joxc. mi- 
nistre de l’intérieur et de la décen- 
tralisation, avait 1 été bref. Souli- 
gnant que le deuil du gardien Joseph 
Léon — quatrième policier tué dans 
ce département depuis sa création, 
en 1964 - était • celui de la police 
tout entière», M. Joxe exalta le 
• dévouement », • l’héroïsme » 
d’une profession où .« le risque as- 
sumé peut aller jusqu’à celui de la 
vie ». 

Mais, plutôt que te traditionnel 
propos minis tériel, l'application des 
consignes de protection de la céré- 
monie contre d'éventuels manifes- 
tant suscitait l'émotion. Des groupes 
de policiers en civil avaient eux aussi 
été bloqués. Refoulé dans un pre- 
mier temps avec M. Le Pen, M. Fon- 
taine, député de la Réunion dont 
était originaire le gardien Léon, a 


reçu, de vive vois, tes excuses de 
M. Joxe. • On a peur de tout le 
monde ici. des cadavres . des vivants, 
de Le Pen ». confiait M. Fontaine 
qm promettait une interpellation à 
P Assemblée. Auparavant, plusieurs 
délégtions syndicales officielles de 
policiers ainsi que des journalistes et 
même on membre du cabinet de 
M. Joxe avaient été refoulés 

Dénonçant «tes « obsêqu/ts sous 
garde à vue», M. Bernard Dele- 
place, secrétaire général de la 
FASP, «levait vivement critiquer 
cette situation : « C’est une erreur 
d’empêcher un élu, quel qu'il soit, 
de participer aux obsèques d’un po- 
licier. Mais je trouve inadmissible 
que M. Le Pen appelle ses suppor- 
tons â troubler l’ordre public un 
jour d’obsèques. » La confusion de 
la bousculade avec le Front national 
et, plus généralement, le comporte- 
ment du service d’ordre suscitaient 
des commentaires parmi ses propres 
responsables. L’un d’eux, ne com- 
prenant pas comment M. Le Pen 
avait pu arriver si près de la préfec- 
ture alors que les barrages, installés 
à plusieurs centaines de mètres, re- 
foulaient catégoriquement toute per- 
sonne, confiait : « Il semble qu’on 
pénétrait le dispositif plus facile- 
ment avec une carte du Front natio- 
nal qu’avec une carte de presse. » 

An ministère de l’intérieur, on 
laissait entendre que les ordres 
précis donnés - accès des déléga- 
tions policières, des journalistes et 
maintien à distance de manifestants 
dn Front national- - n’avaient pas 
été respectés. 

J.-M. DURAND-SOUFFLAND 
et EDWY PLENEL. 


UN FORCENE 

EST MORTELLEMENT BLESSÉ 
LORS D'UNE INTERVENTION 
DU GIGN 

Un forcené, qui s'était retranché, 
lundi soir 15 octobre, dans son 
appartement à Avon (Seine- 
et-Marne), a été tué, mardi 16 octo- 
bre, dans la matinée, après un assaut 
du Groupe d’intervention de la gen- 
darmerie nationale (GIGN). 

M. Mazé. soixante-treize ans, 
retraité de la fonction publique, 
vivait seul et avait peu de contact 
avec ses voisins. Lundi, 1e gardien de 
l’immeuble avait alerté lès sapeurs- 
pompiers après avoir entendu des 
bruits suspects dans l'appartement 
du retraité. Lorsque les pompiers 
voulurent y pénétrer, ce dernier, 
armé d'un fusil, ouvrit le feu. 
M. Jean-Claude Bonneau, trente- 
sept ans, caporal-chef du centre de 
lune contre l'incendie de Fontaine- 
bleau, marié et père de trois enfants, 
atteint au ventre, devait décéder, 
peu après son transfert à l'hôpital. 

Vers 23 heures, M, Mazé, tou- 
jours retranché dans son apparte- 
ment, tira de nouveau sur trois poli- 
ciers de la brigade des gaz qui 
tentaient de le maîtriser. 

Mardi dans la matinée, des mem- 
bres du GIGN. couverts par des 
tireurs d'élite pénétraient dans 
Fappartement, après avoir fait sau- 
ter à l’explosif la porte palière, et 
blessaient mortellement M. Mazé. 


péennes du 17 juin, le bureau de 
vote u a 13 de Viry-Châtiliou 
(Essonne), qui recueille exclusive- 
ment. les voix «tes habitants d’une 
« cité policière », accordait 36 % des 
suffrages à la liste du Front national. 
Autant que la liste de M 1 » Simone 
VeiL Résultat d’autant plus signifi- 
catif que, en mai 1981, ce bureau 
avait majoritairement voté pour 
M. François Mitterrand. Cette ten- 
dance électorale - assez nette dans 
d'autres cités policières de la région 
parisienne — est confirmée par des 
incidents plus prosaïques. 

Le 19 juin, au bar du garage des 
motos de la préfecture de police, un 
policier-barman refuse de servir un 
fonctionnaire antillais en lançant 
« Vive Le Pen! ». A la même époque, 
la multiplication de dessins et 
d'autocollants « Voter le Pen!», 
» Les Français d’abord !» — au com- 
missariat central du huitième arron- 
dissement de Paris suscite l'émoi de 
certains syndicalistes. Dans ce 
même commissariat, lots de la mani- 
festation du 24 juin pour l’école pri- 
vée, un officier de paix principal 
s’adresse, devant ses collègues, à des 
manifestants interpellés sur les 
Champs-Elysées : 3 leur conseille de 
porter plainte, leur assure que leur 
interpellation est arbitraire et se fait 
applaudir par les interpellés. Cet 
incident provoquera une enquête 
administrative. 

Quel que soit son déroulement, la 
manifestation da Front national de 
ce mardi est donc la première 
expression publique de l'écho de ses 
thèmes au sein de la police. C'est un 
progrès aux yeux de l'extrême 
droite, qui va ainsi au-delà de ses 
liens avec la FPIP, dont M. Le Pen 
n'a jamais caché le soutien qu’il lui 
apportait : « C’est à ma demande 
que l’un de mes amis personnels a 
accepté de vous prêter gratuitement 
des bureaux que vous occupez rue 
Saint-André-des-Arts, et j’ai assisté 
à votre entrée dans les lieux ». écri- 
vait, en octobre 1983, dans son bul- 
letin RLP-Hebdo. le président du 
Front national à l’adresse des diri- 
geants de la FPIP. 


£ 


Le paradoxe «te cette utilisation 
r l'extrême droite de certains svn- 


syn- 

cats de policiers est que 1e Front 
national est fondamentalement hos- 
tile à tout syndicalisme dans la 
police, estimant que V» homogé- 
néité» doit remporter sur les voix 
discordantes». 

EDWY PLENEL. 

A Paris 

UN JEUNE HOMME EST TUÉ 
PAR UN GARDIEN DE LA PADC 

■ Un jeune homme, âgé de vingt- 
cinq ans, a été tué par balles par un 
gardien de la paix, rue Ordener, 
dans le dix-huitième arrondissement 
de Paris, mardi 16 octobre, peu 
avant midi. Le déroulement exact 
des faits n'était pas encore connu, 
mardi â la mi-journée. Selon la ver- 
sion de la préfecture de police, deux 
gardiens de la paix en patrouille 
avaient repéré une voiture qui ne 
respectait pas les feux rouges et qui 
devait s'arrêter pour prendre de 
l’essence à une station Esso de la rue 
Ordener. 

C'est en s'avançant pour contrôler 
l'identité de ses deux passagers que 
les deux policiers auraient vu la voi- 
ture foncer sur eux. L'un d'entre eux 
devait tirer à deux reprises, à travers 
la vitre latérale arrière droite du 
véhicule, une Renault 12 bleue. Le 
conducteur, qui était 1e propriétaire 
du véhicule, à été tué sur le coup. 
Son identité n’a pas été révélée. Le 
passager est indemne. 


C'est à y perdre son latin ! Après 
avoir polémiqué avec les intégristes 
depuis quinze ans sur la licéité - ou 
uon - de la messe en latin, selon le 
rite de saint Pie V, le Saint-Siège 
rient d'autoriser cette messe • sous 
certaines conditions ». Dans une let- 
tre rendue publique mardi 16 octo- 
bre et adressée aux présidents des 
conférences épiscopales du monde 
entier par Mgr Augustin Mayer, 
pro-préfet de te Congrégation pour 
les sacrements et 1e culte divin, il est 
précisé que la messe «le saint Pie V 
en latin pourra être autorisée par tes 
évêques, cas par cas, et devra être 
célébrée selon le dernier missel 
publié eu 1 962, avant 1a réforme de 
Paul VI, en 1 969. 

Ce geste d’apaisement inattendu 
à l'encontre de certains groupes tra- 
ditionalistes, qui ont Toujours fait de 
la messe de saint Pie V te cheval de 
bataille de leur différend avec 
l’Eglise conciliaire, intervient après 
une longue période d'hésitation. Il y 
a quatre ans, Jean-Paul II avait 
consulté l’épiscopat mondial pour 
savoir comment les fidèles avaient 
accueilli te nouveau missel, promul- 
gué par Paul VI en 1970 à partir des 
réformes décidées par te concile 
Vatican II, en demandant aux évê- 
ques de le renseigner • sur les diffi- 
cultés rencontrées dans l’applica- 
tion de la réforme liturgique et sur 
les éventuelles résistances de la part 
de groupes de fidèles ». 

Selon la lettre de Mgr Mayer, 
» sur la base de leur réponse, le pro- 
blème de prêtres et de fidèles restés 
liés au rite remontant au concile de 
Trente ( 1545-1563 } semblait pres- 
que entièrement surmonté ». Mais, 
ajoute-t-il, * le problème demeurant 
quand même, le pape a décidé 
d’aller à la rencontre de ces grouper 
et de permettre aux évêques 
d’accorder aux prêtres qui le dési- 
rent de célébrer ta messe selon le 
missel romain de 1962 ». 
Mgr Mayer conclut en soulignant 
que celte concession « devra être 
utilisée de manière à ne pas porter 
préjudice au respect fidèle de la 
réforme liturgique ». 

Un rite « éternel » ? 

Et cette messe qui est au cœur de 
te controverse ? C'est te rite instauré 
par saint Pie V, premier pape élu 
après 1e concile de Trente (1566 à 
1572), qui établit 1e missel et le bré- 
viaire romains, en application des 
décrets de ce concile. C'est te messe 
en latin qui était en vigueur partout 


dans l'Eglise latine jusqu'à la 
réforme de Paul VI. une messe sen- 
siblement plus longue que te nou- 
velle, en raison des prières avant et 
après le canon. 

La décision de Paul VI de célé- 
brer l’ancienne messe dans les lan- 
gues vernaculaires, puis l'introduc- 
tion d’un nouveau rite, avaient 
provoqué de nombreuses résistances. 
Des groupes traditionalistes, comme 
ceux animés par Mgr Marcel Lefeb- 
vre, fondateur du séminaire d'Ecône 
(Suisse), ou l'abbé Ducaud- 
BourgcL, récemment décédé, qui 
occupa l'église parisienne de Saint- 
Nicolas-du-Chardounet. s’étaient 
cramponnés à cene « messe de tou- 
jours >. puisque Pie V avait stipulé, 
en promulgant sa messe - à perpè- 
. tuité - : - on ne pourra rien ajouter, 
retrancher ou changer au missel que 
nous publions *. 

Vaine querelle, puisque « la 
messe de toujours » ne date que de 
quatre siècles et demi et que te litur- 
gie a été constamment réformée. 
Comme l’a écrit 1e Père Congar : 

- C’est une erreur d’absolutiser 
l’historique, si vénérable soit-il. 
C’est ce que font les tenants entêtés 
du misse/ de 1570. » 

La querelle que les intégristes 
font à l’Eglise actuelle ne se limite 
pas à la réforme liturgique, du reste, 
et on peut se demander si ce geste 
d’apaisement de Jean-Paul II - qui 
rient bien tard - scellera la grande 
réconciliation. Le pape, suivi par les 
évêques français, pose comme condi- 
tion à 1a célébration de l'ancienne 
messe une fidéliié publique au 
concile, alors que Mgr Lefebvre a 
toujours affirmé que - la messe de 
saint Pie V est la véritable messe 
hiérarchique, proclamant la souve- 
raineté du Christ. contrairement à 
celle de Paul VI. qui est une messe 
démocratique et hybride ». 

Si la première réaction de 
Mgr Lefebvre a été de se déclarer 

- très heureux » d’apprendre qu'on 
pourrait à nouveau dire l'ancienne 
messe, c’était pour ajouter aussitôt : 
« Rome et les évêques sont respon- 
sables du climat de persécution 
dans lequel nous vivons. Le décret 
sur la messe, est en gestation depuis 
quatre ans. Il a toujours été ques- 
tion de le publier, mais il y a tou- 
jours eu des oppositions. Le pape a 
dû prendre une décision personnelle 
contre l’avis d'un certain nombre de 
cardinaux et de secrétaires de 
congrégation. » 

ALAIN WOODROW. 


Cinq conditions 


Dans un communiqué publié 1e 
15 octobre par son secrétariat 
général, l’épiscopat français 
affirme : * Le pape, per souri des 
personnes attachées à la messe 
de saint Pie V. donne aux évê- 
ques la possibilité de permettre 
la messe en latin selon te missel 
de 1962. à une condition ; celle 
de la reconnaissance publique, 
par ceux qui feront la demande 
de cette permission, de la légiti- 
mité et de la rectitude de la 
messe de Paul VI. et donc aussi 
de l’enseignement même du 
concile. » 

Puis, résumant le contenu de 
la lettre romaine, les évêques 
donnent les cinq règles à obser- 
ver pour pouvoir bénéficier de cet 
induit : 

c 1) Que soit manifesté sans 
ambiguïté et même publiquement 
que ce prêtre ou ces fidèles n’ont 
aucune connivence avec ceux qui 
mettent en doute la valeur légi- 
time er la rectitude doctrinale du 
missel romain promulgué en 
1970 par le pape Paul VI ; 

2) Que cette célébration se 
fasse uniquement pour l’utilité 


des personnes qui en ont ainsi 
fait la demande, uniquement 
dans les églises et oratoires dési- 
gnés par f évêque du diocèse (et 
non pas dans les églises parois- 
siales. sauf si l’évêque t’a permis 
dans des cas extraordinaires ) aux 
seuls jours et aux seules condi- 
tions approuvées par /‘évêque, 
soit de façon habituelle, soit pour 
un cas extraordinaire ; 

3) Cette célébration devra se 
faire selon le missel de 1962 et 
en latin ; 

41 U n’y aura aucun mélange 
avec les rites et les textes de 
l’autre missel ; 

S) Chaque évêque informera 
la Congrégation pour le culte 
divin des permissions qu’il aura 
accordées et. après un an de c et 
induit, des résultats que son 
application aura obtenus. Une 
telle concession, qui _ est la 
preuve du souci que le père com- 
mun porte à tous ses fils, devra 
être utilisée sans porter la moin- 
dre atteinte à l’application des 
règles liturgiques qui doivent être 
observées par toute commu- 
nauté ecclésiale. » 


• Le pape prêt à se rendre a 
Cuba. - Parlant, te 13 octobre, avec 
les journalistes qui l'accompa- 
gnaient dans l'avion d'Alitalia, re- 
tour de sa brève tournée dans les Ca- 
raïbes hispanophones, Jean- Paul II 
a déclaré : • Je suis prêt à aller 


n'importe où. Dans te cas de Cuba. 

11 manque une invitation. Nous ver- 
rons. - Le pape avait adressé son sa- 
lut aux catholiques cubains à l'occa- 
sion te messe qu'il célébrait le 

12 octobre à S an- Juan de Pono- 
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OPÉRA: 7431139. RU.THEÙX „ 

E33.9&77. HAIST-LAZAFE: k 4 “J, J* \ 

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VERSAILLES: gsaam. 



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J Page 12 - LÉ MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 • 

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A quoi sert V école ? 

L’ automne des pédagogues 


{Suite de la première page. I 

Elle portail en filigrane une inter- 
rogation que tous ses protagonistes 
n'ont pas voulu considérer : le sec- 
teur privé confessionnel est celui 
qui. souvent, met l'accent sur l’édu- 
caiion — confondue parfois avec la 
discipline, mais pas toujours. - sur 
l'apprentissage des valeurs autant 
que sur celui des connaissances. Dés 
lors, pour le pouvoir, désireux de 
redorer le blason de l'enseignement 
public, il est devenu lentani 
d’appuyer te trait sur l'image, 
comme pour souligner la différence : 
l'école laïque est celle où l’on tra- 
vaille. On connaît la suite, inévita- 
ble : pas de travail sans effort. La 
pédagogie, l'épanouissement, le plai- 
sir d'apprendre : de toutes ces belles 
idées de luxe, on parlera plus tard. 

Ce langage plaît à bon nombre 
d'enseignants. Dans leur ouvrage 
Tant qu’il y aura des profs (1), 
Hervé Hamon et Patrick Rotman 


rappellent qu’une étude commandée 
en 1980 par M. Christian BeuIIac, 
alors ministre de l'éducation, aboutit 
aux mêmes résultats que la commis- 
sion Joxe dix ans plus tôt, et ils 
concluent : « Le système fonctionne 
pour les élèves qui en om le moins 
besoin ». De cet échec, les ensei- 
gnants se sentent les boucs- 
é mis sa ires. Les voici désormais 
comme dédouanés, rassurés en tout 
cas par les propos de leur ministre. 

M. Chevènement relègue implici- 
tement au placard les rapports 
Legrand, Prose et autres vieilles 
lunes destinées à faire de l'école un 
lieu où le maître ne serait plus un 
simple dispensateur de savoir, un 
échanson des connaissances seule- 
ment chargé de déverser sa science 
dans des bouteilles vides. Un récent 
sondage SOFRES publié par TêJê- 
? Jours (2) le confirme : pour 69% 
des enseignants, récrie doit servir en 
priorité à transmettre des connais- 
sances. 

Qu'use telle opinion soit à ce 
point dominante n'a rien d'étonnanu 
A la lettre, elle exprime une évi- 
dence. Mais elle traduit de surcroît 
un consensus retrouvé. Combien de 
parents immergés dans la crise ont 
acquis la conviction que le diplôme 
reste pour leurs enfants la meilleure 
protection ! L'arithmétique des chif- 
fres sur le marché de l’emploi leur 
donne d'ailleurs raison. Le fait inté- 


ressant est que la question puisse se 
poser. Tl révèle que les utopies soule- 
vées dans l'éruption de mai 68 sont 
bien parties en minée. 

Tout se passe comme si Ton pre- 
nait conscience que l'on ne peut trop 
demander â l'école; et qu’il faut 

renoncer aux objectifs les plus ambi- 
tieux. où le bonheur de l’enfant à 
s’approprier une culture, un savoir, 
un savoir-être, aurait sa part. Pour 
donner la préférence à ceci : l’élève 
esc là pour apprendre. Finie la récré. 
Tout le reste est littérature. 

Est-ce vraiment le bon choix? 
Trois raisons au moins permettent 
d’en douter. La première repose sur 
les résultats des travaux accumulés 
depuis des décennies par les cher- 
cheurs eu éducation. Elle nous ren- 
voie à l'image de la bouteille vide. 
Pour qu'un enfant (ou un adulte 
d’ailleurs) assimile des connais- 
sances, il ne suffit pas que le profes- 
seur le décrète. Le processus est 
complexe par lequel l'individu intè- 
gre un apprentissage. L'affectivité, 
le jeu social, qui le baignent s’éver- 
tuent à multiplier ou à contrarier la 
volonté et l'effort intellectuel. Cela, 
les ■pédagogues» des centres de 
formation de cadres supérieurs, 
contraints, eux, à l'efficacité, l’ont 
parfaitement compris, 

La deuxième raison ramène au 
problème de la finalité. Transmettre 



* 

L 


« Je veux 
rester chez moi 
Je ne veux pas 
aller à l’hospice. 
Mes enfants 
sont loin. 
Pouvez-vous 
m’aider?» 


OUI MAIS 

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MM. BR0SSEL ET VERNANT 
MÉDAILLES D'OR DU CNRS 

Le Centre national de la re cher- 
che scientifique vient de décerner 
deux médaillés d'or pour 1984. Les 
lauréats sont MM. Jean BrosseU 
physicien et membre de rinstitut, et 
Jean-Pierre Vernant, spécialiste de 
la Grèce antique et professeur au 
College de France. 

K 6 à Périgueuit le 1S août 1918, 
Jean Brosse! est ancien élève de 
r Ecole normale supérieure, dont 3 di- 
rige actuellement te laboratoire de phy- 
sique. Entré au CNRS en 1945, il de- 
vient en 1955 professeur à la faculté des 
sciences de Pans. 

M. Brosscl a été le plus proche colla- 
borateur. puis le successeur, d'Alfred 
Kastler. prix Nobel de physique, décédé 
au début de 1984. U a inventé en (948 
nue méthode de double résonance ma- 
gnétique. Les résultats qu'elle permît 
d'obtenir contribuèrent à la découverte 
par Alfred Kastler du pompage optique, 
qui valut à ce dernier le prix Nobel Par 
la suite, les deux hommes développèrent 
ensemble de nombreuses utxttsaoans du 
pompage optique. 

[Né le 4 janvier 1914 à Provins, 
M. Jean-Pierre Vernant a été reçu pre- 
mier à l'agrégation de philosophie en 
J 937. mais son activité de recherche 


scientifique n'a commencé que dix axis 
Entre-temps, M. vernant fut 


t. 


ii 


colonel Benhier responsable de la 
lutte année pour toute la région Sud- 
Ouest, ce qui lui valut le titre de compa- 
gnon de la Libéra Lion. Il est entré au 
vNRS en 1948 et fut élu professeur au 
Collège de France en 1975. 

Directeur du Centre de recherches 
comparées sur les sociétés anciennes. 
M. Vernant est un spécialiste de la 
Grèce antique, qu'il a étudiée par les 
méthodes de l'anthropologie sociale. Il 
s est particulièrement intéressé aux ori- 
gines de la pensée et de la religion grec* 
ques.J 


SIR MARTIN RYLE 
PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 
EN 1974 
EST MORT 

Le radi Gastronome britannique. 
Sir Martin Ryle. prix Nobel de phy- 
sique en 1974, est mort, dimanche 
14 octobre à Cambridge, à l’âge de 
soixante-six ans. 

Au début de sa carrière. M. Ryle 
s’intéressa à l’expansion de l’univers. 
Mais sa principale contribution reste 
la réalisation d’un nouveau type de 
télescope dit â synthèse d'ouverture, 
très sensible et de très haute résolu- 
tion. Cet instrument a permis â un 
autre radiocsironome britannique. 
Antony Hewish. qui partagea avec 
Martin Ryle le prix Nobel de physi- 
que. de découvrir des radio-sources 
particulières, les pulsars. 

M. Ryle était membre des acadé- 
mies des sciences américaine et 
soviétique. Dans les dernières 
années de sa vie. il avait apporte son 
soutien aux mouvements pour le 
désarmement nucléaire. 

{NS le 27 septembre 1918, Sir Mar- 
tin Ryle fit ses études i Oxford, puis 
travailla dans les tfléconmwnicathwBi 
pendant la guerre mondiale. O rejoignit 
cnwtt mnîveraifé de Cambridge oà se 
déro u ta tonie m carrière. En 1958. B y 
devint professeur de radioastronomie. 
ptds, P a n ée Mirante, directeur de 
r observatoire de MulhnL] 

• le nouvel internat de pharma- 
cie. - Le Journal officiel du 14 oc- 
tobre a publié un décret daté du 
12 octobre précisant les modalités 
d'application de la réforme du troi- 
sième cycle des éludes de. pharma- 
cie. U s'agit d’un texte d'application 
de la loi du 23 décembre 1982 por- 
tant réforme des études médicales et 
iatsumnt r* Uiunot pour tous »• 


un savoir, mais quel (s) savoir (s) ? 
Celui qui tiendra compte de l'uni- 
vers culturel de l’élève, de son envi- 
ronnement social, ou celui que l'on 
définit comme le savoir-type, inven- 
torié dans les programmes et ins-, 
mictions officielles, à tel point que 
seule la minorité d’une classe d’âge 
aura Ja chance d’y accéder? XJn 
savoir constitué, indifférent aux 
modes, ou on besoin en perpétuelle 
évolution, aux aguets des boulever- 
sements technologiques ? Un savoir 
axé sur la capacité à- servir les 
machines ou sur la capacité à s’en 
servir? 

Une troisième raison de mettre en 
doute le bien-fondé d'une conception 
de l'école focalisée sur l’apprentis- 
sage des connaissances apparaît ici. 
Le savoir, certes : nul ne saurait nier 
la nécessité d’apprendre des 
«contenus», de stocker des infor- 
mations. Mais, si c'était de quelque 
chose en plus que les individus 
comme la société auront besoin 
demain ? Aux portes d’un monde où 
les trois quarts du savoir qu'ils utili- 
seront sont encore inconnus, les 
enfants d’aujourd’hui seront-ils bien 
armés par l’ingestion du premier 
quart, déjà sur le point d’être 
périmé ? Les parents qui se hasar- 
dent. ces samedis d’automne, aux 
réunions organisées pour eux dans 
les collèges et les lycées entendent 
des enseinants leur seriner : « Ce 
n’est pas avec de [‘imagination que 
vos enfants auront te bac ». Ht si 
créer, être, imaginatif, était encore 
le moyen le plus efficace, le seul 
peut-être de sortir un jour de la 
crise. El, accessoirement , de vivre 
mieux. 

CHARLES V1AL. 

Demain : 

UN ENTRETIEN 
AVEC M. RENÉ HABY 

ANCIEN MINISTRE 

DE L’ÉDUCATION NATIONALE 


(U Editions du Seuil. 

(2) Sondage SOFRES réalisé du 12 
au 20 septembre sur un échantillon de 
500 personnes, représentatif des ensei- 
gnants français du 1 e * et du 2" degré- 



Le championnat du monda 
d 1 échecs 

KASPAROV ANNULE 
U TREIZIÉME PARTI 

Belle et rude empoignade dans la 
treizième partie du championnat du 
monde lundi à Moscou. S'il n'a pas 
réussi à briser la série de milles qui 
dure depuis la dixième partie, Kar* 
pov s'y est pourtant bien employé : 
vingt- trois minutes de réflexion 
avant de sacrifier un pion au on- 
zième coup (récupéré au seizième); 
cinquante et une minutes pour ana- 
lyser au dix-septième coup le sacri- 
fice de qualité Je coup suivant (récu- 
péré au vingtième) et, enfin, dernier 
sacrifice de pion au vingt et unième 
coup (récupéré an vingt-septième). 

De son côté Kasparov a joué avec 
précision et prudence en rendant, 
quand U le fallait, les « dons grecs » 
de son adversaire eu après le trente- 
troisième coup, toutes les ressources 
ayant été épuisées de pari et d’autre, 
il proposait la nullité, immédiate- 
ment acceptée. Le champion du 
monde garde sa confortable avance 
(4-0). mats Kasparov semble retrou- 
ver peu à peu son équilibre. II lui 
reste à attaquer avec les blancs, qu'il 
aura mercredi pour la quatorzième 
partie. 

Blancs : KARPOV 
Noirs : KASPAROV 
Treizième partie 

Partie anglaise 


I. Cf3 

Cf6 

I«L Dd! 

Cxd7 

i ff 

b6 

19. Dxd7 

Dxa2 

3. g3 

?5 

28L Fxf8 

Txf8 

4. Fg2 

Fb7 

21. 76! 

Dxh3 

S. (Ml 

g6 

21 Cd6 

Dç3 

d Cfj 

F&7 

23. 7É7 

Dfâ 

7. d4 

cxd4 

24. C64 

Dd4 

8. Cxd4 

Fxg2 

25. Dxd4 

Fxd4 

9. Rxg2 

OO 

26. Td7 

F*7 

te. c4 


27. Txa7 

M 

II. b 3 

Cxèi 

28. m 

m 

IL Cxë4 

Dè5 

2». Td7 

Fg7 

IX Df3 

Dxd4 

30. b4 

c 

54. Fa3 

Cçé 

31. Cd2 

TÎ6 

15, Tadl 

DcS 

32. Tç7 

T£6 

K. Txd 7 

Da5 

33. Rf3 

Pf6 

17, Fxé7 

C65 

Nrite. 



• Victoire française dans 
l’ Himalaya. — Deux alpinistes fran- 
çais, Pierre Beghin et Jean-NoBi 
Roche, ont atteint, le 4 octobre, le 
sommet du Dhaulagiri 
(8 172 mètres) en empruntant 
l'arête sud -ou est. une des voies les 
plus difficiles de {'Himalaya, sans 
oxygène ni sherpas, après dix-sept 
jouis d’escalade. Lors de la des- 
cente, Jean-Noël Roche a battu le 
record du monde de vol de pente 
(saut en parachute) avec un saut de 
5 700 mètres. 


» ■ ■ * 

Un nouveau système solaire ? 

silicates et de composés car- 


Un système solaire en cours 
de formation a-r-3 été découvert 
à proximité d'une étoile, Beta 
Pectorîs (1). située è 
450 OOO rraJKarda de Jclomôtnes 
de la Terre ? Peut-être. C'est ce - 
que soutiennent deux astro- 
nomes américains, MM. Bradford ». 
Smith, de l'université d' Arizona, 
et Rfchard Ternie, du Jet Propul- 
sion Labo rat ory, au vu des cli- 
chés qu'ils ont pris de l'observa- 
toire de Les Cànpanas eu Chili. 
Sur les photographies, obtenues 
après n e ttement par ordinateur, 
apparaîtrait autour de cette 
étoile, grosse comme deux fois le 
Soleil, une veste disque de parti- 
cules solides s'étendant sur plu- 
sieurs dizaines de milliards de 
kilométras. 

En dépit de leur enthou- 
siasme, les deux chercheurs 
américains font preuve cepen- 
dant d’une certaine prudence. 
«Même s» les htcBcations que 
nous avons racueSBas, a déclaré 
M. Smith, pesassent suffisantes 
à prouver que nous avons 
observé un système solaire autre 
que le n ôt re, nous ne sommes 
pas en mesura d'affirmer pour 
autant qu'il existe un cortège de 
planètes autour de Beta Peo- 
torisr. Seul, pour le moment, a 
été mis en évidence un disque de 
matière sans douta très jeune — 
r quelque centaines de mutions 
d’années» — fait dé particules 
dont la taille va de celte de grains 
de poussière è ceile-de noyaux 
de comète de plusieurs tdlomè- .. 
très. La madère qui les composa 
serait un mélange de glace, de ■ 


bonés, analogues à ceux qui exis- 
tent dans le système solaire. 

. Ce n’est pas. la première fois 
.que des astronomes font réfé- 
rence è f existence d’autres sys- 
tèmes solaires. Déos le passé, 
certaines perturbations obser- 
vées dans lé mouvement 

d’étoiles ont laissé supposer 
qu’un cortège de planètes pou- 
vait graviter autour d’elles. Plus 
récemment, des observations 
faites par la setelfite . d’astrono- 
mie infra-rouge IRAS (1), conçu 
par des Américains, des Britanni- 
ques et des Néerlandais, ont 
Laissé penser qu'à proximité de 
Véga, l’une des étoèes tes plus 
brâtanteq de notre cteL et de 
l’étoile HL Tau, dans la constella- 
tion du Taureau, se formait peut 
être de. nouveaux systèmes pla- 
nétaires (fg Monde daté 
6-7 mai). Des accumulations de 
poussières ont en effet été 
observées autour des deux 
étoiles. Mais, de là, à conclure 
que des planètes en tram de traî- 
tre ont été détectées, fl y a un 
pas que nombre de spécialistes 
se sont bien gardés de franchir, 
d’autant que l’on . commence 
seulement à savoir comment se 
forme 'un système' planétaire 
comme le nôtre. 

J.-F.A. 


' (l> Beta Pectorîs avait été rete- 
nue par te satellite IRAS comme 
rime des étoiles autour desquelles S 
pouvait exister de te matière solide. 


EN BREF 

Co n da m na tion de daux - 

■ 

« vigies » cambrioleurs 

La coor d’assises des Bouches- 
du-Rhône a condamné, lundi 15 oc- 
tobre, à cinq ans de prison Robert 
Schl&ndeJer et Jean-Claude Chfikm, 
auteurs d’une attaque à main année, 
commise le 16 juillet 1982, contre 
on magasin Qitick. Au moment des 
faits les deux hommes, anciens para- 
chutistes, étaient employés par une 
entreprise marseillaise de gardien- 
nage la Société méridionale de pro- 
tection. 

An co ure de sa détention provi- 
soire, Robert Schlandeler .«'.était 
trouvé & la -prison des Baumettes 
dans la même cellule que Gaétan 
Zampa, qui devait se pendre le 
23 juillet à raide d’une corde è sau- 
ter que Schlandeler avait été auto- 
risé à garder avec lui. {le Monde du 
26 juillet et du 18 août). 

La vengeance 
du papyrus 

{De notre correspondant. I 

Strasbourg. - Avec trois cama- 
rades comme lui passionnés de 
muséographie, un jeune garçon de 
Colmar (kaui-Khin) voulait mon- 
nayer un papyrus égyptien de la sei- 
zième dynastie (fin du VII e siècle 


avant J.-C.). Mais , la photographie 
du document qulls montraient, dans 
. toute la ville, à leurs éventuels ache- 
teurs, a fini par intéresser un mem- 
bre de 'te brigade de recherches de 
Cohnar. "Tous les quatre ont été 
arrêtés. la semaine dernière et 
inculpés de vot 

En 1982, en escaladant une gout- 
tière du petit musée d’histoire natu- 
relle dé la ville, ils n’avaient guère 
eu de mal à pénétrer dans le bâti- 
ment, puis à fracturer une vitrine et 
à fane main basse sur plusieurs 
pièces, notamment des «scarabées 
de ccenr»;' de petits bijoux de 
pierres .précieuses, des tempes et 
«te* papyrus, :.*■ 

* Il représente une chanteuse 
. devant un personnage royal, précise 
M- Georges Sigwarth, conservateur 
du musée. Ç’wr l’attaché consulaire 
Steyert, un i eqfatil de Colmar, en 
posta en Egypte, qui avait rapporté 
cette collection de Thibes en 

iss& - 

Les jeunes « égyptologues » pro- 
posaient de vendre te document pour 
quelques- dizaines de mil tiers de 
francs, r II est en fait inestimable ». 
affirme M. Sîgwàrth. : 

Entraînés sur la pente de leur pas- 
sion, les quatre garçons voulaient en 
tirer tout, juste le prix d’un voyage 
an pays des pharaons. j F 


Perrine est morte... 

■ 

De notre correspondant 


Belfort - Une enfant âgée de , 
quatre ans, Perrine Kxnbter, est 
morte, vendredi 12 octobre, 
dans le savice de pédiatrie de 
f hôpital de Belfort où elle avait 
été admise la veille au soir. 
e Pourquoi n'a-t-on pas mes Per- 
rine dans un service de réanima- 
tion ? Pourquoi s’est-on trompé 
de diagnostic ? A queüe heure 
est-eba décédée ?» Les parents 
de Perrine s'interrogent. 

Jeudi, è la sortie de l'école, 
leur f31e unique est souffrante. La 
maman, infirmière Obéra te, fait 
appel à son médecin traitant. 
Celui-ci décèle une laryngite 
aiguë. Plis r enfant semble a Ber 
mieux. En début de soirée, Per- 
rine s’agite. La mère appelle le 
SAMU. L'hôpital envoie un 
médecin de garde au chevet de 
l'enfant. Le praticien fart - le 
même cfiagnostic, administre une 
piqûre de cortisone à Perrine et 
conseille aux parents de fhospl- 
ta&ser. A 22 h 30, le couple 
conduit Perrine au service des 
urgences de l'hôpital de. Belfort. 
L'interne précise te cfiagnostic, 
laryngite aiguë avec angine, et 
fait transférer l'enfant dans !è 
service de pédiatrie, cson état 
ne justifiait aucun gestB de réani- 
mation». 

Perrine y sera examinée à 
23 houes par un des trois méde- 
cins du service, le diagnostic est 
è nouveau co n firmé et te méde- 
cin demande au personnel infir- 
mier la surveillance habitueOei 
Les parents sont invités è venir 
reprendre leur enfant 1a lende- 
main matte. A 9 fi 30, de retour 
au centre hospitalier, Mme Nelly 
Kim&ter apprend que sa fiHe est 


morte. Quelques heures plus 
tard, èfte fait part de son inten- 
tion de saisir la justice «pour 
savoir te vérité et éviter qu’uni tel 

drame ne pttisse se renouveler», 

■ 

■ 

Hémorragie massive 

Le corps de l’enfant a d'abord 
été amené au domicile des 
parents, puis ramené à l’hôpital, 
où une autopsie a été pratiquée, 
samedi 13 octobre. 

Un communiqué de l'hôpital 
expose ainsi la suite des événe- 
ments:.* A 6 h 45, elle est 
réveinée et effe est debout dans 
sort lit. L'état respira K*/® noté à 
l'entrée s'est amélioré. A 
7 heures a fieu la relève par 
Véqiàpe de jour. A 7 h 15. une 
auxiliaire de puériculture s'appro- 
che de Perritm et constate que 
l'enfant dort et respire calme- 
ment. Un quart d’heure plus 
tard, donc vers 7 h 30, rentrant 
dans la chambre, la même per- 
sonne constate que Tentant est 
sans vie. » - ■ 

' Cène, autopsie a fait apparaT- 
trë comme cause probable de la 
mort «une hémor r agie gastrique 
massive sans manifestation exté- 
rieure ». La docteur Lami, chef du 
service de pédiatrie de l'hôpital, 
affirme : c II n’y a jamais eu la 
moindre indication d'étouffe- 
ment. On s'est trouvé devant un 
organisme dépassé par un pro- 
cessus virai C'est une histoire 
presque invraisemblable. » 
Samedi, à l’hôpital de Belfort, H 
n'y a au prebsbtement qu'un 
scandale : la mort d’une enfant. 

PATRICE MAUNA. 


TÉLÉcopieur PARTAGÉ 

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*■- L.- 









Même sur une route que vous connaissez 
bien et où vous avez f habitude de rouler vue, 
peut soudain se' présenter une ornière traîtresse 
due au gel Le châssis de votre voiture doit pou- 
voir supporter de ids chocs : la très sophistiquée 
nÛGro-éiearonique Bosch de même Êlie com-. 
mande enrreautres lesysème allumage et 
cf injection, lé système' de régulation Motronk 
ou bien elle déclenche le système de sécurité 

Airbag. ..V .. 

Et ce n*e» pas parce que vous conduisez la 


A contraintes particulières, 
solutions particulières : 


En 1899, 13 ans après la citation de la soriêsé mère en 
Allemagne. Robert Bosch a ouvert une agence commer- 
ciale à Paris, et en 1905, le 1 er atelier de fabrication de 
produits Bosch en Fiance. 

Aujourd'hui, parmi le 116 pays où le groupe Bosch 
exerce ses activités devenues laigônêm diversifiées, h France 


occupe toujours une place prépondérante, 
d’échanges commerciaux qued'invesrissen 


onderante, tant en termes 
investissements. 


Vous trouverez la micro- électronique Bosch 
dans tous les domaines qui exigent hautes per- 
formances, haute fiabilité et haute résistance: 
f automobile, Faviarion, les sateUites-et les stu- 
dios TV. 

Vous pouvez toujours compter sur la micro- 
électronique "Bosch. 


flW - 3.800 personnes 

0 - 4 usines (Rodez- Vénissieux-Caen-Massy) 

- 3,7 milliards de chiffre d’afiàires 

- 0,8 milhard réalisé en exportation directe et 

0,3 nulliaxd cf achats de Robert Bosch CmbH en France: 


- Automobile : équipements électriques, 
électroniques, essence et diesel 

- Electroménager 

b 9 - Autoradios, TV couleur, 
magnétoscopes Blaupunkt 

| - Electronique médicale 
^ - Machines cf emballée 

- Outillage électrique et pneumatique 
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Page 14 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 » 



« SERVICES » 



rV!E ASSOCIATIVE- 


* * 


Conflits à l'amiable 


Lente, encombrée . onéreuse 
est la justice, insatisfaisante pour 
chaque partie : la dimension 
humaine du traumatisme causé à 
la victime n'est pas prise en 
compte, l'indemnisation est par- 
tiôMe» la réparation inoompiAra. 
Comble de l'absurdité, la victime 
est souvent montrée du doigt. 
L'auteur du dommage est sanc- 
tionné par une amende ou une 
peine de prison qui. en l'excluant 
de la société, ne lu/ permet pas 
de s'amender et risque de 
l'ancrer dans la définQuance ou la 
marginalité. 

Noir tableau dépeint par cer- 
tains de ceux qui font partie de 
l'institution judiciaire. L'État ne 
pieut tout faire : ce constat des 
associations ouvre un champ à 
leur action qui commence là où 
celle de ('administration s'arrête. 

S'agissant de la justice et de 
ses pesanteurs, un groupe de 
juristes et d'hommes de borne 
volonté met en place depuis un 
an une solution originale : la 
médiation ou résolution à l'amia- 
ble des conflits. 

Histoire vécue : un différend 
oppose deux Turcs. L'un s'ima- 
gine que l'autre lui a volé sa 
petite amie. Il le menace de 
mort. La victime potentielle 
contacte l'association SOS- 
Agressions-Confïïts : la média- 
tion est proposée , acceptée, réa- 
lisée. Rapidement, sans frais, 
sans casse, avant que la violence 
n'éclate. 

Cette solution en amont n'est 
pas une justice parallèle : ni juges 
ni arbitres, les médiateurs aident 
les gens à trouver eux-mêmes la 
solution à ce qui les oppose. 
SOS-Agressions- Conflits, qui a 
introduit la médiation en France 
et accueille les victimes, a eu 
l'occasion de mesurer son effica- 
cité à l'étranger. 


fturserie près du box 

M. Jacques vérin, ancien chef 
du Service de coordination de la 
recherche à le chancellerie, a vu 
fonctionner le modèle américain 
depuis une dizaine d* années. Une 
association importante de New- 
York, le Vera Insiitute, leader 
des expériences en matière de 
justice, a lancé une vingtaine de 
« programmes b d'aide aux vic- 
times et aux prévenus : il se 
charge de recevoir les victimes et 
les délinquants dans les tribu- 
naux. Les renseignements sont 
mis sur ordinateur ; la justice 
peut les interroger. Au tribunal 
de Manhattan, une nurserie 
accueille les enfenls des inculpés 
et des témoins. Ailleurs, un 
groupe est chargé de conduire à 
l'audience les victimes âgées ou 
handicapées. 

A San-Francisco, la médiation 
fait partie d'une philosophie qui 
vise à redynamiser les quartiers. 
La division du travail aboutit à 
une spécialisation très poussée. 
g il y a. dit M. Vérin, ceux qui 
effectuent les visites prélimi- 
naires. les panels de médiateurs, 
les responsables de la propa- 
gande chargés de la notoriété de 
l'association, ceux qui assurent 
le suivi de la médiation, les 


comités locaux, enfin. Qui admi- 
nistrant chaque quartier. » 

La médiation peut intervenir à 
tout moment : au début du 
conflit, quand la plainte est 
déposée au parquet, ou après le 
jugement pour en faciliter l'exé- 
cution. M- Vérin a vu un juge de 
l'Ontario, au Canada, renvoyer 
les parties devant une associa- 
tion pour fixer le montant des 
« dommages et intérêts » : 

<r Essayez d’abord de vous 
entendre ». leur a-t-il dit. 

S0S-Agre5Sions-Conflits 
s’inspire de la procédure améri- 
caine de médiation. Quand ta 
phase de consultations s'est 
déroulée dans le calme, on 
résume la situation et on invite 
les adversaires à sa parier. Avant 
de suggérer des solutions, « on 
se replace, dit M. Vérin, au 
moment du confTrt et on se dit : 
qu ’aurions-nous dû faire 
alors ? » C’est le moment psy- 
chologique où tout est possible : 
« le passé est le passé », et on 
regarde l'avenir. 

L'idéologie du gagnant 

Ce mouvement tient compte 
des études mesurant le préjudice 
causé aux victimes, « Pour elles, 
le dégât matériel peut être 
minime et le préjudice moral 
immense », note M"" Jacqueline 
Morineau. Unique salariée de 
l'association, elle évoque l'ostra- 
cisme subi par ta victime et les 
conséquences en chaîne de 
l'agression : la femme âgée qui 
n'ose p lus sortir de chez elle 
devient craintive et recroquevil- 
lés sur elle-même : ses enfants 
doivent faire ses courses, en 
viennent à la prendre en grippe... 

M B1 Morineau dénonce 
< i‘ idéologie du gagnant » auprès 
de l'opinion. «Le déTmquant, dit- 
elle, est une figure intéressante ; 
pas la victime, qui a eu tort de se 
faire voter, violer. » Indifférence 
de l'entourage, attitude critique 
des assurances qui donnent 
mauvaise conscience, tout 
concourt è ce que les gens s'ins- 
tallent dans un rôle de « victime 
professionneite a. 

L’exemple anglo-saxon d'aide 
immédiate séduit SOS-Agres- 
sions-Conflits ; outre-Manche, 
les bénévoles consultent le soir, 
dans les commissariats, la liste 
des personnes agressées ou 
cambriolées. Le lendemain, 
munis de leur badge ou de la 
carte de leur association, iis vont 
leur proposer de les aider. 

Intéressés par les perspec- 
tives qu'offre la médiation, le 
procureur de la République et le 
parquet de Paris sont prêts à 
confier à l'association les affaires 
classées sans suite, et la chan- 
cellerie les cas litigieux de son 
bureau (f aide aux victimes. 

DANIELLE TRAM ARD. 

* SOS-Agressioos-Conflfts, 
240, roc Saint- Jacques, 75005 
Puis. TéL : < 1 1 325-70-41. perse- 
nencc le lundi de 18 ben res à 
28 bernes, les nanti, mercredi es 
v endr edi de 14 b 30 i 17 heures. 

de Droits de 


année une subvention de 100000 F 





£t Menât 


OCTOBRE 1984 




Lhi 


Les cracks du système scolaire, les vedettes des classes 
préparatoires et des concours sont toujours là. Qui sont-ils 
CSS * bosseurs J», ces champions qui font la joie des profes- 
seurs et la fierté des familles ? Comment le devient-on ? 
Le Monde de l'éducation ne donne pas de recette, mais 
analyse et décrit leur situation. 

Aussi au sommaire : 

QUI SONT LES PROFESSEURS DE COLLÈGE ? 

Ils sont quatre-vingt mille : de la sixième à la troisième, un 
professeur sur deux. Ils enseignent deux matières, lis sont 
méconnus et mal considérés. Injustement. 

MATERNELLE A DEUX ANS : OU! OU NON ? 


EN VENTE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX, 

11 F 


METEOROLOGIE 


SITUATION LE16-1G-B4 A O h G.M.T. 



PRÉVISIONS POUR U17-KH&PÉBUT 



EntaÜM probable «ta temps a 
entre le mardi 16 octobre i 0 
17 


PRÉVISIONS POUR LE 17 OCTOBRE A 0 HEURE (GMT) 


Les hantes pressions qui recouvraient 
la Fiance s'affaiblissent sur leur face 
nord. Les perturbations, d’abord peu 
actives, vont retrouver le chemin de la 
France. 

Mercredi marin, le ciel sera nuageux 
et il y aura des bruines côtières sur les 
régions an nord de la Loire. Il fcia_8 à 
9 degrés au lever du jour. Sur les régions 
méditerranéennes toujours du beau 
temps et ciel dégagé. Les températures 
resteront voisines de 10» degrés. Sur 
toutes les antres régions persistance 
d'une situation à brouillard. Les bancs 
seront localement denses cl persistants. 
Il fera assez frais, 4 i 6 degrés. 

Pro g ressivement, au cours de la jour- 
née. le temps nuageux et légèrement 
pluvieux gagnera la moitié nord-ouest 
de la France. Les pluies menaceront 
essentiellement les côtes de l’Atlantique 
et de la Manche. Les températures mon- 
teront entre 15 er 17 degrés, le vent 
s'orientera au sud-ouest. Sur la moitié 
sud-est. après dissipation des brouil- 
lards, de belles éclaircies se développe- 
ront. les périodes de soleil seront même 
durables sur le Midi où les températures 
a ppr o ch eront les 25 degrés. Dans le 
Nord-Est et le Centre, par contre, les 
brouillards se dissipant plus tard, ü ne 
fera pas plus de 20 degrés. 



Vendredi et saned : le courant per- 
turbé d'ouest gagnera. 


Les hautes pressions continueront de 
s'affaiblir sur l'Europe de l'Ouest, bis- 
sant pénétrer à nouveau le courant per- 
turbé; Celui-ci épargnera encore b moi- 
tié sud du pays jeudi, mais s'étendra, 
ensuite, progressivement è ressemble 
delà France. 


Jeudi : ciel très nuageux dès b matin 
sur le Nord-Ouest et le Nord avec des 
ploies intermittentes. Des nuages sur b 
plupart des autres régions, seul le bord 
de b Méditerranée sera provisoirement 
épargné. An cours de b journée, pas- 
sage pluvieux traversant d’ouest en est 
et atteignant le soir le nord des Alpes et 
le sud du Massif Central. Le vent de 
sud-ouest soufflera fort en Ma n che, 
assez fort le soir an nord «le b Loire. 

Température minimale de 9 à 
12 degrés sur la moitié nord, 4 A 
g degrés sur la moitié sud. Maximales 
de 16 à 23 degrés da Nord an Sud. 


1. - Sur b moitié nord, temps très 
nuageux avec passages phi vieux. Vent 
«le sud-ouest à ouest assez fort. Tempé- 
ra cures maximales stationnaires ou ea 
légère baisse ven d redi, en baisse plus 
sensible samedi (2 à 3 degrés). 

2. - Sur b moitié sud, agg ra vation 
progressive. Assez béas vendredi matin, 
puis nuageux l'après-midi. Samedi, 
l'aggravation se poursuit, ciel souvent 
très nuageux, précipitations possibles 
excepté sur le pourtour méditerranéen. 
Vent tournant è ouest faible on modéré. 

Températures minimales en hausse, 
maximales eu baisse de 2à 3 degrés. 

La pre ssio n atmosphérique ré dui t e an 
niveau de b mer était, à Paris, le 
16 octobre à 7 heures, de 1 027.7 nrillt- 
bars, soit 770,8 miQimèties de mercure. 

Températures (le premier chiffre 
indique le maximum e nreg istr é au cours 
«te b journée du 15 octobre; ie second, 
le minim um de la nuit du 15 octobre au 
16 octobre) : Ajaccio. 21 et 9 degrés; 
Biarritz, 24 et 14; Bordeaux, 23 et 6; 
Bourges, 13 et 9; Brest, 23 et 8; Caen, 


15 et 9; C h e r bou r g. 14 et 8; Clermont- 
Ferrand, 14 et S; Dijon, 12 et 9; 
Gnenobie-St-M.-H., 17 et 10; Greaobfe- 
St-Geoïrs, 13 et 9; Lille, 17 et 1 1 ; Lyon, 
12 et 9; Marseille-Marignane, 20 et 7; 
Nancy, 13 et 7; Nantes, 20 et 9; Nice- 
Côte d^Azur, 20 et 12; Paris- 
Montsouris, 14 et 11; Paris-Orly, 13 et 
11; Pau. 25 et 8; Perpignan, 20 et 10; 
Rennes, 21 et 9; Strasbourg, 16 et 7; 
Tours, 16 et 9; Toulouse. 23 et 6; 
Rânte- à - Pi tra, 31 et 23. 

Températures relevées i f étranger 
Amsterdam. 17 et 10; Athènes, 25 et 
17; Berlin, 14 et 5; Bonn, 14 et 12; 
Bruxelles, 17 et II; Le Caire; 30 et 21; 
Des Canaries. 27 et 21 ; Copenhague, 15 
et 3; Dakar, 30 es 26; Djerba, 24 et 17; 
Genève. 14 et 9; Istanbul, 20 et 16; 
Jérusalem, 24 et 16; Lisbonne, 26 et 
15; Londres, 14 et 1 1 ; Luxembourg. 13 
et 12; Madrid. 23 et 5; Montréal, 18 et 
8; Moscou, 3 et - 3; Nairobi, 27 et 13; 
New-York, 22 et 12; Palma- 
de-Majorque, 24 et' 10; RhKte-Jaoetro, 
25 et 21 ; Reine, 22 et 10; Stockholm, 7 
et 0; Tozeur, 23 et 16: Tuais, 24 et 13. 

f Document établi 
avec le support technique spécial 
de le Météorologie nationale.} 




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République fédérale d'Allema- 
gne. de France et des Pays-Bas 
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tion atmosphérique, pollution 
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directement 1» aux travaux qu’ils 
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Quatre bourses pourront être 
attribuées au cours de cette pre- 
mière année expérimentale. Une 
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Washington D-C. 29036. TEL : 
202/745*3950, (aranc le 15 
bre). 


JOURNAL OFFICIEL 


Sont publiés an Journal officiel 
des lundi 1S et mardi 16 octobre. 

UN DÉCRET 

• Fixant les conditions d'applica- 
tion de l'article 79 (impôts directs et 
taxes sur le chiffre d’affaire) de la 
loi de finances pour 1984. 

UN ARRÊTÉ 

• Fixant le montant de l'aide 

financière pour l'aménagement des 
postes de travail en faveur des tra- 
vailleurs handicapés à partir duquel 
l'arrêté du commissaire de la Répu- 
blique de département est transmis 
au ministre chargé de l'emploi. 


MOTS CROISES- 

PROBLÈME N» 3820 
1234S67S9 



HORIZONTALEMENT 

T. Plat ou platitude. N’a pas tou- 
jours la réaction espérée. - 
IL L'auteur d'un tel acte n'y va pas 
de main morte. IIÎ. Trouva donc la 
clé de la solution. Symbole chimi- 
que, — IV. Ont donc besoin de pren- 
dre l'air. - V. Que l'on ne trouve 
donc pas dans les grandes surfaces. 
— VL Phare d’Alexandrie. Objets de 
toilette. — VU. Pour l’obtenir, cer- 
tains n'hésitent pas à prendre le 
fusil. - VTTT. Reprendre lorsqu'on a 
mal pris. — OC Déplacement d'air. 
C’est égaL — X. Avoir une attitude 
envahissante. — XL Ancien jeton de 


VERTICALEMENT 

1. Un homme qui préfère les 
grosses. A souvent la tête qui tourne. 

- 2. Met à disposition ou met en 
indisposition. - 3. Du genre posses- 
sif. Part ou sort - 4. N’est donc pas 
par ti ■ rp" du moindre effort. Libéré 
de l’emprise parentale. — 5. Pour 
porter la flamme. Chefs de police ou 
chefs de gang. — 6. Grands et forts. 

- 7. Code postal. Rend donc meil- 
leur. — 8. Se retire avant l’aube. — 
9. Effet saisissant. Agit contre 
l'atropine. 

Solation tfo problème ■* 3819 

Horizontalement 
X. Brillant. - II. Aride. - 
TEL Code. Csar. - IV. Hua Cocus. 
—V. AL Alto! - VL Lîano. Né. - 
VH. Alpiniste. - VJI3. Nettement. 

- Ct Dé. An. - X. Est Ote. - 

XI. Echelle. 

Verticalement 

1. Achalandés. - 1 Brouillées. - 
3. Ride. Apt Té. - 4. Idc. Anite. - 
5. Lé. Clone. Oh ! -6. CoL Imite. - 
7. Absconse. EL — 8. Au. Etna. — 
9. Torse. Etuve. 

GUYBROUTY. 


PARIS EN VISITES- 

JEUDI 18 OCTOBRE 

«L’hôtel Guénégaud et l'Uct Tbori- 
gny ». 14 b 30, 60, rue des Archives. 
M“ ADaz. 

« Saint-Nicolas du C h ardonnet et le 
peintre Le Brun », 15 heures, devant 
l'église rue Monge, M" Bouquet des 
Chaux. 

« Le musée Marmottas et ses collec- 
tions», 14 h 30, 2. rue Lonis-Boilly 
(M* Rojoo) . 

« Peinture allemande », 14 b 50, Petit 
Palais (L'art pour tous). 

« L'hôtel de Brinvilliers et son quar- 
tier», 15 heures, 12, nie Charles V 
(M-Boulo). 

« Le Marais », 15 heures, métro 
Saint-Paul (Connaissance d’ici et d'ail- 
leurs). 

« Vieux village «fAuteuii*. 14 h 30, 
métro Église <T Au tend (Les Flâneries). 

« La crypte archéologique de Notre- 
Dame », 15 heures, métro Cité 
(M“ Hauler). 

« Le palais de justice en activité », 
14 h 30. métré Cité (M“ Lasmer) . 

« Hôtels de la rue des Francs- 
Bourgeois », 14 h 30, métro Chemin- 
Vert {Paris pittoresque et insolite) . 

«La Mosquée », 15 heures, devant 
rentrée (M“ Pohywr) , 


CONFERENCES 


14 b 30» 62, me Madame, M--A. Boo- 
bème : « L'Êgypte pharaonique au 
Moyen Empira et au Nouvel Empire » 
(Areas). 

18 heures, 18, boulevard Haussmaim, 
Hervé Ourse] : « Rubens et Van Dyck 
dans les collections du nord de la 
France» (Maison de la région Nord- 
Pas-de-Calais). 

18 h 30, 208a rue de Vaugirard, docr 
leur Claude Orsel : « Face à la drogue, 
que pou vous -nous /aire ? » 
(Forum 108). 

- 20 heures, 26, rue Ber gè re , Gonzague 
Masquelier : « Drogue ou liberté : un 
lien, pour choisir» (L’homme et la 
connaissance). 


UNIVERSITÉS 
DE QUARTIER 

PARIS, TREIZIEME. ~ Pour sa 
réouverture, l’université de quar- 
tier du treizième arrondissement, 
hr$ de la journée partes ouvertes 
du samedi 20 octobre, de 
2 7 heures à 27 heures, ses cycles 
de formation' : a s tr o n o mie, arts 
plastiques, mécanique auto, cours 
de langues, etc. 

_ * UmreisitÉ de farter du trei- 
zième, 36, rue de la Botte- 
anx-OBies. 75013 Paris. TS. : 580- 
96-17. PeraaMBCtt 1e mercredi de 
17 henes è 29 karts et le samedi 
de 13 heures à 12 bernes. 







* LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 — Page iï 


LE CARNET DU 




- Vambassedtae d'Espagne et M°* 
Joan Revenus Camer ont dansé ans 
réception, vendredi, 2 l’ooCaâüû de b 
JF été de ta rase. 


Naissances 


-MartfeADER 

et 

Marie-Nodfe ADER, 


tous filles MagaE, Caroline, TOnétape, 


1 r .# ■' 1 * W :< r ii » : 1 , *- -< ♦ 


fe 8 octobre 1984. 

■ 

37, roc Bouret, 75019 Paris. 


I FTÏÎ UT I irl 1 ■ ♦ • -ï t j 1 1 i -< V 1 1 i IV % t 1 • « i 


des sacrements . de 


[* l 1 1 kY i V-3 i l\ï j C im r ^7TT-+T7>TT 


’i »>’ « i- T r 


ML PSene- Afcxambe CHONÉ* 


des contri butions. 


'/»• i v -1 -^ |7 t ^ e • - ■■ . *- 

«kTI i i J Mil mkTT 


de guerre 1939-1945 


officier de h Légion 


‘j 2J [ *; 1 1 < i T 

y 'Tr . - 1 1 


De ia part de 
M"* Cbooé-Demenoîs, 
ses enfants et pctit*eafams, 


^ B *> —, ' 


Sa famille, ses uns. 

Les obsèques ont en lien à Nai 
I*égHse Saint-Léon-IX. & 14 h 15 
15 octobre 1984. 




mu 


1 1 S # 1 1 


58330 SaiDirSaïuge. . 

On nous rek d*!aiiDGDcer le dScès cle 


IliMI T> 


B * l'j 1 ) ' W‘M #•* >-J< y: r * ■ \ H t t i ^ J li 

► — H i T 1 _ 1 [ -• -H . 


De la part de 
M, Raymond CoDorec; 
son époux. 

M" Uiane Ccfflorec, 


| » [I ** i .4 l | 'B — 

i i f. r»"i i-'i 


M. et M™ Frédéric Cola 
Féfix, Carole. Sophie M* 
ses petits-enfanta. 


iï It . 1 . ■ i-»*i*. i : .» '< ■' 


Dm au terme crâne erneue 
sup portée avec un ialkA 


v- » 1 1 r i - , 


compagnon de la Libération, 


m ; - »K.- J 


De h part de Pierre Xeblfi, 


* • r 7 ni*/ 


i * * ■ <r «a*- v * , * a —, » . * , 


Et de toute la fanriBe, 

Parents cl alliés. 

Selon b vofooté formelle du défaut, 
b cé rémonie religieuse et Pmhnmatîofl 

ns 


intimité familiale & Marsîllargues 
(Hérault) et les honneurs nnHraïres 
furent rendus par b BAN de N5me*- 
Garous, b 12 octobre 1984. 




• Même quand je marcherais dam 
ia voilée de Combe de la mon,- je ne 
craindrais aucun ma!! Car tu es 
avec mol. c'est ton bâton et ta hou- 
lette qui me consolent. » 


83220 Le Pradel. 

(Le Mande da 13 octobre.) 


- M“ Jean- André Lesoopte. . 

Le général (C-R.) es M“« JeaaGood. 
leurs enfants et petïu-exrfams, 

M. et M* EmBe Lesoupfe, 
leurs enfants et petits-enfants, ■’ 

M K René Martin 
et sa fille, 

M" 1 Pierre FéEx, 


[-Til fil ^ * - 1 1" •»_-< ' 


survenu le 11 octobre 1984, & TOge-de 


. a j 1 1 . ■< 1 1 • * #• ' * 






1 H— . J i~ t ♦ r ^.. p - • » 1 4 

[3i pi l *— j I^U 1 <L.~j 

pi i T 

T7-^B mT* ■ >■ ^ 

!• 1 « I g— 'J 






» t f — ^ ^ 4 


I V ^ * E if y v ‘iiii 



24130 Laforce. 


(Publiait) — - 

Cures thermales 

d’hiver au soleil 

■ " • B ■ 

Vous supporterez mi&ujtls mauvaise sason 
s vous }‘agremenjB2 a 'une cure tttermate si 
de detente au sotal du Midi. 

En H mue-Provence, en AaussiHon. en 
Armagnac au au Pays Basque, atjiâssez 
les siaicuns « ia CHAÎNE THERMALE DU 
SOLEIL ouvertes -sn nhw : 


j , \ r v. 


RHUMATISMES • VOŒSœSPmTOiFŒS 
. ORL - CIRCULATION VBNEUSE - VOIES 
DIGESTIVES- FOIS - ETATS MIGRAINEUX. 

Documenation graçîeiiM tt° 201 
fiusoergemeni et cures i 8 la CHAINE 
THERMALE <M> MÙ&r teBVr du 
Thématisme Français, MWSCW DU 
THERMALISME. 32. au deTOpèrfc. 75002 
PARIS. Tét 742.6791 - 


y i -■ * U I : i ' » i 


AsgBtaMOVCHET, 




’^r-niii', t»; L • 

i î ^ » - j 'Z-î ■ » i ^ -p»-. t. r ' 

1 H l'i ’ -J 


■■■K 


1 1 '1 ^4' /I 

1 i|i ià i iii 


[» 1 ' \ !»>. i ; ■■ l t 

rr ï j 


1 1 ^ 




officier do Mérite agricole, 


— Le Sagaeur a 
paixetaahmndre 


' M. Pierre REGNAULT 


ingénieur principal (H.G) honaniie 
8 b SNCF, 

dbcvaüsr de Tordre nationaT du Mérite, 


décédé 2 LQle le 14 octobre 


3 i f-ï I » ’■ i ^ t 4 1 I pi i v- 1 * Y 1 [ BL ^ 

TlTi *' " 

>.**-.*- i — ■ ** ‘ ■ i i iY-ïf -IV :i 


appr o uv é des dons pour 





jeudi 18 octobre, à 10 nôtres, en légusc 
Saint-Maurice' Ville à iiOe. 

L’minunaCkn aura Ben an cnnetüre 
d’Andresselles (Pas-de-Calais) , 2 
15 heures. 

M" Pierre Regnault-Verté, 


- M"* Marthe Rodrigue 
a b doulenr de faire part de b dispari- 
tion de son mari. 


AAert RODRIGUE, 
b 7 octobre, à Nice. 




— M** René Louis Girard, 
scs enfants et petits-enfants, 

M. et M“ Garnie Acbanf, 
M^NkxdeTabard, 

M. et M* Jean Tranquük Tabard 
et buis enfants, 

ont b douleur de fane part de décès de 

M* m TrenquHk TABARD, 


■ 1 1 - 'Il / f ' : 


ROBLOT s. a 


522-27-22 


t . i ' '-■tïm? ir/i osiTn-; 


M. et M" Christian Manoory- 
Regmutlt, 


Martine ADain-Rcgnault 


ses enfants et peths-cefants, 

Les familles Lebeurre, Mairesse, 


sarveun accjdenîclîement b S octobre 
1984, dans sa qttatro-rijggt-ciaqoiâme 


La cérEmoEÔe rcligieuae a été c36- 
brée h mercredi 10 octobre en l'église 


.v 1 1 i i 


.j.nH:' .H .■* j * é 1 j l-^Bi i 



nnhmnatiqQ daza le caveau de famille, 
aa cimetière de Torigni-aor-Vlre 
(Manche). 

18, inc Gaham, 7S017 Pars. 




r m ÊÊ& Ê 



o 


PROTECTIONS INTÉGRÉES. 




■SBW; 


TRAIN AVANT A D&ORT NÉGATIF. 







^\V x r /, 

vc-:w' j • - 










GROUPE MOTEUR-BOÎTE TRANSVERSAL 


— M“ Xavier Terras, 
Mireille Mcrdcr-Tcrras, 
ses enfants et petits-enfants, 
François Moitcssicr 
et ses enfants, 

Jean et Geneviève Berger, 
leurs enfants et petitsHnlants, 
Christiane Terras, 

Henri et OdOe Vincent 
et leurs (ils, 

ont h douleur de faire part du 


Tt » m •! -r\: 


- Dans nmpossHnUté de répon d re, b 
famille de 


iésâ 



ries) , b 22 septembre 1984. 

La cérémonie reSjjpense et l’mhnma- 
tion ont eu lira dans rïothuxté. 

70, rue Jeau-Mennoz, 

13008 Marseille. 


— Beriane. Montpellier. 

M“ Emile Tissot, 

M. et M*" Denis Tissot, 

M. et M“ Pierre Carayon, 

M. Emib Marie Tissot, 

M. Jean-Louis Tissot 
Et tome les familles 
Pkm, A rfamclri , Alfonsi, Onstric, 
Parents et alliés. 


M. Emile TISSOT, 
rioB^trérideot des agriculteurs fiançais 
du Maroc, 

à TSge de stnuntMjuatm ans. 

Les obsèques auront lien b 17 octo- 
bre, à 14 h 30, eu réglée Don Bosco i 
Montpellier. 

Cet avis tient Ben de faire-part 


Remerciements 


— M. Frantz Gaigoerot, 
ses enfants et petfts^nfants. 

Sa famille, ses alliés et amis, 
très touchés par les nombre u ses mar- 
ques de sympathie qui leur ont été 
témoignées lors du décès de 

M“ Frantz G AIGNEROT, 


M“ Georges TERQUEM, 


remercie tous ceux qui 
sondeufl. 


Anniversaires 

— Pour le cinquième anni v ersa ire du 




une pensée est demandée 2 tous 
qui Toot connu et aimé. 


Avis de messes 

— La messe de rentrée universitaire 
de ITnstîtnt catholique de Paris sera 
concélébrée b mardi 6 novembre 1984, 
2 18 heures, en l’église Saint-Joseph des 
Cannes. Mgr Badré, évêque de Bayeuz 
et de Lisieux, présidera la célébration et 
prononcera nûxnâte. L'animation litur- 
gique sera assurée par le Centre de foi* 
marin a pédagogique pour renseigne- 
ment spécialisé. 


« Une messe sera célébrée b jeudi 
25 o ct o bre. 2 18 b 30, en l’église Sainte- 
CkftiWe (Paris-7*) , 2 b mémoire de 

Marcel DUDET, 
inspecteur général honoraire 
de l'éducation nationale, 
ancien doyen 

de Pinspéction générale des Lettres, 

décédé b 26 août 1984. 

De b part des inspecteurs généraux 


leur présence, 
fleurs ont p 


tontes les personnes qui, par 
ce, leur message et envoi de 
pris part 2 leur cruelle 


» iT>p. ». ^ . 


M*" Sylvie, Isabelle, Christine et 
Cécile Payen, ses filles, 
très sensib les aux innombrable marques 
de sympathie témoignées lors du décès 
de 

M. Jean-Charles P A YEN 

et dans P im po ss ibilité d'y répondre indi- 
vidneU eme nt, prient tontes les personnes 
qui se sont associées à leur peine de 
trouver id T expression de leurs sincères 


- Ses anus sont invités 2 se (assem- 
bler et 2 prier pour 

André LATREHXE 

2 b messe qui sera célébrée en l'église 
Saint-Bruno des Chartreux (me Pfcrre- 
Dupoot, Lyon-l*), mardi 23 octobre 
1984,2 19 heures. 


Communications diverses 


— Jeudi 1S octobre, & 18 h 30, salle 
P.-J.-Eymani, 23. avenue de Friedland, 
Paris-S* (M a George- V, Charles- 
de-Gaulle-ÈtoUe) : ouverture des ses- 
sions et conférences de b Centrale 
catholique 1984-1985 sur « Les grands 
événements de l'histoire de l’Eglise » : 
• La Révolution française. l'Eglise et b 
foi», par J. Dumont, historien, docu- 
mentaliste. (260-56-32). 


Soutenances de thèses 


DOCTORAT D'ÉTAT 

— Uuîversité Paris-lV, samedi 
27 octobre, £ 14 heures, amphithéâtre 
Descartes, M 9 * Marie-Claire Zimmer- 
mann: -La solitude d'Ausihs March 
(1397-1459) : recherches sur ta nais- 
sance et b devenir d'un style dans ta 


Nos abonnés, bénéficiant d’une 
réduction sur les insertions du 
- Carnet du Mande >. sont priés de 
joindre à leur envoi de texte une des 
dernières bandes pour justifier de 
celle qualité. 


-Î1 1 -H 1*1 : V • ' -4*\ 


! FIAC 84 STAND B 29 

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196, bd Saint-G^rrn^ir-. PARIS 1* ' 

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* t l ! o ni o ?;*; toi h e s ouare ■> 

VERNISSAGE 

" 

Mardi 1 6 octobre à 19 h j 


VvVW 

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< 


LE MONDE — Mercredi 1 7 octobre 1 984 



'JTjT 


rem Bitte! 


bn 


La o&rriira extxa-piettmle de 
Pierre Bichet risque à 'attirer 
davantage Inattention sur des 


que sur une œuvre aux vertus per- 
manentes. Car P i e r re Bâ c hai, an 
demeurant skieur, alpiniste, spé- 
léologue, archéologue, fut en o u tr e 
de longues années le second 
d'Haruun TazieST dans son explo- 
ration. des volcans. Ensemble ils 
ont v 

inonde entier, ensemble ils ont réa- 
lisé deux films : les Rmdez-V oos 
du diable, le Volcan interdit. 

Maie cet aventurier est revenu 
chaque fois dans son austère Jura. 
Pour bine quoi ? Pour peindre et 
graver. Pas en amateur. Des études 
trh poussées aux Beaux-Arts de 
Paris attestent le sérieux de sa 
démarche. Et peut-être son atta- 
chement aux valeurs tradition- 
nelles, ce qui ne gène guère ai la 
peinture et la gravure sont bonnes. 


peinture et la gravure sont nonnes. 

Avant tout, Bichet aime la neige. 
11 ne vibre que lorsque s'annonce 
la rude saison blanche qui confère 
leur architecture aux maisons et 
aux paysages. Rien qui ne se prête 
mieux au travail d'os artiste 
rigoureux que ces villes on villages, 
pré» ou montagnes de blanc vêtus, 
maçonnés à la Batnux. Lee toits de 
Granges-'Bérard, les roches du 
Mont-d’or, les arbres dénudés de 
la Tourbière, les plans étagés du 
lac de Remoray et parmi les litho- 
graphies, les quatre Caces du Cer- 
vin pyramidal ( la Garant csat 
exemplaire, ce film de Gaston 
RébuHat auquel Bichet a prêté la 
maïn)~. t ou te une vie fixée sur la 
toile ou sur le papier, avec des per- 
sonnages caillés à la hache, qm me 
touchent moins, mais qui existent 
aussi, bien sûr. Comme la neige 
franc-cmntDÎse, ça tient. 

JEAN-MARE DUNOYEfL 

* Galerie suisse de Paris, 
17, rue Saim-Sulpice, 75006 Paris. 

Jules Renard 
en personne 

Jules Renard avait la dent lon- 
gue et la perfidie facile. Impitoya- 
ble pour loi-même, il Tétait aussi 
avec les autres. Son Journal, rédigé 
de 1807 à 1910, est, rappelons-Ie» 
un examen de conscience «A la 
loupe >, qui relate aussi les dessous 
littéraires au temps du symbolisme 
puis de lavant-guerre. 

Fernand Berset a mis en dialo- 
gues ce JowmaL H y interprète la 
rôle de • Hiogninc fort », aux côtés 
de Jean-Marie Galey « l'homme 
jeune*, et de Marina K oncade. 


i7i T7T7V*rJ-; t i fïTiW< liri TT i j,: 


& bétons rompus. De maximes a 
remporte- pièce, en passant du coq- 
i-T&nc, de mots-clés en mots si 
justes qu* * on. a eume <pi 9 üx aient 
des Joues pour les entfirasw j, ils 
parient à argent, des femmes, de 
leur santé, de leur travail. Rosse- 
ries, vacheries et compagnie. Mais, 
sous l’orgueil et la timidité se 
cache la poésie. 

C’est tout cela qu'on retrou ve 
dans ce spectacle qui ronronne et 
fait le gros dos. Quelques notes de 
musique, des cris de mouettes pour 
l'ambiance. On éco ul e et Ton rit 
doucement. C'est facile, c'est juste, 
on aimerait que cela dure plus 
longtemps. 

CAROLINE DE BARONCELU 


1 * i > 


Rock a OMD 


D'une année sur l'autre, on se 
dit (sans cynisme) que l'un des 
talents de OMD (anciennement 
Orchestral Manoeuvres in the 
D&rk), c'est de jouer court. Ça n'a 
Pair de rien nuis i vouloir trop en 
dire, les groupes proposent souvent 
un spectacle mal construit et 
redondant. En 1 peine plus d'une 
heure, OMD fait le tour de sou 


Avec sa musique synthétique et 
de synthèse, OMD est un groupe i 
double facette : celle dra tubes aux 
mélodies instantanées qui s'adap- 
tent parfaitement au format radiio- 

■ » « » i » a . 


VI 


Electriâtf, Tdtgraph) et celle 6e» 
recherches instrumentales. Un 
mélange mi lui confère une 
dignité et le pnte du caractère 
éphémère et superficiel qui va sou- 
vent de pair avec kg groupa du 
mèzue calibre. 


Au Casino de Paris, le dîm.«M»h. 
7 octobre, dans un cadre de tante 
beauté fondé sur un système 
d'éclairage remarquablement étn- 


rc^js» • i s • a i»#n< V'-ioTii 


tbetiseors, une basse, une batterie, 
augmentés de deux cuivres - qui a 
pm de ia patine, qui se dent bien 
sur scène, trouve le contact avec le 
public et apporte chaleur et vie & 
mufizqi» i inspimsoB pour, 
tant glacée, 

ALAWWA1S. 


| r. t * , <r 


EXPOSITIONS 


* V 

■ 

La peinture allemande au Petit Palais 


(Suite de la première page.) 

Réalisme allemand, second 
romantisme, esprit académique, 
idéalisme paysan, naturalisme spiri- 
tuel, symbofeme lyrique (ou philoso- 
phique) sont quelquee-unéS des 
cases les plus hautes en couleur qts 
balisent les salles de r exposition et 
notre fameuse dualité. 

Notons tout de suite que ces 
repères, nécessaires pour compren- 
dre ('agencement de C exposition 
sont A trouver dans une petite bro- 
chure, fort bien faite et vendue 
6 francs, mais non dans le catalogue, 
ni dans les salles eüaa-mâmes, hélas 
dépourvues de la moindre explica- 
tion, du moindre titre. 

Si Ton ne doit donc pas s'attendre 
A d'inoubliables révélations, r intérêt 
documentaire et quelques beaux 
moments d'émotion font malgré tout 
de la visite au Petit Palais une ob^ga- 
tion pour tout honnête amateur de 
peinture. C'est avec quelque raison 
que Thérèse BuroJJet, conservateur 
en chef du musée et commissaire 
général de l'exposition, écrit : cLe 
chauvinisme français ignora (...) la 
plus souvent la peintura du efix- 
neuvième stecte des pays voisins où 3 
voyage pourtant avec plaisir. Potr 
hé, la Renaissance est italienne et la 
baroque allemand ou espagnol, mats 
le r&Mteurième siècle resta français, 
comme occulté par la parsonnaBté 
d'un Delacroix et ta célébrité des 



Arrêtons-nous là, non parce qu'B 
est plus loin question de s dualité 
étemelle de l'âme allemande », mas, 
retrouvant en effet cette forte pein- 
ture, afin de nous rappela 1 comment 
elle fut si merveilleusement explorée 
en 1976, A l'Orangerie de Paris, 
naguère lieu d'exposition efficace, 
aujourd'hui sinist rem ent vouée A la 
collection Walter-GuiUaume. 

L'exposition de 1976 avait déjà 
pour commissaire général allemand 
le professeur Warner Hofmann, 
directeur de la Kunsthalle de Ham- 
bourg, qui supervisa maintenant celle 
du Petit Palais. Ella s'appelait, pru- 
demment, < la peinture allemande A 
l'époque romantiques. Plus de ris- 
ques avaient pu être pris, plus 
d'argent dépensé par foire venir des 
œuvres A notre avis plus significa- 
tives de la valeur des peintres. On y 
découvrit Runge, Beihef, Gtochen, 
Koch, Schinkel ou le plus illustre Caa- 
par David Friedrich, dont le Centra 
culturel du Marais a courageusement 
retracé la carrière 3 y a quelque mois. 

Runge disparut en 1810, Koch en 
1839, Blechen, et Friedrich en 1840, 
Schinkel en 1841, Rethei en 1859. 
Cela explique, parmi d’autres élé- 
ments, la date initiale du présent 
ensemble. Mais de la première expo- 
sition voici que d'autres passent tout 
tranquillement d'une bannière 
romantique A celle, décidément hos- 
pttafière, de notre étemelle dualité. 
Ce faisant, Acbenbach abandonne les 
pierres ruraques de Norvège (1839) 
et une horrifique Roue du suppSca 
(1936) pour un plus bonhomme 
MouSn an Wes tphaSe ( 1860). L'évo- 
lution est notable. 

GArtner, en revanche, dont on 
avait retenu une Vue de Berlin 


(1849)* revient avec le même Surfin, 
Uoter den Linden (1852), pas plus ni 
moins romantique, ni réaliste, ni 
symbolique. D’Hasenclever, les 
Ouvriers devant le conseé municipal 
(vers 1848) ou !a Lapon de dense 
(1835) nous semblaient nettement 
plus ciéafetMi que factuelle Senti- 
mentale (1846), passab temo nt foie 
de factura et ahurie d'allure, qui 
prend un coup de lune A sa fenêtre. 
L'Autoportrait A la coupe du même 
arrache cependant un sourire par sa 
maraere oe prenant les-c reoutes s. 

D'autres revenan ts : von Raysfci, 
mas son jeune comte est bien pâle ; 
Richter, qui perd son pinceau et se 
fimita A quelques bais gravés ; Hart- 
mann. dont la Temple d'Apollon, A 
Egins, paraît rougir de son statut de 
cane postale : Neureuther profixe et 
suave, un aimable von Schvmhd. Ltoe 
absence : Overbeck, .qui s'y connais- 
sait pourtant en symboles. Mais isi. 
retour attendu : Adoif vonMenzaL - 

De Fusne au jardin 

Adoif von Marini, né en 1815. 
plus ou moins autodidacte, maniaque 
de la néaBté A laquelle il parvient 
même A pSar la peinture histo rique, 
doué pourtant d'un physique qui eût 
dû l'en dissuader (il était nain, 
semble-t-il), séjourna souvent i 
Paris. Aussi ne doit-on pas s'étonna 
de notre familiarité avec certains de 
ses paysages, certaines de ses vues 
de rue. Non plus que de son amitié 
avec Meissonier, ni de son tien avec 
Courbet, grand inspirateur de bien 
des peintres de ce tte e x po si tion qui 
n'en lièrent pas tous un aussi .bon 



IRCAM 


CONFERENCE INTERNATIONALE 
D’INFORMATIQUE MUSICALE 

(ICMQ 

PROGRAMME DES CONCERTS 

senetfi 20 octobre 20 h 30 ENSEMBLE 2e 2a &. PAUL MEHUNO 
Centre Georges Pompidou 9BHHAAR SAAMAHO 
(Grande Soie] BSNOC MJU6UASHCA 




-c&aancfae 21 octobre B h CONCERT K BANDES 
A» , Grand Auditorium 


u ■ i < 1 » ■ * ( j m r 


1 [ J , v , 1 3 

1 m • • 

1 l J a 1 : ^ eM 



dbamdie 21 octobre 20 h 30 ASK0 BfSEKBU *. ARTURO IMUY0 
Centre Georges Pompidou avec Harry Spareany, feos are ftawya 
(Grande SdfeJ Tria d cardes btaCwli^arii me égal 




Y;; 11 ' ■ JaV'j'h' 




' f JK r f ( l r 


l'i'i» , ; i 


Fraata Brigitte Sylvestre, Daafa! Heefzy 



. T L ■ a 1 • » 


Wi t y] 


bref 22 octobre 20 h 30 BiSHME 2e 2a *. Min HHUI0 

(L Gmad tofitorônr avec ta Tria hirfim ia hd fls dra qc—rt i gi 

BaSo frase JUkhaa Adbrtdni 


Hin-Hit'l- ; v 


bbbtë 23 octobre B h 30 COHGEI K SQUSItS 
Centra Georgas Pompidmi omlMNnlIeaA tarife tfinkt 


IM A 1 !.! 


;?l:ïnV V ■ (iv(; 


enriG 23 octobre 20 b 30 BBEMBIE WTaCONTHWORWN 
Cenlre Gaorges Pompadoe ifir. flUOHEL SWKRCZEWSKI 
(Gra afeSo&e] owc ftabaib tamma 


> rnilrM,; ! 


ni: tjti: 


prix des jAms 20 h 30 : 35 et 50 F - S b 30 ■. B nr 25 F - bd» Fronce ; «nbfe One 
laweigMmeHls : RCAM 31, tue SMtoiri - 75004 ta» - 277.Î2J33 postas 43.43/4339 


On est frappé, davantage qu'en 
1976, pa les tiièmes quasi « photo- 
graphiques-» de MenzeL- pa leurs 
i cadrais » improbables et rutifisa- 
tioi souvent ■paradoxale qu'ê fait cto 
la lumière. Ou bien pa sa sfenpSché 
habile, lorsqu'à revient dé la- vfile ou 
de l'usine au jardin. 

L'influence française plus . ou 
moins bien asstmdée est taie des 
désde la présentation du Petit Palais, 
on Ta notée pour MenzeL cpil exposa 
A Paris an 1885. C'est vrai pair 
nombre de ses confrères, soit qu'fis 
aient étutfié dans la eajiiteto fran- 
çaise, soit qu'fis aiem vu le peintura 
de nos compatriotes chez eux'— et à. 
cet égod la présence de Courbet A 
Munich paraît avoir singulièrement 
pesé, - soit enfin qu'ils aient perfi- 


de. LeU, qui y obtint raie médaille 
d'or en- 1870 pour! le Portr a it de 

ne Jérineit pas en 
matière d'influence, et Ton volt en 
fi^e Guedon tout Sia fois Franz Hais; 
Rembrandt et Courbet Cela n'empê- 
cha pas lé peintre d'être i Fo rigin e 
.du seul mouvement « co hére nt », 
préc isé ment le Cercle de Laid, qu'ait 
connu l'Allemagne d* alors^ LbSdL tout 
simpiement insistait sa le < bien 
peint». 

Le bien peint n'est pas oe qui 
caractérise ia mïeisc F ex po si tion du 
Petit Palais, même ai F on veut bien 
loua ta fiberté, ta rapidité de tel oe 
tel coup de brosse. C’est plutôt 
Fhétérodru dés références, comme 
pour Letol, des sujets, des anec- 
dotes. On- en tire l'avantage du sou- 
rire -et du rue, , volontairement ou 
involontairement provoqué par 
F artiste. Volontaire, ainsi le subtil 
SprtzberÀ dont les nez sont en 


CHAI 



THEATRE* 

NATIONAL 


1964*1965 


D'OCTOBRE 1984 A. JUIN 198$ LE 
7HEATR& NATIONAL OE CHARIOT 
DONNERA AU .GRAND THEATRE 
L'ECHARPE ROUGE D’ALAIN 
BADKXJ ET GEORGES AFERGH6- 
LTEMPIRE DE DADI D'APRES ERK 
SAHE-HERNAN1 DE VICTOR HUGO 

• UBU ROI D'ALFRED JARRY-AU 
THEATRE GEMBICOMME LVOUS 
PLARA DE WfiUAM SHAKESPEARE 

* UNE RECE D'AMOUR DE «AN 
MARS PATTE. MORT ADOUCIE DE 
GEORGES APERCWS s HOïH. DE 
L'HOMMESttAHGEDE JEANéWUL 
fARCEAU- MU£ FRANCS DE R£ 
COMPGMSE DE VK30R HUGO- 

POUR RECEVOIR 
LE PROGRAMME 
DE LA SAISON 
7 2 7-81 1 5 


somme les baromètres 4e Fême 
humaine. Ainsi Klinga, moins powr ta 
manière dont fi fait pissa toe malts 
que pour ses gravures, ta formidable 
et minutieuse Paraphrase sur la. . 
découverte d'un gant (T88 U. 

Involontaire en revanche est sans 
doute l'Egaré de von- Stuck. pauvre . 
satyre grelottant dans ta neige, et 
c est Torcemem aussi i suiop oru wt 
de l’artiste accompagné de sa 
femme, laquefie semble avoir quitté 
ta pantalon pour ta robe tantse fémi- 
nité fort songer à certains riiessieurs 
de Barfin. Involontaire est encore le. 
léga ricanement qu'arrache FAssaé- . 
shst dé César tel que le volt von 
Piloty, avec ses mines de faux- 
jetons, de ffippés ou de sen time ntaux 
ahuris (une influence eFH a sencto - 
va ?). Et involont a ire enfin eekà que 
suscite FEtspe avant Paris de ys» 
Wemer. involontaire et revanc ha rd, 
car rétape en question - à fieu en - 
1871. Voyez ces bonnes mines tou- .- 
criées pa ta grêce dé ta bière, «t la 
manière dont fis tra&nent tours bottas 
boueuses sur les tapis du saiqrv La 
grande t ra d i tion. 

Lefié, Uebermarin, . von Marées, i 


ia fois de Hnnocence et de la campa- 
gne germaniques, la léffir italienne au 
printemps, qui ivraie meilleur et la 
puissance ârnpté^dé .Bôcfcfin, et la 
Chasse de ffane, qu'on ne saurait 
trouva autrement que bon : c’est un 
des- deux oti trois tableaux qui nous 
viennent de Francs, et du musée 
d'Orsay. ‘ 

Laissons Bôddn, moins poâ sui- 
vre l'aléatoire parcours du Petit 
Palais que pour - signala quelques 
inévitables arrêts : Au printemps, 
automnale peinture de Fméga! Feuer- 
bach, ou les sombres gravures de 
Koflwftz, ta seule femme da l’ensem- 
ble mais pas to motos eflîcaoa. Surfe 
canapé, de-rTrubner. pour ses 
afitanoes d'étoffes, le TBrcfcenfouÉs de 
Kalia, la. Passage de Speckter, et 
Wolf accroupi de Kakhreuth, dora ta 

matoeureux peintre ne pouvait encore 
im àtf ner ta docéo ure u s e et romanti- 


Mnri vrtw, su ^é imperceptible 
n ré ali té s , dès' symboles. Des lés- 
és : revenons è Nfetzche, qui, du 


s La moindre parcelle du monde 


F exp o s ition- On nous permettra d'en 
resta A Bôckfin, même sTl est bien 
sobrement représenté. Trop «Tes- 
teurs pour «tonna aie idée véritable 
du talent, dé Ftoapiration, de la force 
du peintre de Hiedes morts, tableau 
malheureusement resté A Bile. On a 
id Europe, Ma delei n e et une Vestale 
pour l'aspect féminin, un Paysage 
avec Prométhée (mais, où est Protné- 
thée, se demande-t-ons Ton n'a pas 
le catalogue ?) pour la tourmente des 
Ames et des éléments réunis, un 
Autoportr a it A fa mort plus in t riga nt 
que passionnant, une allégorie 
(Regards I fa prairie est en jorë) tout * 


1 en peint ce qu? lui ptaSt 
& que fui piafeU ? Ce qu'B sait pein- 
dre (* Le gai savoir »K 

Des symboles : cFobfigation de 
skpOier quelque chose Sert per las 
transformer effectivement en solen- 
nelles nuBités » (Aurore). Nietzsche 
partait id des princes. Ce que ne sont 
heureusement pas tous las peintres 
«Je notre exp o siti on, s'a» ne savent 
pas toujours ce qui leur ptait vrai- 
ment. 


* Petit Patois, jusqu'au 13 janvier, 
de fO heures A 17 h 40. Prix d'entrée : 
H francs. Catalogue: 130 F. 


THEATRE 


« GHETTO » 


Peter Zadek à jBerlin. 


. ; • . . f m .. 

Lé rire des fantômes 


La Fraie VoficsbOhne A Berlin 
présen t e une oornétfie nustoato 
adaptée d'un fivrâ de' Joshiia- 
Sobol et mise en scène pa Péta 


même -les passions ex ac erbées 
«Tamouretdemart. 


«tons unesprit nerabtafalé A osld 

• _ M #•" “ " mm - ‘ 


passe dons un 'ghetto, poto na ia 
décimé, condfenné. Pcxirtant, ;R 
s’agit «fine vraie oomédto mud- 


Pip Sênorts An «fie Musât, dont le 
ca dre étata un camp da concen- 
tration où s’affrontaient féroce- 
ment fa comble, de rafasurtfité 
tragique et l’absurde downse- 
«yie, mais qü s'achevait sa le 
beauté a pa is é e d’uns image da 
mort, U,' ta tragétfs eâe-mëme 
est traitée dans ta dérisioh. Seul 
im juif allemand <T origine hon- 
groise, exfié tout enfant è Lon- 
dres penda n t Jè cbfitz», seul 
Peter Zadek pavait tancer ce 
«Mfl sans veraa «Jens F horreur 
larmoyants ou la vulgarité 


tival de Nancy an. 1976 - ou de 
Son Othaflb (Nanterre, .1977). 
Dee drames cruels, ta aussi, des 
situations . -extrêmes, chaos de 
vaines violences que subit une 
hu ma nité désemparée-, ' résolue A 
ne pas moimr. On se souvient de 
Laa, vieux clown «Tun vieux oto- 
«lue, port an t to cadavre nu de 
Cordéfia. Et eor ta plage «Foie 
colonie fejahdonnée, on sa sou 1 
vient cFOtfiaflQ étrdgnérit Desdé- 
mone et taoafett .aw to visage 
btanc des traces de nmiijBlaga 
noir». Images boutaversantes, 
mais id,- an plus, fi y a l'histoire si 


Le décor est un immense 
entrepôt -de vêtements, où sont 
relégués tas^ifs qd vont moisir, 
qui vivent, aiment, ont des 
c onflits idéologiques, discutera 
de l'opportunité de monta isw 
comédie musicato, inscrivent ^ sta- 
des psncertes c les cimetières 
n'ont pas da théâtre », ont âu un 
chef «jis porte dés galons . êt tour 
sert d'iritennéffiatoB avéc les SS, 
organisent un banquet, répètent 
sous la. surveillance complice 
«Tun officia, artiste hé aussi : to 
grand jeu des dupes. 

■ 

La «fajperie de toute relation 
humaine, semble dre Zadek, et 
en particulier cafies qu s'étaMe- 
sent, sur les planches fatiguées 
du théâtre, entre les acteurs et le 
metteur en scène. * Tous des 
bouffons, maie l'un d'eux détient 
le pouvoir dans ce fieu dos qui vit 
sa toi-même qui se joue è hé- 


II y a dans Ghetto, une ffile qui 
chante, couronnée de .fleurs, 
debout sur b. table du damtar 
repas, au nifliéii de l'ivresse, de 
Fôigta du dama jour. H y a des 
claquettes et une c for mette 
«fédérante» fi :y a un enchaîne- 
ment de tebtoeux sptontfides, 
plus et autre chose «jus to talent 
«le -Zadek, qua eon art «to la 
«féc h éance. B y a 'une brûlure, 
évidente, indéniable, comme ai 
«m ta touchett avec (m rnatos. 

Zadek vit avec son angoisse 
et ae moque. Une famé d'ironie 
assez berfinotsa. Berlin vît avec 
son mur et fait ta fête, es cherche 
dans, le mirdr du p a ssé, prend 
pbir thème du tfemia Festival : 
Barfin 1900 avec, entra autres, 
de# spectacles de cabaret 
crxitaettore'poaleéquelsfi a fallu 
trouva des bistrots- «Tépoqùe, 
mas berges et vitres dâpàtes — 
«H* , avaient résisté A la destruc- 
tion et à ta reconstruction. H y a 
ùxqouts, dans ut ooêv quelque 


COMEDIE DE CA1L\ 

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DE MARGUERITE DURAS 


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j Page 18 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 m> 


CONCERTS 


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CALENDR] 

BES ADMINISTRAMES 
DE CONCERTS 


SAMT 

sévh 

Ta les 


à 21 
taie. 23 


Pfcett 60 fij 
80 F. 




Quator 

VIA NOVA 

le 16 : M. BOURGUE 

HAYDN, MOZART 
A. DOflATl. SMETANA 

le 23 : W. BOEYKENS 

SOUOnOUMITETTSATa 
■HHHfcK SB 
O tfwHW 8fc Cfa rint» 


GAVEÀU 

VandM 

ISoctcbn 

A20h3Û 


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61711 

Ipua tt a pl 


SALLE 

PUEYB. 


è 17 Ji 46 


FLEYEL 

W 

22 octobr 
A20h30 




A 20 h 30 
(p*o. Vafcnalètat 




A20630 
Lac. 563-88-73 


Warner pA 


V 5 


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SPECTACLES 



Radio fronce 


HtSKESTK RIMAI DE FRAKK 


théâtre 



J.-ML FOURMER Prod. 


REACH 

KBUSSYpSTHAVMStCY 
MOU8SORQSKY 


GA VEAU 
LincR 
22 octal 
20 b 30 


|fc:Ewaal BBfflg 
Tisq Uapbi 


MOZART - SCHUBERT 


MUSICA ANTIQUA 
de COLOGNE 


SCHMBZR-BACH 


Ivan 
DRENIKOV 


WAGNER : U WAUQRK 


CLEMEMT1 - SCHUMANN 


CONCERTS 

LAMOUREUX 


DUSSAUT 

Dir. : Hugo 

FIORATO 



L. RYSANEK. U. VMZEHG 
J. JERUSALEM. S. ESTES 
HL HOLLE. H. SCHWARZ 


fe. : fetf JUQttfl 


LES SPECTACLES 
NOUVEAUX 

EM1ATEJ : Quai do 1 r Gare (585- 
88-88) .20 h 3a 

LA CONDITION DES SOIES ; 
Bobigny, Manou de ta culture (831- 
11-45), 20 h 3a 

LA VILLE MARINE : AtUnta 
<379-06-18). 20 b 30L 

LA CARTE DU TENDRE : Petit 
Montparnasse (320-89-90). 21 fa- 

ON M’APPELLE ÉMDUE : S* 
Georges (87843-67). 20 b 45. 

LA FEMME DE PAILLE : Mouf- 
fetard (329-21-75). 20 b 45. 

LE MAL DU PAYS ; Petit Odéou 
(Théâtre de l’Europe) (325-70-32), 
18 b 3a 

LUCRÈCE BQRGIA : CftA inter- 
nationale, Resserre (589-38-69), 
20 h 3a 

DS A LA LUNE : U mon (246- 
20-83), 20b45. ' 

LES SURPRISES DE 
L’AMOUR : Cartoucherie de ta tem- 
pête (32836-36). 21 b. 


RHlMf BUCHBliSER />* salles subventionnées 


Lee. : RADIO FRANCE. 


CHOPM. LISZT 


ORCHESTRE 

COLONNE 

Dît.: Piano 

DERVAUX 


TACCHINO 

RACHMANMOV 
Cto Piano N* Z 
TCHAKOVSKY 
Symph. « j WWg ■ 



QUATOR 

IVALDI 


Directeur : D aniel Barenboïm 

Salle Pteyei 
17 octobre - 20K30 
Palais des Congrès 
20 octobre - 1 7h 


A. Muunîar - Ch- hmldi 
STRAUSS - DONATOM 
MAHLBI - BEETHOVEN 


UMQUE RECITAL 

Pierre-Alain 

VOLONDAT 

Premier Grand Pria Rein» 
Elisabeth de Betÿquu 1883 
CKOPn - UGZT - SCHUMANN 


Lncla 

VALENTINI-TERRAfU 
Ni cotai GEDDA 
Ruggero RAIMONDI 


Sots leittiTHigeii Ministère de la Cnlnrn 
EN HAUTE -VIENNE ET A Ll MOUES 

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Z C/J 

15-28 OCTOBRE . EYMOtITIERS 
LIMOGES. SAINT-JUNIEN 
SAINT-YRIEIX. <55) 33.23.63 


L' 

(Chef du Chœur : A. Olcfliam) 

BERLIOZ : LA DAMNATION DE FAUST 

Salle Pleyel 

24. 25 octobre - 20h30 

Stanislaw 

SKROWACZCWSKI. cflr. 
Alexis 

WEISSENBERG, piano 

CHOPIN - CHOSTAK OVITCH 

Salle ChopirHPIeyel • 

25 octobre - IShlS 
MUSIQUE DE CHAMBRE 

Lubeit 

YORDANOPF, violon 

BACH : SONATES ET PARTIT AS 

Salle Pteyei 

7, 8 novembre - 20h30 

James CONLON. dir. 
A nne S ophie 
MUTTER. violon 

VERDI - AL VIN SINI3LETON 
DEBUSSY - BRAHMS 

LOCATION = ~~ ~ 

SALLE PLEYEL OU S63.07.V6 


COMÉDIE FRANÇAISE (296-10-20), 
20h30: franc*. 

CHAILLCrr (727-81-15). Théâtre G8 
rier : 20 h 30 : Comme ü rot» plaire. 

TEP (364-80-80). Ctafana; 20 b, ta Gar- 
çon aux cheveux vota, de J. Loacy; 
Soeurs froides, de A. Hitchcock. 

BEAUBOURG (277-12-33). Ctatah 
AnanatiM: 20 h 30. cf. Festival d*An- 


THÊATRE MUSICAL DE PARIS (261- 
194»), 20 b 30: Amnloga de ta Zaï» 


THÉÂTRE DE LA VILLE (274-22-77). 

20 h 15 : les Nègres. 

CARRÉ SILVIA MONFORT (531- 
28-34) , 20 h 30 : ta Puma. 

Les autres salles 

ARCANE (338-19-70), 20 b 30 : Michel- 
Aqge. 

AKTS-HEBEET0T (387-23-23). 15 b et 

21 h : le Mariage de Figaro, 

ATELIER (606-4924). 21 b : la Danse de 


BASTILLE (357-42-14), 21 k : FoBc ordi- 


ESSAION (27846-42), L 21 b: Pour tran- 
che de contes ; 19 b: Mary c on tre Mary; 
IL 21 b : le Journal de Marie fiabsfcirt- 
cefT. 

FONTAINE (874-74-40). 20 h 15: les 
Trois Jeanne ; 22 h 30 : Rkm-Fouchaîn. 
GAITÊ-MONTPARNASSE (322-16-18). 
20 h 45 : Gran8Père. 




Maeterlinck - Feydeau 

L’intruse - Léonie est en avance 

THEATRE DE L’AQUARIUM 


CARTOUCHERIE S 374.99.61 



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' LOCATION PAR TEL. : S2S.40.90 


LOUEZ MR CORHESTOIHIAÏKE : vous üenefeje- 
iez des meriewes plaças. 

Ceœ toimule de bcation cesse 15 puis avam chaque 
représentât» n. si rtsMtats ne vous parrensenl pas 
8 jours avant b premier? date ctawsre. rèdami lelâ- 
ptorequement bj 628 40 10 du 2S0.H.95. Aucune ré- 
clamation ne sera admise après la séance 
Seffêfls à20h30lesmar..|Bi..wti.:à2i hOOlesswL 
(mai 25 décembre NT janvier iraprésert. 17830) 
Matmee sa 14 h (B (es met . sanu dm.; à t? b 30 tes 
sam.. Am el mer. 12 el 19 déc. 

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Indiquer 2 dates 1** choix 
1 el jours différents 2 r choix 
1 Ci-jmra reglement te F 


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par chèque bancaire ou pestai 3 voWsà ^ on ^^ ala ' s J 

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CAFÉ DE LA GARE (278-52-51). 
20 h 30:1* Apolog ue 

CALYPSO (227-25-95), 22 h: Lazare ou 
r£quatâouF. 

CARTOUCHERIE, Tb. de ta TmgMt 
(328-36-36), FOrestie : 20 h: Aganinm- 
DOn ; - Épée de Bais (808-3974), 20 h: 


CITÉ INTERNATIONALE (5893869), 
Galerie, 20 ta 30 : la Galerie du Palais. 

COMÉDIE CAUMARTXN (74243-41) 
21 b : Reviens dormir & l'Elysée. 
COMÉDIE ITALIENNE (321-22-22), 
20 b 30 : la Aventures de ta villégiature. 

COMÉDIE DES CHAMPS-ELYSÉES 
(723-37-21). 20 b 45 : L&xsdta. 

COMÉDIE DE PARIS (281-00-11). 
20 h 30 : Messieurs les nubdeonr. 
2L 22 h 30 : le Journal de Jute Renard. 

DÉCHARGEUBS (23640-02), 19 h : le 
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DIX HEURES (60607-48) . 22 h ; ta Mon- 
che et le Pantin. 

EDOUARD-Vn (742-57-49), 20 fa 30 : 
Désiré. 

ESPACE MARAIS (584-0931). 18 h : 


GALERIE 55 (32663-51), 20 h 30 : Edu- 
caringRjta (venton twgta»)- 
GYMNASE (246-79-79), 20 b 30 : ta 
Sbriôme Jbcr. 

HUCHETTE (326-3809), 19 b 30 : h 
Cantatrice chauve; 20 b 30 : la Leçon; 
21 h 30 : Oflenbach, tn arensis ? 
JARDIN D'HIVER (255-74-40), 21 b : 
Noises. 

LA BRUYÈRE (874-7699), 21 b : B ptaut 


LUCERNAIRE (544-57-34). L 18 b 30 ; 
Fus ; 20 b 15 : Ubu roi ; 22 h : Ifrrosliima 
nas amour ; IL 20 b (5 : Pour Thomas; 
22 b 15 : Du câtéde chez Colette. FtaMe 
—ne, 18 b 15: ta Sang des item*: 
22 b 30 : te Searidc rendez-voca. 
LYS-MONTPARNASSE (327-8861), 
20 fa : rficole des füks ; 22 b 30 : Wahing 
for the Sun an ta Nef de* fait 
MADELEINE (26547-09). 20 b 45: Va 


MARIE-STUART (50817-80), 20 h 30 : 
Savage Love ; 22 b : Artoise. 

MAK1GNY (25644-41). 20 h 30 : Nap®' 
Ifao. Sage Gabriel (225-2874), 21 h: k 
Don d’Adèle. 

MAISON DES AMANDIERS (366- 
42-17), S) h 45 : Petsona. 

MATHURINS (2654040), 20 b 45 : U 
Dernière Classe. Petite «âge, 21 b: At- 
tention i la pHte marche. 

MICHEL (265-35-02). 21 h 15: Ou dteora 
salit. 

MKHORÉSE (742-9822), 21 b : J’ai 


MOGADOR (285-28-80), 20 ta 30 : Cy- 


PRÉSENT (20342-SS), 20 h 30 : k* Fan- 
tastiques Aventures du comte de Saint- 
Germain. 

STUDIO DES CHAMPS-ÉLYSÉES 
(723-36-82), 20 b 45 : De ri tendres liens. 

TEMPLIERS (303-7649), 20 h 30 : ta 
Balade de Moosieur Tadeuz. 

TAI TH. D'ESSAI (2781879). L 
20 h 30 : l'Ecume des jour*. 

TH. D’EDGAR (322-1142), 20 h 15 : tas 
Babsa-cadres ; 22 b : Nous on tait ad an 


TH. NOIR (346-91-93), 20 h 30 ; 8 heures, 
c’en trop tdt quand on a boxé taveQte. 
TH. DE LA PORTE DE GENTÎLLY 
(5882820). 20 h 30 : Chimères. 

TEL DU ROND-POINT (2587080). 
Grande «dta. 20 b 30 : Savaanah Bay. 
Petite stok. 20 b 30: Salte obscure. 
TOURTOUR (887-82-48), 20 h 45 : Vie et 
mort de P.P. Pasolim. 

TRISTAN BERNARD (5224840), 2Z h : 
Faodo et Lis. ta Porte. 

VARIÉTÉS (2334992), 20 h 30 : les 
Temps difficiles. 

Les cafés-théâtres 

AV SBC FIN (2982935), 20 b 15 : RJfcâ- 
nocâros ; 21 b 30 : Baby or not baby ; 
22 h 45 : le PréstdenL 

BLANCS-MANTEAUX (887-15-84), L 

20 h 15 : Aroub - MC2 ; 21 h 30 : 1e* 
Dèaxmes Look» ; 22 h 30 h : les Sacré* 
Monstres; IL 20 h 15 : Super Lucette; 

21 b 30 : Deux pour' le prix d’un ; 

22 b 30 : Limite ! 

BOURVDL (3784744), 20 h : Et a te faon 
Dieu eu émit une bonne 7 21 h 15 : Y 1 en 
a marr—ez vous? 

CAFÉ DE LA GARE (2785851). 21 h: 


CAFÉ D'EDGAR (322-1142), L 20b 15 : 
Tiens voilà deux boudins ; 21 b 30 : Man- 
geuses d'hommes ; 22 b 30 : Orties de se- 
cours ; IL 20 b 15 : Imprévu pour un 
privé ; 21 b 30 : te Chromosome ctaouü- 
teüx ; 22 h 30 : Elles nous veulent toute*. 

L’ÉCUME (542-71-16), 20 b 30 : Fotar- 
flBL 

PETIT CASINO (2783850). 21 fa : O nV 
d'avion à Orty ; 22 h 15 : A tt ent i on, 


POINT VIRGULE (2786743), 20 b 15 : 
Moi je craque, mes parents raquent. 

SAN PŒRU CORSU 2l b 15: Ch. Bruno. 

SENTIER DES HALLES (23837-27). 

20 h 1 5 : Les dames de cœur qui piquent. 
TH. 3 sur 4 (3274916), 20 fa 30 : P*y 
cause toujours ; 22 b : JTe fui plus, c'est 


Le Monde Informations Spectacles 

2812620 

Pour tous renseignements concernant 

l’ensemble des programmes où des soiîes 
(de H h à 21 h sauf dimancHes et pure fériés) 

si prix pisfww^alr mme ic Omit Chiti 


Mardi 16 octobre 


Opérettes 

ELDORADO (241-21-80), 20 fa 30 


ÉCUME (542-71-16); 22 h : Razafindm- 
kola» 

MONTANA (5489348), 22 fa : R. Urtro- 


Opéra 

MAISON DES CULTURES DU 
MONDE (544-72-30). 20 h 30: Donna 


NEW MORNING (52851-41), 21 b W : 
R. Sbaumn Jackson. 

PETIT JOURNAL (3282859), 21 h 30 : 


. (544-72-30) 
(tbtttrechai 


chanté). 


PETIT OPPORTUN (23601-36), 23 h : 
S. Lrrin, A Je a n-Ma rie, A McKec, 
A. Levin. 


PALAIS DES SPORTS (8284040), 
20fa 30:B- MhcfaeEL 

m DE PARIS (2804930) PMite Mb 
20 h 30 ; A PntouaL 

TH. 18 (226-4747), 20 b 30: C. Andreu. 


Les chansonniers 

CAVEAU DE LA RÉPUBLIQUE (278 
44-45), 21 h: La gauche, mal Idiote. 

DEUX ANES (6081826). 2I h : L« 
zéro» sont fatigués. 

La danse 

-ADEJAZET (887-97-34), 20 b 30: Bancs. 


rm ' (26lJ,W0, B ' : “ h 
Les CÔncertS ■ ZENITH (2454444), 20 b 30 : Tde- 


MONTPARNASSE (3204990). Grande 
salle, 21 fa : Duo pour une soliste. 

MUSÉE GRÊVIN (60844-32), 20 h 30 : 
les Enfants tgriblo. 

NOUVEAUTÉS (7785876). 20 b 30 : 

r P-nt^ jpr l flUp f d 

ŒUVRE (8744852). 20 h 30: Santa et te 
cri de 12 l langouste. 

PALAIS DES GLACES (6074993). 

20 h 30: tes Argileux. 

PALAIS-ROYAL (297-5981). 20 h 45 : le 
Dindon. 

PÉNICHE-THÉÂTRE (2481820), 

21 h: le Principe de solitude. 

POCHE (54892-97). 20 fa : Gertrude 

morte cet après-critii ; 21 b : te Plaisir de 

POINT VIRGULE (2786743), 18 b : Ni- yj 


105, 

20 b 30;T. Sfaeeiey. 

CC suédois, 20 b 30 ; C3 l TTwnrakb- 
sou, G.W. NQson (Beethoven, Srinir 
bert,Sjfigreo). 

Cadre BSiruiiorfg. 20 h 30 : 
D. D* Arco, R. Cohen (Bach, Brahms, 
JanacHr. Franck). 

EgBse St-Eostache, 20 h 45 : Société 
des chanteurs de Saint-Eustache 
(Palcstrina). 

E^se Sr-Gemdn-des-Prfa, 21 h : 
Ensemble vocal R. de Lassus 
(Vivaldi). 

Jazz, pop , rock, folk 

ATMOSPHÈRE (2497830), 20 h 30 : 

Jazz ^échappement; 22 fa 30: A. Hâsf. 
CAVEAU DE LA HUCHETTE (328 
6545), 21 h30 1 JL Banjo Walters. 


Festival d’automne 

(29812-27) 

Centre G-Feapidou (277-12-33), 
20 b 30 : Ensemble intsmmusapo- 
rain.tfir. :P. Boutez (Boutez). 

Th. de ta VOe (27822-77), 20 b 30 : 


Théâtre de Parta (2804930), 20 b 30 


GennerOBcn, Théâtre (793-2830). 

20 b 30 : Pbüoctéte. 

Festival de l'Ile-de-France 

(7234884) 

LE VÉSINFr, CAL (97832-75). 

21 b : Orchestre de rBe-de-Fraiwe, 
tür. : J. Mercier (Strauss, Wagner, 
Mahkr). 


cinéma 


detnteM,(**) 


La Cinémathèque 

CHAILLOT (7882824) 

15 fa, L’Amour vrille, de H. Round j 
19 fa, Sg xa nt fr da ans (TUaheial : Dia- 
tsood Jim, de E. Sutherland; 21 b, ta R»- 


EZUBHANUELLE IV (**) (V. Afl8> VJL) : 

George V, 8 (5624146). 

ET VOGUE LE NAVIRE (lt, va) : Stn- 
d&>Galande, 5» (35872-71). 

L'ÉTOFFE DES HÉROS (A, va) : 
Ouny Ecoles, 9 (35820-12); UGC 
Marinf. 8 (561-9895). 

LES FAUSSES CONFIDENCES (Fr.) : 
Forum Orient Express, 1" (23342-26); 


BEAUBOURG (17835-57) 



Les exclusivités ' 

A LA POURSUnE DU WAJVÇANT 
VERT (A va) : Gaumont A mb as s a de , 
8 (3591908). - VL : UGC Opéra, 2* 
(S7493-50) ; Farauwunt Opéra, 9 (742- 
56-31) ; M o râp ar nos, 18 (327-5247). 

AMERKA RAPPORTS DE CLASSE 
(AIL, ta) : 14Jufltet Racine, 8 (328 
1963) ; Gaumont Ambassade, 8 (359 
1908). 


TINTAMARRE (837-33-82), 20 h 15 : 
Phèdre; 21 b 30 : Le cave habite au 
rez-de-chaussée ; 22 h 30 r Le roi 
(THennelaud. 

VIEILLE GRILLE (707-6093), 20 b : Ta- 
nta, P. Fane. 

Le music-hall 

CAVEAU DES OUBLIETTES (354- 
9497), 21 h : Chansons frunçairat, 

DOC HEURES (6080748). 21 & 30: 
P. Font. 

FORUM DES H ALLES (297-5347), 
21 fa : F. Camarroqoe. 

OLYMPIA (742-2549), 20 b 30 : Sl Rer 


ANOU BAMNL LES FILLES DE 
L’UTOPIE (Germano- Israélien). — 
Va StmSo SamtSéverin, 5> (358 
5041). 

AU-DESSOUS DU VOLCAN (A^va) : 
Forma, 1* (297-53-74) ; H aurcf ca ille. 8 
(633-7938) ; Mari g n u n , 8- (3599242) ; 
14-Juütet Bustate, X !■ (357-9041) ; Pur- 
nastezA 18 (32930-19). 

ALS2NO Y EL CONDOR (Mcaragua. 
va) : Denfert, 18 (3214141). 

L’AMOUR A MORT (Fi-.) : Gansent» 
Halles, 1* (2974970) ; Gaumont Ber- 
litz, 2> (7424043) ; Saint-Germain Vil- 
lage, S* (633-63-20) ; Pagode, 7* 
(705-12-15) ; Gaumont Ambassade, 8* 
(3591908) ; Mentpanoa, 18 <327- 
52-37) ; 18Juütet BeaugreaeQe, 15* 
(575-7979). 

LE BAL (Fr.-It.) r Stmfio de la Etape, 5* - 
(63825-52). 

LA «t u CAPTIVE (Fr.) : Denfert 
(b. sp.), 18(3214141). 

BESOIN D’AMOUR (A_ ta) : Ambas- 
sade, » (3591948). 

BROADWAY DANNY ROSE (A^ va) : 
Movies. 1 er (26043-99) ; Forum, 1“ 
(297-53-74) ; Studio Alpha, S- (358 
3947) ; Panmount Odéou. 8 (325- 
5943) ; Monte Carlo. 8* (2254943) ; 
George-V. 8* ($624146); Panmamt 
Montparnasse, 14e (329-90-10) ; 
Convention Saint -Charles, 15* (579 
3340). - VJ. : Panmount Marivaux, 2* 
(2964040) ; Paramoum Opéra. 9* (742 - 
5831) ; Panmoara BastiDe. 12* (349 
7917) ; Fuuasot Ga le ri e, 13* (588 
1843) ; Paxamouat Gobelins, 13* 
(707-12-28) ; Paramouut Orléans, 18 
(54045-91); Passy, 18 (3286244); 
Faiumaunt Maillot. 17- (7582444) ; 
Patbé CUcby. 18 (5224801). 

CARMEN (Eq^vA) :Caiypao,l> (388 
0311). 

CARMEN (Franco.lt.) : VendCme, 2* 
(74247-52) ; Public» Matignon. 8 
(35931-97). ..... 

CONAN LE DESTRUCTEUR (A^va) : 
UGC Enzûuge, 8 (5691816). - VJ. : 
HoQynood Boulevard, 9 (7781041). 
283» TEXAS GLADIATEURS (A^VJ. : 

Gafté Boulevard, > (2396746). 

DIVA (Fr.) ; Rivoli Beaubourg, 8 (272- 

63-32. 


Lumière 


LA FILLE EN ROUGE (A^ va) : Para- 
maunt Odéou. 8 (325-5983) ; Balzac, 8 
(561-1860) ; VX : Paramount City, 8 
(56245-76) ; Muévilie, 9- (778 
7246) i Paramoent Opéra, 9* (748 
5831) ; Paramoent Montparnasse, 18 
(3299810)^ ~ 

LE FUTUR EST FEMME (lu va) : 

. Cïné Beaubourg. > (271-5836) ; UGC 
Danton, 8 (2291830) ; Lncernaïra, 8 
(51 15 7M). 

LA GARΠ(Fr.) (*} : BerCtz, 2- (748 
6833) ; Ambassade, 8 (3591948) . 

LES GRANDES VACANCES DE 
DONALD (A-, vJ.) : UGC Opéra. 8 
(574-9950): UGC Danton, 8 (229 
1830) ; Gaumont Ri c h el ieu. 8 (239 
5870) ; UGC Rotonde, 8 (5744444) ; 
George V, 8(5624146). 
GSEYSTOKE, LA LÉGENDE DE TAR- 
ZAN SEIGNEUR DES SINGÉS (Ail, 
va) : Gaumont Halles, 1« (297-4970) ; 
HantefeoQte, 8 (6397938) ; PubGds 
Ssmt-Germain, 8 (2287240); Gau- 
mont Champs-Elysées, 9 (35904-67) ; 
Publids Clramps-Elysées* 8 (728 
7823). - VJ. : Impérial, 2- (742- 
72-52) ;. Gaumont Richelieu, 9 (238 
5870) ; Français, 9* (77833-88) ; 
Athéna,. 12* (3434748) r Bastille, 12- 
(3074440) ; Nation. 19 (34344-67) ; 
UGC Gare de Lyon. 19 (34341-59) ; 
Fauvette, 1> (331-5886) ; Mistral. 19 
(5395243) ; Montpar na sse Patbé, 14» 
(3281246) ; Gatttawn Ccuve nti on. 15* 
(8284827) ; BtetmmOe Mouiparnasae, 
18 (544-2542) ; Kmopanorama, 19 
(3085850) : FMbé W épier. 19 (522- 
464D- 

HISTOIRE DN> N» 2 (Fr.) (**) : 
George Y, 8 (5684146) : Maxévilie. 9 
(7787246) ; Bergère, 9» (77877-58) ; 
Mïraxnar, 19 (3204952). 

HOLLYWOOD VDCENS (A- va) (•*) : 
Forum Orient Express, l" (23342-26) ; 
Quintette. 5- (63879-38) : George-V, 8 
(5624146) ; Pannsswns, 14* (329 
89U). - VJ. : Lumière, 9 (248 
4947) MaxéviUe, 9- (7787246) ; 
Montparn as se Patbé, 14» (3281246) ; 
Images, 18 (52247-94). 


PIANO**** 

THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES 

Jeudi 25 octobre, 20 h 30 

ENGUSH CHAMBER 
ORCHESTRA 

MARIA TIPO 

MOZART 
Loe. : 723.47.77 


l.ïl Kl ^ 

llI VI Iii r.l l!OI 'K 


LE MAL DU PAYS 

de Jacques-Pierre AMETTE 

mise en scène Stuart SEIDE 


3 v r 1 • 


Jean-Baptiste MALARTE. Laurence ROY, 
Wladimir YORDANOFF 


i 7 Nov! PiiiiOdion 

-(8 H 30 Salle Roger Blin 325.70.32 


1 - 


















LE MONDE -.Mercredi 17 octobre 1984 - Page 19 


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HOTEL NEW HAMFSmKE (A^ va) ; 
UGC Biarritz; 8* (723-69-23) ; Espace 
Calté. 14 e (3278904). 

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE 
(A-, v.o.) : CI tura Ecoles; 3* (354 
20-12) ; UGC Muta. *(3618495). 
— V.f, : Gam n n aft Ridelitit,-} (233- 
56-70). 

INtHANA JONES ET LE TEMPLE 
MAUDIT (A-, ta) : Forum, 1* (2 97-, 
53-74) ; Cédé Benbowz, > (271- 
52-36) ; HutefenDe» & $33-7938) ; 
Paramount Odéon, . 6* (325-59-83) ; 
George- V, g* (562-41-46) ; UGC Nor- 
mandie. 8> (359-41-18) ; Colisée, 8*. 
(359-29-46); 14-Jaflte* Bcanerencïki. 
IS* (575-79-79). - VX : Rex. 2* (236- 
83-93) ; Paramount Marivaux, 2* (296- 
80-40) ; Bretagne, 6* (222-57-97) ; Pan- 
mou nt Opéra. 9* (742-56-31); Nations, 
12- (343-04-67) ; PXramoum Bastille; 12- 
(343-79-17) ; Fauvette. 13- (331- 
56-86) ; Pammoont Galaxie. 13* (580- 
18-03) ; Gaumont Sud, 14» (327-84-50) * 
Montparnasse' Patirf, 14* (320-124») ; 
Gaumont Convention, 15* (828-42-27) ; 
Marat, 16* (651-99-75) ; Paramonm 
Maillot, 17* (758-24-24) ; Paihé Cficfay. 
18* (5224601) ; Secrftan, 19- (241- 
77-99) ; Gambetta. 20° (636-1006). 

L'INTRUS (Fr.) : UGC Rotonde, 6* (575- 
94-94). 

JOURNAL INTIME (Hongrois^ va) : 
Oiympic Saim-Gennam, 6* (22287-23) ; 


Oiympic Entrepôt, 14* (545-35-38) ; Par- 
nassiens, 14° (329-83-11). 

LIBERTÉ LA NUIT (Fr.) :T* Art Bcù- 
bourg. 3* (278-34-15).; Saint-André des 
Ans, 6* (326-80-25) ; Oiympic Entrepôt, 
14* (545-35-38) ; pwms&eu. 14* (320- 
30-19). 

LISTE NOIRE (Fr.) : Français, 9* (770- 
33-88). . . 

LOCAL HERO (BriL, va) 14 JnBlefr- 
Farnasse, 6* (326-5800) . 

LES MALHEURS DE HEEDI (A, vJ.) : 
Boîte ftfOms, 17» (62244-21). 

MARIA ’S LOYERS (A, va) :Oné Ben- 
bourg. 3- (271-52-36) ; Acàonn ve gau- 
chc. 5* (354-47-62) ; UGC Cteratps- 
Elisêes, 8* (561-94-95) ; 14-JuilIet 
Bastille, 11* (357-90-81); 14-JulBet 
Bcaugrendle, 15* (575-79-79) ; (*X) : 
UGC Opéra, 2* (274-93-50) ; Rex, 2° 
(236-83-93) ; UGC Rotonde, 6* (574 
94-94) ; UGC Boulevard, 9* (574 
9540) ; Gaumont Sud. 14* (32784-50) ; 
Mont parons, 14* (327-5237) ; Ima g es. 
18* (5224784). _ 

LE MEILLEUR (A, va) : Oàwn b ai 
Halles, 1* (29749-70) ; Qmmene, 5* 
(63279-38) ; UGC Odéoa, 6* (229 
10-30) ; Colisée, 8* (359-2946) ; 
Publicis Champs Elysécs, 8 e (720- 
7623). - (VX) : Ganmont Botta, 2° 
(742-60-33) ; Gaumont Rj r . he.Bni , 2* 
(233-56-70) ; Miramar, 14* (320- 
89-52) ; Gaumont Convention. 15* (828- 
42-27). 

meurtre dans un jardin 

ANGLAIS (Brîu, va) : f4-RtiBet Far- 
nasse. 6 (3265800) ; Saint-Ambroise, 
II* (700-89-16). 

LE MOMENT DE VÉRITÉ (A_ va) : 
Forum Orient Exprès, 1* (2334306) ; 


LES FILMS ... 
NOUVEAUX 

P i 

LE BAROttoEUR, Sua an g lais de 


tld, WSRtam Steveus. 
(236-8303): UGC 


levaid. * (574-95-40); Convention 
Saim-Cnules, tS*' (579-3380)- ' 

LE JUMEAU, film français d’Yves 
Robert, avec Pierre Richard. Carey 
More, Camille More. Gaumont 
Halles. I' (29749-70); Grand Rex, 
2* (23683-93) ; UGC Opéra, 2» 
(274-93-50) i UGC Odfionr 6* (225- 
10-30) ; Marignao, 8* (3599282) ; 
UGC Biarritz, 8* (723-69-2 3); 
Saint-Lazare PasquieE, 8* (387- 
3543); Finançais. -9* (77003-88); 
La BatiDe, 12* (307-54-40);-l>b- 
ÜOB, 12- (343-04-67); UGC Gare de 
Lyon; 12* (34301-59); Fauvette, 
13° (Î3 1-56-86) ; J Moutpareat*c Pa- 
t hé, 14* (320-1206) ; Gaumont Sud, 
1* (327-84-50); Bieuwen ne Mont- 
a nt nmc . 15* (544-25-02); Gaur 
oxkt Convention, 15* (8284227); 
Paibé Wepler. 18* (5224601) ; 
Gaumont Gambetta, 20* (636- 

1096). ‘ 

VOLS ENTRE RÊVE ET RÉA- 
LITÉ, Film Mimétique de Roman 
Bataian, avec Cteg Y&nfcovakL 
LVp4mSBg G wadtabl, Oleg Ta- 
batov. V.dL, Fatum Orient-Express, 
1- (2334226): Coma*. 6° (544 
2880); Elysée* l..mooln. 8* (359 
36-14). 


HaatefcnBlA. 6* (633-79-3 8) ; Marignan, 
8* (359-92-82) ; UGC Bfanitz, 8* (729 


. 6923)^Ptat*SHaB,.14* (3»83-U). - 
(VX) : Rex, 2° (2368383),; Lumière, 
9* (2464907) ; Pununoont Opéra. 9* 
(742-56-31) ; Paramoant Gabutie. 13* 
(580-1303) ; notai, '14- (5395243) ; 
Paramount Montparnasse. 14* (329 
90-10) ; , UGC Convention, 15* (574 
9340) ; Patbé CBcby. 18* (5224601). 
US NUITS DE LA PLEINE LUNE 
(Er.), Forma Orient-Express, J** (233- 
' 4226) ; Impérial, 2 (74272-52) ; Stu- 
dio Cujas, 5* (3548922) ; Qmnieue, 5* 
(6397938) ; Marignan, 8* (35992-82) ; 
Elysécs Lincoln, 8* (35936-14); 14- 
JafilBt Basait, II* (357-9041) ; Mont- 
■parnoa, 14* (327-52-37) Oiympic Entre- 
pôt. 14* (5493938) : Parnas tie as. 14* 
(329-83-11) ; 14-JmlIet BeangreâeOe, 
15* (5797979). 

PARIS TEXAS (A^ va) : Movies ks 
Halles, I- (26043-99) ; Impérial. 2 
(74272-52) ; Ciné Beanbonrg, 3* <271- 
5236) ; Panthéon, 5* (354-1504) ; 
SaïntAndré-des-Arts. 6* (32980-25); 
La Pagode, > (709121S) : Marignan. 
9 0599282) ; UGC Biarritz, 8* (729 
6923) ; Action Lafayctte, 9* (329 
7998) ; UGC Boulevards, 9* (574 
'95=40) ; 14- Juillet Bastille, 11* 
(357-9081) ; Escurial, 13* (707-2804) ; 
Oiympic Marüyn. 14* (54935-38) ; Par- 
nassiens. 14» (3298911) ; PLM Saint- 
Jacques, 14* (5896842); 141 aille t 
" ' BcangreneBe, 19 (5797979) ; Mayfair, 
16» (52927-06). - VX : Rex. 2 (286- 
8993) ; UGC Montparnasse. 6* (579 
9404) ; Nation, 12 . (34304-67) ; UGC 
GobeUos. 13* (336-2944) ; UGC 
■ Convention, ! S* (574-9340) ; Tmagca. 
18* (5224704). 

PINOT SIMPLE FLIC (Fc.) : UGC 
Opérée (5740950). 

POLICE ACADEMY (A^ va) : 
George V. » (5624146) ; Marignan. 8* 
(3590282). - VX : Français. 9* (779 
33-88) ; Maxévffle, 9* (770-7286) ; Mis- 
treL 14* (5395243) ; Montparnasse 
Patbé, 14* (320-1206). 

PRÉNOM CARMEN (Fr.) : Grand 
PhTCfe (h. sp.), 15» (5544685). 

UES RIPOUX (Fr.) : Gaumont Halles; J- 
(2974970) ; Rex, 2 (2368303) ; Ber- 
litz, 2* (742-60-33) ; UGC Danton, 6* 
(22910-30) ; UGC Montparnasse, 6* 
(5740494) ; UGC BBnitz. 8* (729 
6923) ; Le Paris. 8* (3595309) ; UGC 
Boulevard. 9* (5749540) ; Bastille. 1 1* 
(307-5440) : Athéna. 12* (3490748) ; 
UGC Gare de Lyon, 12* (34901-59) ; 
UGC Gobefins. 13* (336-2944) ; Mis- 
tral. 14» (5395243) ; M ont p ar nas. 14* 
(327-5237} ; Gaumont Convention, 15* 
(8284227) ; Muret, 16* (6510975) ; 
Paihé CBcby. 18* (5224601) ; Soo9 
can. 19» (241-7709). 

LA SMALA (Fr.) :UGC Montparnasse. 6* 
(5799404) ; UGC Noanandie, 8* (569 
16-16) ; UGC Bootovards, 9* (574 
9540). 

SOUVENIRS SOUVENIRS (Fr.) ; Gau- 
mont HaDca, H* (297-4970) ; Gaumont 
Ambassade, 8 e (35919-08) ; Gaumont 
Berlitz. 2 (742-60-33) ; Gaumont Riche- 
lieu. 2 (233-56-70) ; Chmy Palace, 5* 
(354-07-76) : UGC Odéon. 6* (229 
10-30) ; StrLaare Pusqmer. 8* ' (387- 
3943) ; UGC Normamfie. 8* (569 
F - 16-16) ; UGC 'Gare de Lyon, 1 2* 
(34901-59) ; UGC Gobriios, 19 (336- 
. 2344) ; Miramar, 14* (3208952) : 

■ Gaumont Sud, 14* (32784-50); Gau- 
mont Convention. 15* (8284227) ; 19 
- Juillet Beaugrenefie, 15* (57979-79) ; 

Paramount Maillot. 17* (7592424); 
. Patbé CBcby. 18* (5224681) ; Gau- 
mont Gambetta, 20* (636-1006). 

STAR WAR LA SAGA (A- va). LA 


CONTRE-ATTAQUE, LE RETOUR 
MI JEDI î Escurial, 1 3* (707-2*84) . 

STRESS (Fr.) : Quinquette, 5* (639 
7938) ? George V, 8* (5624J46) : 8* 
<3599282) ; Français, 9* (7793988); 
Montparnasse Patbé, 14* (320-1286). 

SUDDEN IMPACT (A_ va) (*) : 
George V, 8* (5624146J. VP. : Opéra 
Nighl.2* (296-6256). 

LE TARTUFFE (Fh) : StntBo de la 
Harpe. 5* (63429-52). 

TIR A VUE (Fr.) (*) ; Paramount Mom- 
parnasse, 14.(32990-10). 

TOP SECRET (A_ va) : Forum. 1«* 
(297-5974) ; Ciné Beaubourg. 3* (271- 
5936) ; Si-hGcbel, 5* (326-7917) ; 
: paramount Odéon, 6* (3295983) ; 
UGC Ermitage, 8* (56916-16) ; Pare- 
: "««mu City Triomphe, 8< (5624976) : 
Paramoatu Montparnasse, 14* (329 
90-10). - (VT.) : Rex. 2* (2368993) ; 
Paramount Marivaux, 2*. (2168040); 
. UGC Opère, y (2749950) ; UGC 
Montparnasse. 6* (5740404); Para- 
mount Opéra. '2* (74256-31) ; UGC 
Gare de Lyon. 12* (34901-59) ; UGC 
Gobefins, 13* (336-2944) ; Paramount 
" Galaxie, 13* (580-1883) : Paramount 
Orléans, 14* (5404991) ; Convention 


SALLE PLEYEL 

SAMEDI 20 OCTOBRE - 20H30 


Jean-Pierre Walîez . direction 
Janet Baker, mezzo 
Pierre Rouiller ïiùte 

BACH - FLGRENTZ HAYDN 


Location Agences et 
Salle Pieyel 
563.3S.73 


JE. NNALLt: Z 


l ORCHESTRE 

DE L’BJE DE FRANCE 

[ . DOCTEUR JACQUES MERCIER 

VEMDREDÎ19 OCTOBRE 20 H BO SALUE PLEYEL 

CONCERT X e ANNIVERSAIRE 

' DIRECTION 

JACQUES MERCIER 
TERESA 2YUS-GARA 

SOPRANO 

MAHLERsymmonu n-s STRAUSS» DERNIERS UEDER 
LOC SAUE PLEYEL -3 IMAC - SPECTAMATIC 


SPECTACLES COMMUNICATION 


St-Chàrte, 19 (5793900) ; UGC 
Couvcntüm, 15* (5749340) ; Murat, 16* 
(651-9975); Paramount Maüta, 17* 
(758-2424) ; Images. 18* (5524784) ; 
Seaétan, 19* (241-77-99). 

LA TRICHE (Fr.) : Parnassiens, 14* (329- 
8911). 

LAULTIMA.CENA (Cuh.) : DenTert, 14* 
(3214181). 

UN AMOUR DE SWANN (Fr.) : 
Calypso. 17* (3808911); 

UN BON PETIT DIABLE (R.) : 
Calypso, 1> (3808911). 

UNDER FSE (A^ va) : UCG MarbeuL 
» (561-9495). 

UN DIMANCHE A LA CAMPAGNE 
(Fr.) : UGC Marbeuf.8- (561-94-95). 

UN HOMME PARMI LES LOUPS (A_ 
vX) : Napoléon. ^ \T (267dS942). 

LE VOL OU SPHINX (Fr.) : Forera 
Orient Expr ès *. 1** (233-42-26) ; Quin- 
tette, 5* (63979-38) ; Paramount Odfion, 
6* (3295983) ; Marignan. 8* (359- 
9282) ; Paramount Mercury, 8* (562 
7990) ; St-Lazare Pasqiner, 8* (387- 
3543) ; Paramount Opéra. 9» 
. (742-56-31) ; Maxéville. 9* (770- 
7290) ;Fanveue. 13* (331-5686) : Mis- 
tral, 14* (539-5243) ; Paramount Mont- 
parnasse. 14* (329-90-10) ; Convention 
St-Cbarks, 15* (579-3900) ; UGC 
Convention, 15* (5749940) ; Patbé Cli- 
cfay, 19 (5224681). 

Les grandes reprises 

AFRICAN QUEEN (Æ, va) : Epée de 
bois, 9 (3378747) . 

ALEXANDRE NEWSKY (Sor, va) ; 
Oiympic Luxembourg (lup.), 6* (639 
97-77). 

ALXEN (A, va) (*) : Chitelet Victoria, 
1- (508-9414) ; Répubfic cinéma. Il* 
(80951-34) ; Espace Gaîté. 14* (327- 
9994), 

L’ANNÉE DE TOUS LES DANGERS 
(Atutr^ va) : Boite à films; 17* (622 
4421). 

L’ARNAQUE (A, va) : Boîte i Oms. 17* 
(6224421). 

LES ARETOCHATS (A, vX) : Napo- 
léon, 17* (267-6942 ). 

LES AVENTURIERS DE L’ARCHE 


PERDUE (An va) : Ciné Beaubourg, 
3* (271-5236) ; Georgo-V, 8* (562 
4146). - VX : Capri, 2 (508-1189) ; 
Parnassiens. 14* (320-30-19). 

RARBEROUSSE (JajK, va) : Saint- 
Lambert, 15 » (5328(88). 

BARRY LYNDON (AngL, va) : Grand 
Parais. 19 (5544685) ; Boîte i Bas. 
17* (6224421). 

BLAIS RUNNER (Æ. va) : Studio 
Gafende. 5* (3547271). 
BLANCH&NEMæ (A, rJ.) : Nspoüoa. 
17* (2678342). 

LA CINQUIÈME COLONNE (A-, va) : 
Action Rive Gsncbe, 5* (3294440) ; 
Mac Maboa, 17* (380-2481) . 

CITIZEN KANE (An va) ; Calypso. 17*. 
(3808911). 

COMÉDIE ÉROTIQUE D’UNE NUIT 
JTÉTÉ (A, va) : Tcmpfiert (h^p.), 3* 
(272-9456). 

LE CRI (II. va) : Soxfio Bertrand, 7* 
(7896466). 

CUL DE SAC (A4 va) : Action Christine 
éêr.6* (329-11-30) 

DÉLIVRANCE LA, va) (*) : Boite à 
films, (7* (6224421). 

LE DERNIER TANGO A PARS (lu 
va) (”*) : SamtAmbrefee, 11* (700- 
89-16). 

LES DIABLES (Ang, va) (**) : Lacer- 
naire. 6* (5445934). 

U ES. DIE UX SONT TOMBÉS SUR LA 
TÊTE (Bocs.-A va) : Gaodus, 6* 
(6391082). - VX : Capri, 2* (508- 
1189). 

DON GIOVANNI (II, va) : UGC Opéra, 
2* (5748950) ; CW Palace; 5* (354 
nom Coin 


y (5748950) ; Chmy Palace, 5* (354 
07-76) ; Gaumont Cotisée. 8* (359- 
2946). 

EMMANUELLE (Fr.) (**) : Paramount 
CStÿ, I* (5624976). 

L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE (A, 
va-vX.) : Escurial, 13* (707-2884). 

LES ENFANTS DU PARADIS (Fr.) : 

Randagb, 16* (2888444). 

LES ENFANTS DU N* 67 (AU, va) : 
Républic CSnéma, 11* (80951-33). 

L’ÉNIGME DE EASPAR HAUSER 
(AIL va) : SaistrAmbrafee, il* (700- 
89-16). 

EREN1XRA (va) ; Calypso, 17* (380- 
0911). 

EXCALIBUR (A-, va) : Champo. 5* 
(35451-60). - VX : Opéra JfigtO. 2 
(29682-56). 

LA FEMME FLAMBÉE (A. va) (”*) : 
UrsuHnes. S* (35439-19). 

FIT2CARRALDO (AIL VA) : Cinéma 
Présent, 19* (203-02-55).).. 
FRANKENSTEEN JUNIOR (A, va) : 
Studio Bertrand, > (783-6456). 


GEORGIA (A* va) : Studio Bertrand, 7* 
(7896486). 

LA 6ÜERIE DBS ÉTOILES (A, va- 
vX) : Escurial. 13* (707-2884). - VX ; 
Saint-Ambroise, II* (700-89-16). 

HAÏR (An va) : Botte i films, 17* (622 
4421). 

LES HAUTS DE HURLEVENT (A. 
va) ; Châtelet Victoria (lup.). I- (508- 
9414) ; Gra nd Parafe. 15* (5S4468S). 

L’HfXmÈXE (A va) : Reflet Quartier 
latin. 5* (3268465). 

HIROSHIMA MON AMOUR (Fr.) ; 
Saint-Sfirain, 5* (3545081). 

HISTOIRE DE P1ERRA (lu va) : 

Latina, 4* (2784786) (OL-Marats). 
L’HOMME AU CCMVIPIET BLANC 
(A-, va) : Aetkn Ecoles, 5* (329 
7207). 

HONKY TONKMAN (A va) : CSaé-13 
Première (sam^dim.). 19* (2598275). 

L’IMPORTANT C’EST D* AIMER (Fr.) 
(*•) : Grand Parafe. 19 (554-4685) ; 
Bo&eiFümc (Lsp.). 17* (6224421). 
IVAN LE TERRIBLE (Sov.) : Olympâ 
Luxera bourg. 6* (63387-77). 

JESUS DE NAZARETH (II) : Grand 
Parafe, 15* (5544685). 

LAWRENCE D’ARABIE (A* va) : 
Ranelagh. 16* (28864*4). 

UQUID SKY (A* va) (*") : Onocbes, 
6* (6391082). 

LA LÉGENDE DU GRAND JUDO 
(JapL.vA) : Répabfir Onéroa. Il* (809 
51-33). 

LUI MARLEEN (AIL, va) : Rirafi. 4* 
(2728932). 

LA MAIN AU COLLET (A_ va) : Saint- 
Michel. 5* (326-79-17) ; Action 
Lafayette. 9* (3297989). . 

LA MALLE DE SINGAPOUR (Æ, 
VA) : André Bazin. 13* (337-7439). 

LA MARQUISE D*0 (Fr - AIL) : Oiympic 
Luxembourg, 6* (63387-77). 

MEAN STREETS (A^ va) (*) iBcfteà 
Films, 17* (622-44-21). 

MERLIN L’ENCHANTEUR (A^ vX.) : 

Napoléon. 17* (2678342). 
METROPOLES (AU) : Saint-Germain 
Hachette. J* (6338920) ; Bretagne, 6* 
(222-57-97)' ; Elysécs Lincoln, 8* (359- 
36-14). 

MEURTRE D’UN BOOKMAKER 
CHINOIS (ex-LE BAL DES VAU- 
RIENS) (A va) : Epée de Bail. S* 

• (337-5747). 

MIDNIGHT EXPRESS LA vX) (**) : 

Capri, 2* (508-1189). 

LA MORT EN CE JARDIN (Fr.) : 
Logra U. S* (3544234). 

NOBLESSE OBLIGE (A va) : Reflet 
Quartier latin, 9 (32684-6S). 

LES NUITS UE CABQUA (lu va) ; 
Cbarnpo. S* (3545180). 

CEXL POUR ŒIL (A^ va) : Paramount 
City. 8* (5624976). 

L’OMBRE DTJN DOUTE (A va) : 
Action Cbrictine. 6* (329-1 1-30). 

ORANGE MÉCANIQUE (A_ va) (■•); 
Galande (Ksp.), 5* (3547271) ; Bal- 
zac, 8* (561-10-60). - VX : Lumière. 9* 
(2464987). 

PABSIFAL (AU, va) : Calypso, 17* 
(380-30-11). 

PHANTOM OF THE PARA2RSE LA 
va) (**) : Oatelet Victoria (lup.). 1» 
(508-9414) ; Club de rétofle, 17* (380- 
4285). 

FINE FLOYD THE WALL (A^ va) : 
dnb de l’étoOe. 17* (3804285). 

PROVA DDRCHESTRA (11, va) : 

Latina, S* (2794786). 

RASHOMON (Jap„ va) : Saint- 
Lambert. 15* (532-9188). 
RENCONTRE DE LAUREL ET 
HARDY (A, vX) : Contrescarpe. S* 
(3297937). 

LE RETOUR DU JEDI (A^ va-*X) : 

Escurial, 13* (707-2904). 

RUE CASES-NEGRES (Fr.) : Saint- 
Ambroise, 11* (70089*16); Grand 
Parafe, 15* (5545685) ; Onb. 9* (770- 
8147). 

LE SALON K MUSIQUE (lad., va) : 

Cinochca. 6* (6391082). 

SCIU5C3A (Ju va) : Logos L 5* (354 
4234). 

TAXI DRIVER (A* va) (••) : Saint- 
Germain Studio. 5* (6396920) ; Boîte i 
Film. 17* (6224421). 

THE BLUES BROTHERS (A* va) : 

Epée de Bois. 5* (337-5747). 

THE ROSE LA va) : Châtelet Victoria. 
1*» (5099414). 

TRfSTANA (Fr.4t.-Esp, va) : Epée de 
Bois, 5* (337-5747). 

VIVRE ET LAISSER MOURIR (Ang^ 
ta) : Marteaf. 8* (562-9485). - VX: 
Gaîté Rocheoouan, 9* (87881-77). 

WEST SIDE STORY (A_ va) : Balzac. 
8» (561-10-60). 

ZABR1SX1E POINT (A, va) : Studio 
Médicis, 5* (63925-97). 

ZEUG (A.): Galande. 5* (35472-71). 


Demain au STUDIO ST-SÉVERIN (5-) 


SÉLECTION PERSPECTIVES CANNES 84 

"a euskadi hors d'état 

A LE FAYS BASQUE, UNE HISTOIRE A SUIVRE... 

b-‘ _ _ 




SALLES PLEYEL: Jeudi 18octobre.(20h30) 

Vendredi 19 L lSbeures. 18 h 30 et 21 heures) - Dimanche 21( 14 h 30> 

(fi 22 (18 h 30) - Mardi 23 (18 b 30 et 21 heures) -Mercredi 24 (15 heures) 


sJSfrœD* ANDALOUSIE 

Récit et fihn de Robert JEAN 

Grenade - Sévific - Cordoue - Guadakpûvir 
Rtt saaan ie campagne mdakwe*Lg paynteCanncn. du ftemenco 
et de la cocriS- Misère a ricbeséètfun peuple généren* 


théâtre uverl 

théâtre éclaté 

9 

mise en scène Alain Ffançon 
Gvec Caroline Choniolleau, Jean-Yves Chorelals. 
Yann Collette, Michel Didym. Jean-Cloude Durand. 
Anouk Grinberg, Laurence Mayor, Dominique Vafodie. 

Cloire V/outhion 

—le jardin d ' ht vc r— 


4 Ciré Véson 13 4 


2^? 5$ 4P 


LE « QUART D^HEURE FABIUS » ET SA RÉPONSE 

TF 1 propose une « table ronde » 

ma j orité-opposition 

Aon fieu? N*aun pus fieu? Le rendez- vois mensuel imaginé 
par M. Hervé Bourges, PDG de TF 1, avec le premier ministre, 
M. Laurent Fabius — pour répondre pendant un quart d'heure aux 
questions «Ton journaliste de b chaîne, — est stspendu à b possibilité 
d’organiser m droit de réponse avec les formations politiques de b 
majorité et de l'opposition. A vingt-quatre boires de b première émis- 
sion (mercredi 17 octobre après le journal de 20 bernes), b balle est 
dans le camp des partis politiques, et singulièrement de l’UDF et te 
RPR. 


La Haute Autorité de la. commu- 
nication audiovisuelle a fait par let- 
tre une - recommandation » à la 
direction de b première chaîne lais- 
sant â celle-ci plusieurs possibilités. 
Soit d'organiser le lendemain de 
fémissioQ deux «réponses* d'un 
quart d'heure chacune . (majorité- 
opposition), soit une émission d’une 
demi-heure. Autre formule : un 
quart d'heure le lendemain, un quart 
d'heure le surlendemain. Malgré b 
discrétion de TF !, on sait que 
M. Hervé Bourges a adressé, lundi 
15 octobre, trois lettres, respective- 
ment au premier ministre, au prési- 
dent de l'Assemblée nationale, 
M. Louis Mermaz, et à M®* Michèle 
Coïta, présidente de la Haute Auto- 
rité. Il y défend notamment l'intérêt 
des téléspectateurs et la morale pro- 
fessionnelle des journalistes. Sa solu- 
tion ; organiser une • table ronde », 
le lendemain du «quart d'heure 
Fabius » , i b même heure et en 
direct aussi, avec les partis repré- 
sentés à l’Assemblée nationale. 
Libre à eux d'élargir leurs rangs à 
des formations non représentées au 
Parlement, M. Mermaz ayant 
déclaré forfait pour tout rôle d'inter- 
médiaire. 

Cette solution comporte plusieurs 
avantages. D'abord elle est accepta- 
ble pour les journalistes de TF1 , qui 
ont même fait savoir que c'était la 
seule qui avait leur agrément. De 
meme que, la veille, le journaliste 
pourra questionner librement le pre- 
mier ministre, de même le lende- 
main pourra-t-il mener comme il 
l'entend cette « réplique ». Elle per- 
met en mitre au Parti communiste 


de donner son point de vue sans être 
catalogué formellement dans b 
majorité ou dans l’opposition. 

La participation peut être élargie, 
I condition, bien sûr, que les « qua- 
tre grands » en soient d'accord. On 
pense au PSU ou au MRG par 
exemple, mais aussi au Front natio- 
nal : deux représentants du PCF et 
du PS avaient refusé de débattre 
avec celui-ci le soir des élections 
européennes... Dernier avantage : 
une «table ronde» est peut être 
plus « vivante • et plus intéressante, 
pour les téléspectateurs, qu’une suc- 
cession de déclarations, assorties ou 
□on de b présence d'un journaliste 
porte-micro. 

Quelle va être b réponse des 
partis politiques ? Le PCF et Je PS 
seraient favorables à cette formule. 
Le RPR, par la voix de M. Claude 
Labbé, président du groupe à 
l'Assemblée nationale; a fait savoir 
qu’il jugeait la proposition « mai- 
honnête ». et qu’il était « partisan 
d’un refus clair et net ». l'opposition 
ne devant pas â ses yeux « servir de 
faire-valoir au premier ministre ». 
Un concertation doit avoir lieu oe 
mardi au sein du RPR et avec 
l’UDF, qui n’a pas encore fait 
connaître ses intentions. 

La Haute Autorité o’ira pas plus 
loin dans la formulation du «droit 
de réponse *. Cest donc à TF1 de 
jouer, au finish, sur une corde raide. 
Si la proposition de M. Bourges n'est 
pas acceptée, le «quart d'heure 
Fabius * pourrait fort bien être sup- 
primé. 

Y. A. 


SUR TF 1 


La parenthèse Khrouchtchev 


Le IB octobre 1964, le 
monde éberlué apprenait que Ni- 
kits Serguetevrtch Khrouchtchev, 
le numéro un de l'URSS, venait 
d’être destitué. Ce mardi 16 oc- 
tobre, rémission de Gilbert Lau- 
zun (< l’Histoire à la Une », pre- 
mière chaîne) marque le 
vingtième anniversaire de cette 
révolution de palais. Que fut. 
dans les trois quarts de siècle, ou 
presque, de l’histoire soviétique 
la période Khrouchtchev ? Une 
décennie à bien des égards sen- 
sationnelle et déconcertante, 
remplie de drames, de bouffon- 
nerie et d’espoir. 

Le premier secrétaire était, 
apparemment, sûr de lui. Mais 
savait-ü vraiment où il allait 7 
Comment faire la part, dans son 
propos, de la certitude raisonna- 
ble et de la fanfaronnade 7 Son 
passage sur le devant de la 
scène ne fut-il. en fin de compte, 
qu’un accident inacceptable pour 
les gens du système ? Sans 
doute. En tout cas. la parenthèse 
a été fermée en octobre 1964. 

Nat Lilenstein raconte 
l'homme à l’aide d’images d’ar- 
chives malheureusement incom- 
plètes ; il est impossible de trou- 
ver les films qui montrent, par 
exemple, les obsèques de Sta- 
line : les Soviétiques ne veulent 
pas communiquer ce qu'ils ont, 
et les cinémathèques occiden- 
tales ne possèdent pas de docu- 
ments. Entre deux séquences, 
des diplomates l MM. Soutou et 
Manac'h) des écrivains 
(MM. Claude Boy, Michel Haller, 
K_ S. Karol), proposent leur ana- 
lyse. Des hommes politiques té- 
moignent. Tous les grands 
événements ont été ainsi évo- 
qués. A l’intérieur, la déstalinisa- 
tion et r effervescence qu'elle a 
provoquéesdans le camp socia- 
liste en Pologne, en Hongrie et 
en Chine. La manie des réformes 
d'un premier secrétaire toujours 
en quête du remède miracle pour 
sauver l'agriculture. A l’extérieur, 
une assurance nouvelle acquise 
lors du' lancement du premier 
Spoutnik et souvent mauvaise 

conseillère. 


Mésestimant ses partenaires. 
M. « K » avait provoqué le crise 
de Berlin ou celle des fusées à 
Cuba. N faut néanmoins recon- 
naître qu'il savait faire marche 
arrière lorsqu'il prenait 
conscience de la résistance... et 
du danger. Il avait ainsi l'habi- 
tude de souffler presque en 
même temps le chaud et le froid. 


Cette méthode lui réussit pen- 
dant quelques années. Jusqu'au 
jour où ceux qui I* avaient fart roi 
cessèrent de le prendre au sé- 
rieux et le jetèrent par-dessus 
bord lorsqu’il voulut mettre en 
oeuvre une nouvelle réforme qui 
menaçait l'appareil en place. 

Au cours de r é mission. Michel 
Ta tu. qui fut correspondant du 
Monde à Moscou pendant la plus 
grande partie de la période 
Khrouchtchev, rappelle que la 
déstalinisation avait commencé 
lorsque M. « K a se tenait encore 
dans l'ombre. Les premiers si- 
gnes de rejet du stalinisme por- 
tent la marque du gouvernement 
dirigé par Malenkov. Et Beria 
s’en attribuait même le mérite. 
La déstalinisation c à la 
Khrouchtchev » fut cependant 
plus ample. La premier secrétaire 
avait eu ia chance de n'être 
coopté qu’en 1939 au bureau 
politique, alors que prenaient fin 
les purges sanglantes et mas- 
sives. U put s'offrir le luxe d'atta- 
quer les autres dirigeants, qui, 
aux. s’étaient compromis... er 
qui étaient, dans les années 50, 
ses rivaux les plus redoutables. 

André Fontaine, conseiller his- 
torique de cette émission, re- 
trace. au fur et à mesure que se 
déroulent les séquences, les 
étapes de la carrière de M. < K » 
et esquisse le portrait du person- 
nage. Un personnage qui ne figu- 
rait pas parmi les grands favoris 
lorsque mourut Staline. On disait 
alors qu'une « troïka > (Malen- 
kov. Beria, Molotov) avait saisi 
les rênes. Mais, à la réflexion, y 
eut-il vraiment c troïka » 7 
Khrouchtchev n’ était-il pas lui 
aussi à proximité du sommet 
lorsqu'il conduisait le deuil du 
(Sctateur défunt ? 

André Fontaine rappelle que 
Khrouchtchev donnait r impres- 
sion d'être vraiment commu- 
niste. Ce n'est pas une banalité : 
la plupart de ses collègues ou 
successeurs nous apparaissent 
comme des pratiquants plutôt 
que des croyants. Mais rien n'est 
simple : en Khrouchtchev le com- 
munisme était imbibé de popu- 
lisme. Le mélange de marxisme 
plus ou moins assimilé et de tra- 
dition inspirait le style inimitable 
d'un homme capable de dire : 
c Dieu n'existe pas , Dieu merci !» 

FRANÇOIS BRÉVENT. 

* Mardi 16 octobre, TF 1. 
21 b 30. 


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Page 20 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 •• 


COMMUNICA Tl ON 


LE DIXIEME VIDCOM 



La France et le Luxembourg signeront on accord à ia fin do mois 

ponr l’exploitation commune de TDF 1 


Les «fiffereaîs enjeux fiés aux satellites eq 
Europe ont été évoqués te lundi 15 octobre lors du 
dbôème VTDCOM à Cannes. A Tètédjffash>a de 
France (TDF\ comme à la S NIAS, dont M. FHftoad, 
secrétaire d’Etat chargé des techniques de la com- 
■ntmicatioa, visitait les installations, on s'est efforcé 
de mmimk er la portée des incïdeats qui vont retarder 
le lancement de TDF 1 (Je Monde du 16 octobre) eu 
précisant que Tboaaoa-CSF n'était pas le seul fabri- 
cant en cause. 


su d’autre part, été annoncée pour le 26 octobre. Cet 
accord devrait fixer le cadre général autorisant la 
Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion i 
exploiter deux des quatre canaux de TDF 1. ML FU- 
tioud a. en outre, confirmé que M. Pierre Desgraupes 
pourrait être associé à la définition d'un projet pour 
les deux autres canaux. Plus que jamais — et notam- 
ment devant la pression de la production anglo- 
saxonne — on entend, du côté français, faire vite. 


Quand Thorn EMI bâtit V audiovisuel européen 


Cannes. - Ce n'est plus une 
découverte mais une éclatante 
confirmation : Tbora EMI est 
devenu, en cinq ans. le géant de 
l'audiovisuel européen et sa stratégie 
commerciale pèsera lourd dans le 


De notre envoyé spécial 


développement des nouveaux 
médias. Pour ce dixième VTDCOM, 


médias. Pour ce dixième VTDCOM, 
le groupe anglais avait choisi un pro- 
fil bas mais pointu : proposer aux 
premiers réseaux câblés français une 
chaîne musicale diffusant seize 
heures de vidéo-clips et de concerts 
par jour, gratuitement. Programmé 
par vingt réseaux câblés britanni- 
ques. Music Box esc financé à 20% 
par ses abonnements et à SQ % par la 
publicité. Le satellite ECS-Fl lui a 
permis de s'imposer dans neuf 
autres pays avec le même argument 
irrésistible : la gratuité pendant 
deux ans. 


tagés entre l’admiration devant 
l’audace commerciale et un scepti- 
cisme sur les chances économiques 
de l'entreprise. Music Box doit 
payer 35 millions de francs par an 
pour le satellite et presque autant 
pour les programmes. Les recettes 
d'abonnements et de publicité ne 
couvriront pas ces charges avant 
quatre ou cinq ans. Pour Première et 
Jack in the Box. le coût des pro- 
grammes, la barrière des langues 
rendent l’entreprise encore plus 
incertaine. 


89 000 employés 


U lui reste aujourd'hui à conqué- 
rir la France, la Belgique et la 
Suisse. L'objectif de Thom EMI est 
de passer de 400000 abonnés à 
3 millions en mai 1985, 25% des 
foyers européens recevant le câble. 
Music Box est le poisson-pilote du 
groupe anglais : la musique est une 
langue internationale et traverse 
sans encombre les frontières. Der- 
rière. il y a Jack in the Box. une 
chaîne pour enfants, et surtout Pre- 
mière, qui associe Thorn EMI aux 
grands studios américains et aux 
chaînes payantes d'outre-Aü antique 
dans une programmation de films. 
Ces deux chaînes spécialisées se par- 
tagent un canal du satellite Imelsal- 
V. qui ne couvre que la Grande- 
Bretagne. Mais Thorn EMI négocie 
déjà partout en Europe leur diffu- 
sion sur de nouveaux supports. 


Musique, cinéma, programmes 
pour enfants : le groupe anglais ne 
croit qu'aux chaînes thématiques et 
s'empresse d'occuper les créneaux 
les plus appréciés du public. Qui lui 
résistera ? Dans les couloirs du VID- 
COM, les professionnels sont par- 


Certes. mais Thorn EMI a les 
reins solides. Les programmes pour 
le câble ne sont qu'une petite partie 
des activités de ce groupe, qui fabri- 
que de l'électroménager aussi bien 
que des équipements électroniques 
de pointe, vend et loue des télévi- 
seurs, des magnétoscopes ( Visea). 
édite des cassettes dans vingt-cinq 
pays, contrôle un sixième du marché 
mondial du disque, équipe et gère 
des réseaux câblés. 11 faut y ajouter 
une chaîne de télévision (Th âmes 
TV), les studios dans lesquels ont 
été tournés Indiana Jones et les 
Aventuriers de l’arche perdue, ainsi 
que 300 salles de cinéma. Au total, 
89 000 employés et un chiffre 
d'affaires pour 1984 de 31 milliards 
de francs. 

Qu’importe, alors, s'il faut antici- 
per sur les recettes du câble pendant 
cinq ou dix ans. Faire des pro- 
grammes n 'est-il pas le meilleur 
moyen de vendre des téléviseurs, du 
câble ou des magnétoscopes ? 
Jouant sur la synergie de ses diffé- 
rentes activités, Thom EMI a 
décidé de bâtir l'audiovisuel euro- 
péen. 11 le fait d'ailleurs sans préten- 
dre à un quelconque monopole. * II 
serait ridicule d'imaginer une 
chaîne anglaise envahissant 


La SFP entre dans la danse 


De notre envoyée spéciale 


Cannes. - Lundi 1 5 octobre était, 
pour le VIDCOM. la grande journée 
du câble. U y eut un colloque ouvert 
par M. Bernard Schreiner, député 
socialiste des Yvelines et président 
de la mission «TV-câble-, sur 
« vidéo communication et collecti- 
vités locales ». une visite guidée des 
stands sur ie thème des programmes 
pour les réseaux câblés et deux 
signatures de protocoles d'accord 
entre ia mission et. d'une part Télé- 
diffusion de France (TDF), d'autre 
part la Société française de produc- 
tion (SFP). Un coup d'aiguillon cer- 
tain pour cette dernière, soucieuse 
d'entrer enfin dans la danse. 

Cela se passait sur le stand de la 
SFP avec un brin de solennité : on se 
congratulait et on se courtisait 
comme il est de coutume au moment 
d'un accord ; le public observait, 
blasé - rien ne ressemble plus à 
l'annonce d'un accord qu'une autre 
annonce d'accord... Et puis, soudain, 
à la fin d'un discours, on appela un 
homme, présent dans le public, pour 
lui rendre un hommage : M. Jean- 
Charles Edelinc, ancien patron de la 
SFP. visionnaire étonnant, qui, il y a 
six ans. avait déjà rêvé de mettre la 
SFP sur les rails d'une production 
pour le câble et les nouveaux 
médias. 

Une présence symbolique pour 
des résolutions tomes neuves, et un 
pari difficile : montrer la compétiti- 
vité du service public pour la pro- 
duction de programmes, créer une 
dynamique mobilisatrice pour le 
personnel et susceptible de diminuer 
la dépendance de la SFP à l'égard 
des chaînes du service public en 
accroissant la part des autres pro- 
grammes. Reste à élaborer le catalo- 
gue des émissions disponibles pro- 
duites ou coproduites par la société 


et â mettre au point des services 
d'assistance-conseils et de presta- 
tions techniques pour l’exploita lion 
des réseaux câblés. 


Le president de la SFP. M. Ber- 
trand Labrusse, ne semblait guère 
douter, lundi, de leur faisabilité, 
alors même que sa société s’apprête 
à annoncer la création d'une unité 
de production et de post-production 
particulièrement destinée aux mar- 
chés du film publicitaire, industriel 
et éducatif. Des équipements nou- 
veaux et modernes permettent 
désormais en effet le traitement et la 
synthèse numérique de l'image et 
devraient rendre la SFP concurren- 
tielle à l'échelon européen. 


« Nous sommes dotés d'outils 
adaptés à de nouveaux types de pro- 
duits demandés sur le marché. 
explique M. Pierre Comiile, direc- 
teur des marchés institutionnels et 
des nouveaux médias â la SFP. K y a 
les vidéogrammes institutionnels, 
pour lesquels la clientèle est de plus 
en plus exigeante: les nouveaux 
programmes qui prendront place 
dans le cadre de la Régie française 
des espaces et surtout, insiste-t-ü. 
des spots publicitaires diffusés dès 
janvier en vidéo sur l’antenne •- 


Témoin amusant de ces projets : 
la cassette de huit minutes destinée 
aux publicitaires, qui présente, sous 
forme de vidéo-clip, l'étendue des 
possibilités de trucages d'images, 
utiles pour les spots et les généri- 
ques. La SFP. incontestablement, 
cherche à entrer dans le jeu. Son 
savoir-faire et son expérience plai- 
dent sans doute pour elle. Dans ses 
mises en causes successives, ce n'est 
jamais ce qu'on lui a reproché. 


ANNICK COJEAN. 


INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL 

ATELIERS D'ÉCRITURE DE SCÉNARIOS 


Sélection en octobre-novembre. 

Début des ateliers : janvier $J. 

Durée : 20 jours sur 7 mois + Suivi pendant les intervalles. 
Prix 1 6. 000 F + Dossier d' inscription : 200 F. 

Prise en charge possible par formation permanente. 
Bourses sous conditions. 


Renseignements : Bénédicte Puppinck 875-85-14. 
m 4 - avenue de l'Europe, 94360 Bry-sur-Marne. 


l’Europe, explique M. Marcus Bick- 
nell, responsable des activités câble 
et satellite du groupe. Le public ne 
le supporterait pas. Dans chaque 
pays, nous cherchons des parte- 
naires nationaux auxquels nous 
laissons la majorité dans {'exploita- 
tion. Et nous compléterons nos pro- 
grammes avec des émissions fran- 
çaises. allemandes ou belges. » 

Ainsi, en France, Music Box cher- 
che des associés pour pouvoir diffu- 
ser quatre heures quotidiennes de 
clips français et fait des propositions 
au quotidien Libération pour assurer 
la couverture de l'actualité musi- 
cale. Pour compléter la proclama- 
tion de Jack in the Box. Thorm EMI 
songe au groupe Hachette. En Alle- 
magne, aux Pays-Bas. il a déjà 
trouvé d'autres partenaires. 

Cette offensive commerciale est 
d’autant plus imparable qu'elle ne 
rencontre en face d'elle aucune 
résistance conséquente. Les grands 
groupes français de communication 
n’ont pas la même surface financière 
et s'intéressent plus à la télévision 
classique qu'aux chaînes spéciali- 
sées. La Compagnie luxembour- 
geoise de télédifusïon (CLT) a les 
mains liées par un satellite qui vient 
de prendre plusieurs mois de retard. 
Havas doit concentrer ses efforts sur 
Canal Plus. Les groupes cinémato- 
graphiques ne sont pas en état de se 
diversifier. Seul Hachette n'a pas 
encore choisi sa stratégie (1). Le 
sous-dimensionnement économique 
et les retards technologiques ris- 
quent ainsi de condamner nos indus- 
tries de programmes à n’être que des 
associés du grand projet européen de 
Thom EMI. 


JEAN-FRANÇOIS LACAN. 


( I ) Le rachat des Editions Dupuis et 
de leur filiale audiovisuelle, productrice 
des Schtroumpfs, pourrait, s'il se 
concrétise, donner au groupe Hachette 
une position de force sur (e marché des 
programmes pour la jeunesse. 


DIFFICULTES A « SELECTION 
DU READER'S DIGEST s 


Selon un communiqué publié par 
les élus du comité d'entreprise du 
mensuel Sélection du Reader ‘s 
Digest. il a été fait état, lors de la 
réunion du comité convoquée par la 
direction le 5 octobre, de • mesures 
sociales importantes ■ dans l'entre- 
prise qui emploie 596 salariés. 


Au même moment, dans les cou- 
loirs, une liste était affichée, sans en- 
tête ni signature, signifiant â cent 
six personnes de ne plus se présenter 
au travail, à partir du lundi 8 octo- 
bre, pour cause de • chômage par- 
tiel total ». La décision a ensuite été 
notifiée par lettre. 


L'inspection du travail, précise le 
communiqué du CE, n'a reçu l'infor- 
mation et la liste que (e lundi 8 octo- 
bre et. à ce jour (vendredi 12), 
aucune autre explication n'3 été 
donnée par la direction au personnel 
en cause. Le mutisme de la direction 
du Reader's Digest s'est vérifié 
lundi matin 15 octobre, celle-ci nous 
déclarant qu'elle n'avait aucun com- 
mentaire à faire, et qu’il n’y avait 
encore aucun licenciement. 


EN BREF 


• Grève de journalistes au 
- Courrier de Saône-et-Loire ». — A 
l'appel du Syndicat national des 
journalistes (SNJ). 25 des 41 rédac- 
teurs du quotidien le Courrier de 
Saône-et-Loire ont observé, diman- 
che 14 octobre, une grève de vingt- 
quatre heures pour » le maintiennes 
effectifs de la rédaction au niveau 
de l’année S2 » (trois départs o'ont 
pas été compensés, affirme le SNJ) 
ainsi que - la défense et l'améliora- 
tion dès conditions de travail ». 


m Mag’jeunes a un an. - Lancé 
en octobre 1983 par les éditions 
Fleuras, Magjeunes continue sa 
carrière. Distribué dans toute la 
France, la Belgique et la Suisse, il 
tire à 60 000 exemplaires- Les lec- 
teurs du Monde qui souhaiteraient 
recevoir des exemplaires gratuits 
peuvent en faire la demande à Motu- 
ue Nadaud, service de presse de 
leurus-pressc, 31, rue de Fleuras, 
75006 Paris. 


Mardi 16 octobre 


PREMIÈRE CHAINE : TF 1 


h 35 Séria : L'équipa Coustsau on Anmoria. 

N* 6. Un avenir pour l'Amazonie. 

L'équipe visite la plantation Henry Ford, Fordlandia. 
dont les arbres à caoutchouc devaient alimenter ta firme 
en « pneus ». Dernier épisode de l'épopée amasonüaate. 
Enfin! 

h 30 L'Htstoirs à la une. 

De Gérard Laoznn. 

« Fermez la parenthèse » : vingtième anniversaire de la 
destitution de Khrouchtchev. RéaL Nat Uferatew ; 
conseiller historique, André Fontaine. 

Il y a vingt ans. le 15 octobre 1964. Nildta Khrouch- 
tchev donnait sa • démission » de premier secrétaire du 
PCUS. L'émission nous retrace lis grands événements 
de cette époque, commentés par des Français ta des 
étrangers, les Soviétiques ayant refusé leur participa- 
tion. 


23 h 25 Jo urna l. 

23 fi 50 Bonsoir tas cSpa. 




«S 1 


TROISIÈME CHAINE ; FR 3 


h Journal, 
h 16 Chams d'espérance. 

Emission de Roger G»sque! et Monica Son. 

Du « piano milium • de l'Uruguayen Esiretla à lacvm- 
p/ainte de l’Hdttitrme Toto Bissainihe. /e x pre ss ion 
artistique au service de la démocratie et des luises de 
libération. 


24 h Clignotant. 

O h 10 Vidéo première. 


20 h 36 Le dernière séoncet Soirée Polar. 

Saumon cTEddy MttcheU et Gérard JotzrdïraL 
Actualités 1959 dessin animé de Tex Avery; 22 h 50 , 
dessin animé : Bugs Bunny: réclames de l'époque; 
attraction et présentation du deuxième film, 

20 h 50 PrevnkN’ fihn : La poficft fédérale enquête. 
Fit a américain de M. Le Roy (1959)* avec J, Stewart, 
V. Miles* M. Hamfllon, L. Pennefl, N. Adams. 
la remise sur pied de rargardsàâan policière du FBI à 
partir de 1924, et ses activités Jusqu'en 1959. Un film 
très « officiel » sur lequel il y aurait beaucoup à redire 
mais où. James Stewart, agent héroïque blanchissant 
sous le harnais, est très aztachem- 
23 b 15 Journal* 

23 h 35 Deuxième filin : ta Chute «fiai ccftL 

film français de fi» Boetôcbcr (2960), avec R. Danton, 
IL Steele, E. Stewart, J. WW te. S- Oakiand, R- Lowery 
(v.a sous-titrée . N.). 

Dans les années 20-50, l'ascension puis la dégringolade 
d'un danseur devenu cambrioleur et gangster , . L'histoire 
vndt.de Jack * Legs » Diamond \ aussi redoutable tpi* AJ 
Capote,, racontée par un scénario solide et une mise en 
'Scène musclée Les acteurs, peu contais, ont une sorte de 
vérité documentaire, 

1 h 15 Une bonne nouveffe par Jour. 


DEUXIEME CHAINE : A 2 


FR 3 PARIS ILE-DE-FRANCE 


20 h 40 Cinéma : Coup de torchon. 

Film françab de B- Taversûer (1981), avec P. Novet, 
L H appert, J.-P. Marmite. S. Audran, G. Marchand, 
E. MftcbdL 


17b 5, Dessin animé : Ontn Se dauphin; 17 h 15% Ciné 16 : la 
Maison <F Albert, de S- Joubert: 18 h 55, Dessin aminé : Ins- 
pecteur Gadget; 19 L Feuilleton : Monsieur Benjamin; 
19 h 15» Informations; 19 b 50, Atout PIC . 


En 1938, dans une bourgade d m AEF, le chef de la police 
humilié par tout le monde et trompé par sa femme 
commet ou organise des assassinats dont U fait i 


commet ou organise des assassinats dont U fait porta 1 Ut 
responsabilité â d'autres. Adaptation bouffonne et tra- 
gique d'un romande Jim Thomson transposé en Afrique 
sous le système colonial français. Du super-Tavemier. 
et Noirci formidable en* ange exterminateur ». 

22 h 45 Documentaire : Tant qu'a y aura des 
profs, 

N° 1 : Mission impossible, de Hervé Hanson et Patrick 
Hotmail 

Premier épisode d'une sérié de trois consacrée à la 
• dérive - du corps enseignant face au profond refus de 
Vécole qui se manifeste de plus en plus chez les lycéens» 
Une grande enquête qui va susciter des débats. 


FRANCE-CULTURE 


20 b 30 Agora. 

21 b 30 Musique : Diagonale ou l’ a ctualité 
française et étrangère. 

22 h 30 Nota magnétiques: séance tenante. 


on l’actualité de la chanson 


FRANCE-MUSIQUE 


20 b 30 Concert (donné le 19 septembre) : Dracoula ». de 
Ballif, par l'Ensemble Musique oblique ; dir. M- Swierc- 
zewski, sol. J. Wham, soprano, B. Brewcr, ténor, J. Bouda. 


22 b SS Les 

Brème) 


de FYance-Mwiqne (eu direct de 
; jazz, carte blanche ft Michel PonaL 


Mercredi 17 octobre 


PREMIÈRE CHAINE : TF 1 


11 h 20 TF 1 Vision plus. 

11 h SO La une chez vous. 

12 h Feuilleton : Mans le berger. 

12 h 30 Variétés : La bouteWe à la mer. 

13 h Journal. 

13 h 40 Vitamine. 

Spécial contes de Perrault ; avec Chantal Goya ; Pour- 
quoi /comme ru ? ; les petits creux de Laula ; les Trois 
Mousquetaires : Vîiaboum— . 

16 h 25 Microludie. 

16 h 45 Hip-hop. 

16 h 50 C est super. 

17 h 25 Jack spot. 

17 h SO Journal. 

18 h Des jouets per méfiera. 

18 h 10 Le vWage dans les nuages. 

18 h 30 Série : Dansa avec moi. 

Feuilleton brésilien. 

19 h 15 Emissions régionales. 

19 h 40 Cocoricocoboy. 

19 h 56 Tirage du Tao-o-Tac. 

20 h Journal. 

20 h 30 Tirage du Loto. 

La déclaration du premier ministre. M. Laurent 
Fabius, de 20 h 30 à 20 h 45, décalera d'autant 
l'horaire des émissions de la soirée, sous 
réserve d'une solution au «droit de réponses 
prévu jeudi (lire page 191. 

20 h 35 Série : Dallas. 

Les réactions sont diverses après l’annonce par Clayton 
de ses fiançailles avec Elite. J.R est furieux. Bobby 
tente de convaincre Jetma d'abandonner son travail afin 
qu’il puisse la voir un peu plus souvent. Katherine prend 
l’avion pour Rome pour y enquêter sur le passé de 
Jenna. Elle obtient une photocopie de l'acte de naissance 
de Charlie. qui révéle ainsi le nom du père de VeqfanL 

21 h 25 Chronique d'une famille française. 

Série de Hervé Basic et Jacques TréfoueL 

C’est si loin l'Amérique.- Une cousine est partie vivre en 
Amérique. Une chronique digne d’un feuilleton de 
Balzac transposé au vingtième siècle. Un document- 


Le désarroi des enseignants et leur sentiment d'échec de 
plus en plus fort. Queques-uns se retrouvent même dans 


des centre* psychiatriques. Us témoignent de leur expé- 
rience dans le deuxième volet de cette série. 


22 h 55 JoumaL 

23 h 10 Bonsoir las cBps. 


TROISIÈME CHAINE : FR 3 


14 h 55 Question au gouvernement â r Assamblée 
nationale. 

17 h Télévision régionale. 

Programmes autonomes ' des dotât région^. 

19 h 55 Dessin animé : Ludky Luke. 

20 h 5 Les Jeux. 

20 h 35 Variétés .‘Cadence 3 
Emission de Guy Lux et Leta Mücic. 

Avec Serge Lama. Roland Magdane. Hervé Viiiard. 
Christophe. Gilbert Montagné, Richard Gotafaer— 

22 h Journal. 

22 h 2 O Série : Scènes de ta vie conjugale. 

D’L Bergman. N 9 6. Au milieu de la lâiit dans une 
maison sombre. Avec Liv UHm&n. Bibi Asénoiu. 

Sept ans plus tard. Johan et Marianne se retrouvent. 
Elle est remariée. Tous les deux passent <un week-end 
dans une maison de campagne. L’amour àfttit place à 
l’amitié. Le roman de la vie conjugale. Tendre-, grave... 

23 h 10 Une bonne nouvelle per jour. I 

23 h 16 Prélude è la nuit. \ 


FR 3 PARIS ILE-DE-FRANCE 

l 

17 h 5, Dessin animé : Oum le dauphin ; 17 b i«, Dessin 
animé : Belle et Sébastien; 17 h 40, Mon ami ;Guignot ; 
17 fa SO, Série : Les molécules ; IS fa. Magazine do rock : 
Rocddng chair'; 18 b 30, Vie régionale ; 18 h 5$s Dessin 
animé : Inspecteur Gadget; 19 h, -Feuilleton : Monsieur 
Bznj&xnm ; 19 b 15, Informations ; 19 b 30, Atout Pfc. 


FRANCE-CULTURE 


7 b Le goût da jour. 

8 fa 15 Les enjeux internationaux. 

8 fa 30 Les cbemtes de la coamüss 

9 b S La s rite ce et les beu 




(et a 10 h 50). 
: J’objectmtè 


22 h 25 Branchés musique : A tout cfip. 

23 h 10 Journal. 

23 h 25 C'est à lira. 

23 h 30 Clignotant. 

23 h 50 Vidéo première. 


DEUXIÈME CHAINE : A 2 


10 h 30 ANTtOPE. 

12 h Journal et météo. 

12 h 10 Jeu : r Académie des neuf. 

12 h 45 JoumaL 

13 h 30 Feuilleton : Les amours des années 50. 
13 h 45 Dessins animés. 


Y 


10 h 39 Musique '.Miroirs (et à 17 h). 

11 b 10 LeBvrêo awün e » tarie. 

11 h 30 Fwiflrtoii: La San-Fclicc. 

12 h Panorama. 

12 b 45 Avant-première. 

14 h Uu faire, des vefar : « Le prisonnier du temps qui 
passe » , de N. Adrwnne. 

14 b 30 Rencontre avec : B. Broylenbach. 

15 h 30 Lettres ouvertes. 

17 h 10 Le pays d’ici : le Berry. 

18 h Snftpecdf : Agora ; à 18 fa 35, Tire la langue ! : â 
19 h 15, Rétro 1954 ; à 19 b 25, Jazzàl'ancïemn. 

19 b 38 Perspectives scfcntiSqtKS : la biologie végétak. 

20 b Musique mode d’emploi : entendre le clavecin ; 
W. Landowsfca. 

20 h 30 Antipodes. 

21 b 30 Ptdsatioos : magazine des musiques nooveBea. 

22 b 30 Nuits magnétiques; bruits du monde. . 


FRANCE-MUSIQUE 


10 e ALBUM! 


14 h 15 Récré A2. 

16 h 50 MferoKid. 

17 h 25 Les carnets de l'aventura. 

18 h Platine 45. 

18 h 30 Cestlavie. 

18 h 50 Jeu : Des chiffres et des lettres. 

19 h 15 Emissions régionales. 

19 h 40 Le théâtre de Bouvard- 

20 h Journal. 

20 h 35 Téléfilm : La retour des mystères de 
l'Ouest. 

RéaL Burt Kennedy, avec R. Conrad, R- Martin.- 
Jim et Arttmus reprennent du service, pour lutter contre 
les machinations d'un grand ennemi. Michelito. qui a 
réussi à s'emparer des tètes couronnées européennes. Le 
retour de Jim et Artemus pose quelques problèmes 
d'adaptation. 

22 h 10 Documentaire : Tant qu'fl y aura dos 
profs. 

N° 2 : Classe unis risques. 

De Hervé Hamon et Patrick Rounas- 


2 b les wib de [Yaoce-Mnsqve : Musique de -fiver- 
tissemenu 

7 b 10 ActaattédadhqwL 

9 b 8 Le méfi a des nrmvïrieiwj : Roger Désonmêrt La 
société de musique d’autrefois; PatbéNalhao; ln Front 
populaire. 

12 h 5 Concert : œuvres de Issac, Merula. J.-S. Bach, par 
l'Amsterdam LoeW Stardust Quartet. 

13 h 32 Les chants de ia terre. 

14 h 2 Jeans seBstest œuvres de Gcmimaoi, S&mimr- 
tini, Dubois, Tïmé, D&aieL Talamon, Satie, Brinen, Ftr- 
queray, par R. Panât, hautbois, Th. Fèvre, davecb* 

pÎRQft. 

15 b Après afcB des mstickas : XIX e siècle quand t> 
nous tiens ; œuvres do’Wagner, Chausson, Charpentier, 
Auric. 

17 h Histoire de la uaeîqne. 

18 b L lmp rt m 

19 h 15 Le temps dn jazz : Où -jouent-ils ? ; Intermèdes; 
feuilleton ; Tout Duke. 

20 b Manqua cootemperaiae magazine. 

20 b 30 Concert (donné le 29 novembre 1983 â la Philhar- 
monie de Berlin) : Concerto n» l pour violon et orchestre 
en sol mineur, de Bruch ; Symphonie n* I en la majeur. 
de Bruckner, par rOrehesire philharmonique de Berlin, 
dir. H. SoucEinc, soi. P. Zazorsty, viokm. 

22 fa 34 Les soirées de Frsace-Mieiqiie : à 23 h 34, 
Vcrvein-Seotcb :'à! h, Poàsoo d’or. 






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directeur de la qualité 
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Il doit déboucher ultérieurement sur d'autres responsabilités, de préférence opérationnelles, au sein du groupe. 

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Directeur Général auquel fl rend compte, ses 
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formation, la rrK 3 tivation,et.Ia.gestion du 
personnel déjà largement informatisée. 


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Mais, vous devez avoir eu une expérience 
de management et avoir dirigé sur le terrain 
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marketing, etc..). 

Vous êtes familiarisé avec un environnement 
international Vous parlez donc couramment 
anglais 

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sonnes. 

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le niveau du DECS et posa 
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poste similaire au sein 
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produit” qui définit la politique en matière d’assurance produit 
établit les impératifs qui en découlent exécute les programmes 
technologiques, fournit un soutien aux projets de l’ESA et contrôle 
la mise en oeuvre de cette politique et des normes applicables en 
matière de qualité, fiabilité, sécurité des systèmes, composants, 
matériels, etc 


QUALIFICATIONS - Les candidats devront être titulaires . d’un 
diplôme de niveau universitaire d’ingénieur et avoir plusieurs années 
d’expérience de l’un des aspects de l’assurance produit acquise de 
préférence dans l’industrie aérospatiale ou aéronautique ou dans 
un secteur voisin. Une expérience d’autres aspects de l’assurance 
produit et la connaissance des nonnes appliquées par l’ESA en la 
matière constitueraient des atouts. Une excellente connaissance de 
l’anglais ou du français et une connaissance pratique de l’autre de 
ces deux langues sont exigées. Les candidats doivent être prêts à 
effectuer de fréquents déplacements. 

CONDITIONS D’EMPLOI - Les conditions offertes sont celles des 
organisations internationales et comprennent prestations familiales, 
indemnités d’expatriation, systèmes de sécurité sociale et de pension 
et indemnité d'installation. 


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doivent être adressées au Chef du Personnel, 

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Apràs 2 ou 3 années ou Départamn} Projet*, leur carrière pourra évoluer dora d'autres fondions* dans la Raffinerie au la 
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Page 23 


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m Vous assurerez rencodremerV des services généraux ftes ta rofion. habwgemert 
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et d’une communication tranaactionneBe faite de rasponsabifiiè et d'autonomie. Au sein de notas équipe de recherche pfejrkfisctpSnaira 
et phBimanMs. et pour run de nos axes stratégiques que sont les marchés porteurs de la beauté, des soins du corps et d’autres domaines 

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dera une première expérience professionnefle. Nous lui proposons de venir opti- 


if prendra la responsabilité d'un domaine appfcarif très i m por tant au sein du 
groupe études. Par ailleurs n étudiera la mise en place d'outils nouveaux tels que 
les langages de là 4ème génération. Sa capacité a coordonner une équipe est 

~ un one fid a t ayant le sens des contacts. ■ 
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Opérationnel de la fonction personnel et 
des relations sociales depuis mur moins 3 
ans, vous avez prouvé à la-fois vos 
compétences techniques et vos qualités 
de battant et d’autonome. Môme âgé de 
35 à 45 ans, et après plusieurs aînées 
en fabrication, vous pouvez avoir envie 
de confirmer vote vocation et votre prati- 
que du social dans ce type de fonction. 
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vivre toute la gestion sociale et admints- 
trative du personnel en sensibüisant plei- 
nement l'encadrement à son râle de 
management social, avec l’assistance de 
notre DRH, et en collaboration très 
étroite avec le directeur de l'usine. 

Ce poste offre des possibilités d'évolu- 


tion et son salaire sera fonction de l'expé- 
rience apportée. 

Si cette proposition vous intéresse, merci 
d’adresser à ARCHE-CONSEIL sous 
référence 464 LM une lettre motivée 
avec C.V. + photo et indication de votre 
niveau de rémunération actuelle. Votre 
candidature sera étudiée avec toute la 
discrétion nécessaire et vous serez reçu 
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réussie dans un domaine similaire en ayant déjà pratiqué l'exportation. 

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manuscrite et d'une photo s/réf. CT. 543/50 
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atteindre des objectifs ambitieux : doubler le chiffre 
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Page 24 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 ••• 


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seoez OBLIGATOIREMENT une expérience des langages et produits TELECOM 
pour MANAGER de grands projeta en France et à l'Etranger en prospectant les 
grands groupes el administrations et en assurant la gestion de ces affaires 
(aspects financiers, juridiques, marges commerciales montage avec tes co- trai- 
tants) jusqu'à leur concrétisa) ion. 

- Pour ta division TRANSPORTS - SURVEILLANCE (Réf. ÇA/878) 

Agé de 35 ans environ, de formation supérieure (commerciale ou scientifique}, 
vous possédez OBLIGATOIREMENT une expérience dons la vente de biens 
d'équipement et une connaissance des process industriels en temps réels pour 
MANAGER de grands projets en Fronce et à l'Etranger, en prospectant les 

? ronds groupes et administrations et en assurant la g e st io n de ces affaires 
aspects juridiques, marges commerciales el montage avec les co-traitants 
iusqu'à leur concrétisation. 

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Systèmes informatiques industriels 


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universitaire} vous avez OBUGATOIRêMENT «me expérience opérationnelle de 
réalisation de sy s tèmes informatiques industriels en g esti o n et p rocess (maté- 
riels BULL - DIGITAL). 

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trentaine d'ingénieurs é Techniciens. Vous serez charge de-la r wihq rio m ii sys tèmes 
informatiques i ndustr iels pour la France et pour l'Oranger (défi ration d'une stratégie, 
choix techniques, animation et contrôle des réafisaHons, gestion du servies, a ssi s tan ce 
technique avant la vente). Bonne connaissance de l'Anglais nécessaire. 

Four tous ces postes, de réelles perspectives d'évolution dans la Société et dans 
le groupe sont offertes à des challengers de voleur. 

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dossier de candidature en précisant la référence du poste choisi (lettre manus- 
crite, CM., prétentions) à notre Conseil qui vous garantit totale discrétion et 
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Connaissance de l'anglais. 


Formation Bac + 2 (BTS, DÛT on équivalent - 
spécialisation IFOCA appréciée). 

Au sein d'une équipe de développement, ils 
participeront à la conception des pneumatiques. 
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avec de bonnes connaissances en résistance 
des matériaux. Notions de CAO appréciées. 

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vers la connaissance de la matière, des 
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connaissances de mécanique. 

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devra posséder une expérience de Tordre de 5 ans dans la vente de produits 
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Amélioration et optimisation des procédés utilisés. 

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Coordonner les actions des services préparations du travail. 
Ordonnancement et Transit - Magasinage placé sous son auto- 
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Centre pour élaboration, actualisation et suivi des devis et 
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CHEF DE PROJET PRODUCTIQUE 

à dominante ingénierie industrielle 

Expérience de production ou dingérûerie de la production indispensable. Connaissance des procédés. Formation Ingénieur 
ArM ou équivalent. 

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INGENIEURS Logiciels 

débutants et confirmés 

Selon leur expérience: 

— ou iis süntàgrenf dans des équipes d'informatique Temps Réel pour l'étude et h réalisation des Logiciels de projets, 

— ou prennent la direction d’équipes chargées de Ip réalisation de projets, dans les domaines de la surveillance des réseaux 
électriques, desCentràles de production, des complexes immobiliers et industriels, des transports ferroviaires relevant du 
contrôle et de la régulation dujrtrflc. des télécommunications. 

Ces postes concernent des Ingénieurs débutants ou des Ingénieurs ayant plusieurs années d'expérience en informatique 
industrielle (communications, systèmes cfe tasuafisation. gestion de configuration, interface industrielle, têlémesure/tèlésjgncr 
Üsatian, dialogue, bases de données^) ■ 

Urœ formatio n gran des écoles est un ÿlusT ConnaissanceSQLAfi, DEC (WUQ, MINI 6. GOULD-SEL et MICROPRO* 
CESSEiM SiTEL appréciée. . 

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Ils s'intégrent dans des équipes (flnformatique Temps Réel pour réaliser des logiciels dans les domaines suivants: 
production et transport d’énergie, télécommunications et productique. 

Ces postes concernant des cnrefidats ayant un Bi3 ou un DUT cFInformatique et une expérience professionnelle. 

Pour tous ces postes b connaissance de TAnglais est souhaitée et le Beu de travail est situé en proche Banlieue Ouest die 
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l*hus vous remercions d'adresser uotm dossier de candidature au Service du Personnel :SOD£ThG/TAL- 283. nre de h 

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Une formation complémentaire dans le domaine soit des plastiques, soit des f 


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de série et de haute qualité. référence IP 108 CM 

• Producf control manager- 400000 f 

ECP-Mines-AM._ solide expérience planification de production avec utilisa- 
tion poussée de l'informatique. référence FM 105 CM 

• Product marketing manager - 3 soooo f + 

ESE-ISEP-1SENL, solide expérience marketing semi-conducteurs et encadre- 
ment cf équipes. réference FY 198 AM 

• Chef de projet (salle bhmdie) - 250000 f 

ECP-Mines-AM... expérience réalisation de salles blanches impliquant techni- g 
ques de diffusion ou de photogravure de dreurta intégrés. c 

référence NX 173 CM " 

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• Ingénieurs marketing - 250000 f | 

ESE-lSEPriSEN... 3 arts d'expérience développement ou marketing dans les 
semi-conducteurs. référence EL 104 CM 

• Ingénieur développement débutant 

ESE-tSEP-lSEN (physicien électronicien] _ attiré par travail de conception et 
d'industrialisation. référence OY 174 CM 

Tous ces postes se situent dans vide universitaire 100 km Paris. 

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série. référence DK 103 CM 

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d'ingénieur d'affaires est indispensable. 


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ge de recherche adaptée k chaque mission de recrutement. Vous compléterez les Informations déjà possédées par le cabinet en pre- 
nant directement les contacts à l’extérieur. Vous avancerez au maximum chaque dossier avant de le confier au consultant responsable. 
De plus vous animerez un service de documentation composé de plusieurs personnes et suivrez le planning des mïsssions en cours. 

Homme ou femme, vous avez de 3 à 5 ans d’expérience professionnelle dans le journalisme économique, les études de marché, la 
documentation». Vous avez une bonne formation du type E.B.S., école supérieure de commerce ou de journalisme et parlez l'anglais. 
Vous êtes perçu comme dynamique et accrocheur et comme un bon organisateur. Les milieux d'affaires ne vous sont pas inconnus. 

Pour un premier contact, merci d’adresser votre dossier de candidature (lettre+CV+ photo) sous référence 1737M à 



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Le candidat sera diplômé d'une école de Gestion ou de Commerce et 
possédera une première expérience dans, le contrôle de gestion de 

type anglo-saxon. 

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Une bonne connaissance de la longue anglaise est indispensable. 

LA MISSION : 

- assister le contrôleur de gestion de ia division et développer à l’aide 
de l'outil informatique un système de gestion performant. 




Envoyer CV., lettre manuscrite, photo et prétentions sous 
réf. '2261 à CONTESSE PUBLICITE 20, avenue de r Opéra 
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Notre Entreprise de Travaux Publics (assainissement, petit Génie Civil, enrobés) est très bien implantée dans ia Région 
Parisienne où eue possède une excellente réputation. 

Notre Président actuel désire se retirer dans environ 3 ans et recherche son remplaçant qui sers placé durant cette période 
transitaire en position de CHARGE DE MISSIONS auprès de la Présidence. Ses missions seront essentiellement orientées 
vers la coordination et l’animation de la fonction COMMERCIALE et RELATIONS EXTERIEURES (clients, administrations, 
profession.-) et devront tuf permettre le contrôle progressif des fonctions techniques et financières de l'Entreprise. 

Notre futur Président devra être diplômé d'une Grande Ecole (Centrale. TP...) et posséder une expénence réussie de la 

DIRECTION d'un Centre de Profit (Agence, D.R. ou PME) acquise dans notre profession. 

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Une réponse rapide et un examen confidentiel de votre dossier vous sont garantis par notre Conseil. 

Merci de lui adresser C.V., photo et prétentions sous référence 1307 M à 

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Page 26 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 


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son avance technologique et à sa longue tradition defiobitoé 
Nous développons contfnudfenwm des produits ou des domaines tfQoQnfrgùïde, 
telles que les centrales tnenteUes à gynmétre à laser. 

Ahit atteindre nos obfecti/s. et gérer le /ii^ai^sua^ nous crevons beaucoup à 
Hnvestisaemem humain et à b nécessité de réunir des compétences pfuridisdpiinaites. 
Nous recherchons des ingénieurs Grandes Ecoles pour nos services d'études et de 
développement de nos z établissements à Vétey et à CfcateOerau/t 


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électroniciens 

Rattaché à la Division Navigation Instruments et à notre ètaohssement de 
Vélixy (78) t dans te cadre de Têtude sur les centrâtes inerdetie&àgymtaser. vous 
participerez ou aurez b charge de Tétude ex du développement du cofcuJacew 

embarqué ffiff. 940/V , . 

Rattaché ù b Di valoir Navigation injtfninienû? et a notre établissement de 
ChateHermilt ftiùl. vous serez chargé de l'étude et du déueJoppemeni du gyronser 
ou des ceni/ules tnerttefles à gyrokuer [définition, r éa lisati on, es s ai s et partiel- 
potion à finditfcrtataarTOn]. Réf. 800/C. 

Ces postes s'adressent d des ingénieurs débutons ou esqtéhmeptés {Sans «fwrtronJl 


V ingénieur d'affaires 

Rattaché à b Division Tests Automatiques et à notre étabtiaeement de Véffcey (7 SX 
nous serez chargé pris des administrations tf assurer le swri d 'affaires concernant 
nos systèmes de test automatique. 

Vous mènerez ainsi les négociations avec les ctien/s et tes-souotruOmts et vous 
aurez la charge du suivi des contrats (proposition* budgets^/ 

Vous assurerez rinterfact avec le s études en suivant la conception des produit* les 
plannings et en coordonnant tes différents contrats fusqu'à leur réalisation 
ingénieur électronicien, il bous sera demandé une expérience tadusfrfelfe | 
exemple darrf te domaine des études! et une expérience commerciale. Rèf h 



Merci d'adresser lettre, CV et prétentions à SFENA. Gestion des Cadres. BP 59. 78141 Véftty-VUtacoublay. 

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vités informatiques du groupe MATRA. 

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et évolutives, les moyens de réussir nos ambitions... et 
les vôtres. Nous vous confierons les notes dés de 

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dans t'un des 3 domaines suivants : 

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Nous vous demandons une expérience spécifique 
d'ex/ moins 3 ens en produis grand pubtc, en bureau- 
tique ou en réseaux... 

Avec vous, nous orienterons ensemble votre candi- 
dature en fonction de nos compétences et affinités 
réciproques dans l'immédiat et dans l'avenir. 

Veuillez adresser lettre manuscrite, C V, rémunération 
souhaitée sous la référence 221 13 IM à notre Conseil 
Christine DEPECHE, SELE-ŒGOS INFORMATIQUE, 
Tour Chenanceaux 2 04, Rond Point du Pont de Sèvres - 
92516 Boulogne Billancourt Cedex. 


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ment aux entreprises. 

Assurer le contrôle de gestion, gérer la trésorerie, établir le 
reportlng et les budgets, en assurer le suivi, organiser les sys- 
tèmes d'information au sefn de la Direction Financière 
sont les missions que nous confierons à r Assistant Controller 
que nous recherchons. 


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Tour Fiat-Cedex 16- 920S4 Pats la Défense 


Agé<e) d*au moins 28 ans. vous avez acquis une première ex- 
périence professionnelle de deux ou trois ans. comme Audi- 
teur, sur des missions opérationnelles, ou comme Contrôleur 
de Gestion, ce qui vous a permis de connaître le com pt a bilité 
anglo-saxonne, et de travailler en équipe. Vous êtes diplômé 
d'une Eools de Commerce (option finance DE CS) et vous 
parlez couramment anglais. 

Le poste que nous vous proposons vous p e r m et tra d'évoluer 
en assistant le Directeur Administratif et Financier auquel 
vous serez directement rattaché. 

COFROR, notre Conseil m recrutement, étudiera votre 
dossier de candidature en toute confidentialité et vous ramer* 
dn de I e adresser A Cathe rin e ROIZOT sous référance 417/3ÜH. 
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variés (tôles, mousses, composante éJechïques) à hauteur d'un budget de 200 mâl~ 

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de l'animation des produits et services commercialisés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole lie de France. 

Votre mission : 

• la dynamisation des produits existants auprès du réseau, 

• l’étude, la mise en place et le lancement des nouveaux produits. 

Plus largement vous concevrez et proposerez les éléments de politique commerciale qui permettrait de consolider, 
d’affiner et de suivre le plan de développement commercial à moyen terme, et dans ce cadre le plan de Marketing 
annuel. 

Cette fonction ouverte et enrichissante nécessite bien sûr imagination, logique et dynamisme. 


Merci d'adresser votre candidature manuscrite et CV détaillé 
au Service du Recrutement 
Crédit Agricole Ile de France 
26. quai de fa Râpée 75012 Paris. 


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de l'allemand ou de fangfois est indispensable. 

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sera tr ciHéo avec ta decréHon habituelle. 


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et/ou d’on troisième cycle universitaire, sera 
chargé d’assurer la coordination des enseigne- 
ments de gestion ainsi que 1e suivi pédagogique 
des élèves et des programmes. 

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dans te cadre de ses domaines de compétences. 

Le statut du candidat recruté sera celui de 
contractuel (contrat 3 ans, renouvelable I fois). 

La rémunération sera fonction de la formation 
et de l'expérience du candidat 


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haut niveau, partant sur -des contrats d’équipement dane Jes 
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actuelle bous la référence 406 316 1S (é menüonnsr sur 
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Nous avons à New York une équipe spé- 
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de pourvoir aux besoins des sociétés euro- 
péennes et de leurs filiales américaines aux 
Etats-Unis. Peu d’autres banques disposent 
d’une telle équipa Ils connaissent parfaite- 
ment les systèmes bancaires tant en Europe 
qu’aux Etats-Unis. La plupart d’entre eux ont 


l’étrangen Ds se concentrent sur des pays pré- 
cis, travaillant en étroite collaboration avec 
nos succursales dans ces pays et s’y rendent 
fréquemment pour rencontrer leurs clients. 

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vos activités, pour des acquisitions ou des 
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Europe et aux Etats-Ibis nous permet de 


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cements par émission d’obligations exonérées 
d’impôts ou d’instruments financiers à court 
terme à taux variables. 

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aux Etats-Unis. Nos services intégrés compren- 
nent l’émission du papieç le placement et l’as- 
sistance en matière de "ratings” américains, 
la mise en place de facilités de crédit de soutien 
de ces émissions et la conversion des fonds 
ainsi recueillis en d’autres devises, selon vos 
besoins. 

□ Nous utilisons les méthodes les plus rapi- 
des, les plus économiques et les plus avanta- 
geuses fiscalement pour vos transferts de ' 
fonds d’un pays à l’autre, ou d’une division à 
l’autre de votée entreprise. 

□ Nos banquiers du secteur Europe tra- 
vaillent en étroite collaboration avec les autres 


des rapprochements de sociétés, frisions et 
acquisitions. Nos analystes financiers sonttéès 
au fait des évolutions industrielles, identi- 
fient les secteurs prometteurs et les entrepri- 
ses qui répondent aux critères de nos clients. 
Nous vous assistons dans la négociation de ces 
transactions en tenant compte de la situation 
fiscale spécifique dë l’acquéreur et du vendeur 
□ Pbur nos clients souhaitant désinvestii; 
nous trouvons des acquéreurs aux Etats-Unis 
ou dans d’autres pays.. ; . ’ 

Pour en savoir plus surlafaçon dontl’équipe 
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Page 32 - LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 . 


SOCIAL 


A LAN N ION, DANS LES COTES-DU-NORD 


La fin du rêve électronique 


Saint-Brieoc. - Depuis l'annonce 
de ploaeois centaines de licencie* 
mente dans les entreprises électron*- 
qoes du triangle Lannion* 
Trégnier-Gniogamp 
(Côecs-dn-Nord), arrêts de trains, 
d’avions et antres manifestations se 
sont succédé en une quinzaine de 
jours. Une opération < région 
morte » a été organisée, le 12 octo- 
bre, ainsi qu’une manifestation de 
8 000 personnes. 


De notre correspondant 


Voyez les retours massifs des Mini- 
tel en Ille-et-Vilaine » ! 


Téléphone, la menace pesant sur les 
150 emplois de la câbleric de la LTT 
Lannion, ont nos le feu aux poudres. 


Le « miracle laxuuonnais ■ a-t-il 
vécu? Autour du CNET (Centre 
natinnni d’étude des télécommunica- 
tions), les e ntr e pri ses avaient poussé 
comme dm champignons. Dans les 
campagnes, les maisons neuves fleu- 
rissaient. Mais le rêve électronique 
tourne an cauchemar. L'annonce de 
la suppression, d'ici à juin 1985, de 
6(0 emplois dans les trois établisse- 
ments de la CTT et à Thomson-CSF 


M. Yves Nêdflec (SFR), maire 
de Lannion, a créé une cellule de 
crise avec les autres conseils munici- 
paux de la région. Les divergences 
ont été mises de côté, et, tandis que 
M. Pierre Jagoret, député PS, malti- 
pliait les navettes entre Lannion et 
Paris, les syndicats CFTC, CFDT, 
CGC, CGT et FO prenaient le 
relais. 


La situation est d'autant pfus mai 
vécue que Thomson implante dans 
te Nord ou l’Est des usines de fabri- 
cation âectrontque. •Combien de 
temps devrons-nous payer pour la 
Lorraine ? interroge te député socia- 
liste de la région de Lannion, 
M. Pierre JagoreL La nécessité de 
réaménager l'Est et le Nord ne doit 
pas conduire à déstabiliser 
l'Ouest. » 


STABILITÉ DU CHOMAGE 
EN SEPTEMBRE 


Pratiquement stable en données 
coorigées des variations saison- 
nières, avec 2 359 300 demandeurs 
d’emploi à fin septembre dontre 
2 360 300 â [a fin du mois d’août, (es 
chiffres du chômage, publiés par le 
ministère du travail le 16 octobre, 
font apparaître une forte augmenta- 
tion en données brutes. 


De leur côté, les offres d'emploi 
enregistrées par l’ANPE, au cours 
du mois de septembre, ont chuté, en 
données corrigées. Alors qu'on es 
comptait 40 000 en août et 36 500 
en juillet, elles n'étaient plus que de 
24 800 en septembre soit un fort 
recul de 26,8 %enunanelde38% 
en un mois. 


A la fin du mois de septembre, 
l’ANPE comptabilisait 2 415 900 
demandeurs d’emplois, contre 
2 241 400 à la tin du mois d’aout 
soit 7,8 % de plus ou, encore, 
174 500 nouveaux chômeurs. Cette 
progression est la plus forte qui ait 
été enregistrée depuis le mois d’octo- 
bre 1983, date à laquelle le nombre 
de chômeurs se maintenait encore 
autour de 2 millions. En données 
brutes le chômage a augmenté de 
15,7 % en un an et de 16 % en don- 
nées corrigées. 


Dix ans après son implantation à 
Lannion, grâce à M. Pierre Marno, 
Breton et di re cteur du CNET, 1e 
Centre d’étude des tâéoonununra- 
tions avait attiré de nombreuses 
entreprises électroniques. Au total, 
plus de 8000 emplois créés qui 
modifièrent complètement la physio- 
nomie de ce gros bourg rural de 
6 000 habitants en i960. 


Lannion aurait pu miser sur les 
diversifications. D n’y avait pas à les 
chercher, affirme-t-on ici. Elles 
étaient là. On les a supprimées. • En 
fin de compte. Il n'y a pas eu vrai- 
ment de mutation technologique 
brutale Mais on n’investit plus chez 
nous. » 


L’hémorragie commença è partir 
de 1975. Dans les six établissements 
de la CIT à Lannion, Tréguier, 
Guingamp (alors AOIP), de Thom- 
son (ex-LMT), LTT et SAT à Lan- 
nion (plus de 6 000 personnes), 
environ 1 200 emplois ont disparu 
aujourd'hui. Le chômage touche 
plus de 14 % de la population sala- 
riée, plus de 27 % des actifs de 
moins de vingt-cinq ans. 


An CNET, dont les effectifs sont 
stabilisés depuis longtemps, on 
observe que. pour se conformer au 
schéma directeur de 1982, selon les 
objectifs de la •filière électronique 
figurant au IX* plan (80 OOO 
emplois à créer), il aurait fallu 
créer 120 emplois nouveaux par. an. 
Il n'y a rien eu en 1984 el 
40 emplois en 1985 seront pris sur 
d’autres services des PTT ». affirme 
la CGT. 


Mutation technologique, gain de 
productivité, équipement téléphoni- 
que proche de la saturation, marché 
à l’exportation difficile, sont les 
explications communément enten- 
dues. • On ne s'attendait pas à un 
tel gain de productivité », reconnaît 
M Pierre Martin, ancien directeur 
des t fléota mmimcations et «père» 
du CNET de Lannion. 


Aujourd’hui, toute une région 
repousse le «plan social» de la 
CGE et réclame un plan industriel. 
Le Trésor a fait le 12 octobre h 
démonstration de sa mobilisation. 
M. Jagoret et les élus ont réclamé à 
Paris que les avantages et priorités 
d’un «pôle de conversion » soient 
accordés à ce secteur : Mais - dans 
quoi voulez-vous que l'on puisse se 
reconvertir, s’étonne un ingénieur, 
sinon dans l'électronique ». 


JEAN V1DEAU. 


Evolution technologique ? Oui, 
disent les syndicats. Mais aussi 
transferts de fabrications à l’étran- 


L'expartation ? EDe s’est concen- 
trée sur le seul secteur de la commu- 
tation en système temporel, sacri- 
fiant 1e materiel électromécanique 
ou dont certains pays res- 

taient demandeurs. Le marché inté- 
rieur ? • Il est bloqué par te pouvoir 
d’achat et le coût des matériels. 


dans les tr ansp ort » te 
25 octobre. * FUmon iuterfédérale 
CGT des ransports appelle & des 
arrêts de travail, le jeudi 25 octobre, 
dans le cadre de la journée d’action 
des fonctionnaires. La SNCF, la 
RATP et Air France, notamment, 
devraient être affectées par des 
mouvements de grève destinés à 
défendre le pouvoir d’achat des sala- 
riés de ce secteur. 


ÉNERGIE 


La baisse des prix du pétrole norvégien 

(Suite de la première page.) 


Comme la GrandoBretagne. pre- 
mier product eu r de la mer du Nord, 
la Norvège, également non membre 
de rOPEP, éprouve depuis (durêan 
mois les plus grandes difficultés à 
vendre son brut aux prix officiels, la 
plupart des compagnies clientes 
ayant dénoncé leurs contrats et 
n'enlevant plus qu'une partie seule- 
ment des quantités prévues. Ainsi, 
les deux compagnies national», la 

BNOC pour la Grande-Bretagne et 
Statoü pour la Norvège, se scut-eltea 
vues contraintes d’écouler une part 
croissante du pétrole qui leur revient 
sur le marché libre, où les cours sont 
inférieurs depuis r été de IJ dollar 
par baril aux prix officiels. 

De même, r Emirat d’Abu-Dhabî 
a-t-il vu ses exportations chuter de 
40 % depuis deux mois, tes seules 
ventes s’effectuant désormais par le 
biais des compagnies participant è 
la production locale, lesquelles utili- 
sent leur marge pour offrir des 
rabais. Le Nigéna, enfin, autre 
grand producteur de bruts légers, 
connaît également des problèmes 
pour écouter tout son brut, sa pro- 
duction restant depuis trois mois 


au plafond 
rOPEP en juillet. 


par 


mare, è réduire pour b prem i ère fois 
scs prix officiels de 


La décision de b Norvège risque 

b nu- 


dé déséquilibrer un peu pfaw b 
gîte balance des prix mondiaux. Elle 
devrait, en effet, accroître tes pres- 
sions exercées sur b compagnie 
nationale des pétroles britannique» 
(BNOC) pour qu’cite abaisse ses 
prix officiels. La BNOC était parve- 
nue à faire accepter à ses clients te 
maintien d'un prix officiel inchangé 
pour le quatrième trimestre, sous 
réserve, toutefois, que tes conditions 
Ai marché ne s'aggraveraient pas 
d’ici au 1« novembre. Comme pour 
le trimestre précédent, cet accord 
avait été obtenu au prix de conces- 
sions mutuelles, les- compagnies 
n’enlevant en réalité qu'une partie 
des quantités prévues par les 
contrats et b BNOC écoulant, an 
prix du marché, l'excédent. 


S dollars par 

barils (15%). 

Les déasioas - ferme de b Nor- 
vège et probable d’Abu-Dbabi - 
montrent en entre les difficultés 
croissantes des Etau producteurs à 
tter dans les faits tes tarifs 
b part croissante prise par 
te marché au jour 1e jour dans les 
ventes -mondiales de pétrole. Rares 
sont en effet désarmas les pays qui, 
sous une forme ou sons une autre, 
s'accordent pas de rabais par rap- 
port à la. grille officielle, que ce soit 
par des remises pures et simples 


13 $ 0i 


te 


duc* 



(l'Iran irait jusqu’à 2 dollars par 
’ " ' ~ - doua» 


baril, 1e Qatar jusqu'à 44 
par baril) , par des accords de troc — 
l’Irak aurait récemment propo sé de 
régler en pétrole tes compagnies 
die con stru ire le nouvel 
lue vers T Arabie: Saoudite, - ou 



enfin par la vente groupée de 

lit» dij 


rendre b tâche des Britanniques 
pins difficile encore, et, de proche 
en proche, de remettre en cause 
l'ensemble d» prix mondiaux. En 
1963, c'était la baisse des tarifs bri- 
tanniques qui, aussitôt imitée par te 
Nigéria, avait contraint rOPEP, en 


mélanges de bruts de qualités diffé- 
rentes. Ainsi, l’Arabie Saoudite 


Ainsi, l’Aral 
vksnt-eUe d’accroître b part d» 
huiles lourdes dans ses contrats 
groupés, ce qui équivaudrait & une 
baisse effective de prix de 0,36' dol- 
larparbariL 

VÉRONIQUE MAURUS. 


FAITS ET CHIFFRES 


Affaires 


• Adaptations et restreetna- 


des «pue» », sera entièrement assu- 
rée par b firme , qui veut développer 
s» propres produits. L’entreprise, 
qui avait e n registré en déficit de 
417 •mflîWtg de dollars en 1983, a 


1981 et 1982 pour en changer tes 
pots d’échappement catalytiques. 
Ces catalyseurs fonctionnaient mal. 
-(UFL) 


an Japon et es Europe. Enjeux ptm 
fa fonce, tel sera ie thème du collo- 
que organisé par le Centre de forma- 
tion aux réalités international» 


perdu un peu d'argent cet 
équilihj 


(30, rue Cabanis, 75014 Faris j^à 


l'amphithéâtre Poincaré, 1, me 
cartes, 75005 Paris, le 30 octobre à 
partir de. 8 h 45. De nombreux 
hommes d’affaires, professeurs, 
experts, et M. Hubert Curieu, minis- 
tre de b recherche et de la technolo- 
gie, participeront à cette rencontre. 
Inscriptions au 336-04-41. 


Atari dans la micro- 
- Au bord de b faü- 



été. L'équilibre financier a été ob- 
tenu en septembre au prix de nom- 
breux Kccndementa (neuf cents per- 
sonnes sur tes mill e cent employées 
dans le centre californien de Stmqy 
raie). 

• Lu h8td Noraftd i Pékin. - 
La pre mi ère pierre de l'hôtel Yu 
Yang Novotel sera posée, le 17 octo- 
bre, à Pékin dans le quartier d» 
ambassades. La société Accot, qui 
annonce feutrée de sa filiale - es 
Chine, a été chargée de b gestion de 
cet hôtel de six cent vingt chambres, 
ainsi que de b formation du persan- 


0 CstfüMl bUdui des fnmy m t 
françaises. - Le Journal officiel du 
16 octobre publie une série de textes 
concernant b réglementation ban- 
caire. Le capital minimum d» ban- 
ques est fixé à 15, millions de francs 
pour tes établiss e ments ayant plus 
de trois guichets et plus de 600 mü- 
Ikxis de francs de bilan total, y com- 
pris pour tes établissements mutua- 
listes et oc 


Soda! 


lire i b fin du printemps dernier, 
l'ancien chef de file de f industrie 


d» jeux vidéo repart de favant, 
dans 1a mkao-mfonnatique de masse 
cette fois. Ses nouveau propriétaire, 
M. Jade Trémie!, veut vendre des 
ordinateurs p er son n e ls , non pas un 
par famille, mais un par personne. 
« C’est un marché considérable », 
assure M. Tramid, que l’on peut, sa- 
jou hn, évaluer à 50 millioaa de dol- 
lars en 1987, 

' La production, y compris cdle 


Les 30 millions de dollars 
(290 millions de fias») que coû- 
tera b construction de' rétablisse- 
ment seront apportés pour tes trois 
quart par des sociétés d’Etat 
chinois» et pour un quart par un 
investisseur privé de Hongkong, b 
Novel Entrepris» linûted. 


General ‘Motor* rappelle 

Motors 


750880 v o it u re s. — General 

750000 voitures Pontiâc, 
et OldsmobOe des années 


8 r a ppelé 
Buick et 


• La grève continu chez Tech- 
dp — La grève avec occupation d» 
établissements de Technip à la 
Défense et à Saint-Nazaire co ntre la 
suppression de sept cent soixante 
emplois a continué 1e 15 octobre. A 
Saint-Nazaire, te CGT et te CFDT 
ont maintenu l'occupation malgré 
un vote majoritaire pour b reprise 
du travail A te Défense, à Tappel de 
l'intersyndicale CGT, CFDT, CGC 
tes salariés. -se sont' prononcés en 
faveur de U poursuite de b grève, 
lui, commencée le 10 octobre, 
[pagne de l'occ u p ati on de 

I loCflTIt. ‘ 


i * * mi * 

> a». V ■ 



»*, ■ i w v 


DSM dans le match de I hnovation 


•Vous n’îgnorez pas que DSM 
- plus de 60 milliards de F 
de chiffre d'affaires annuel - 
dispose dons son secteur 
"Cnimie' d’équipes de recher- 
che créatives et d’importants 
sites industriels, en Europe et 
dans le monde, où s’implan- 
tent, année après année, 
de nouveaux laboratoires, 
de nouvelles usines. 

Mais avez-vous conscience 
qu’une partie de ces‘ établis- 
sements travaille pour vous ? 

Four vous, consommateurs, 
puisque leur activité est 
largement orientée vers 
l'agriculture. 

Les exploitants agricoles nous 
connaissent par les trois 
lettres U KF, sïgle de la filiale 
à 100 % du groupe DSM 
ayant en charge les engrais. 
Implanté en France, au centre 
du 'grenier 6 grains' de l'Eu- 
rope, U KF .coopère étroite- 
ment avec les professionnels 
dons les divers domaines spé- 
cialisés de l’agriculture. 


Aussi la gamme des produits 
UKF extrêmement variée, 
largement distribuée, 
constamment améliorée, 
apporte-t-elle des réponses 
satisfaisantes, qu’il s'agisse 
d’engrais simples azotés 
ou phosphatés, d'engrais 
composés aux multiples com- 
binaisons, ou bien d'urée. 
Mieux encore, l'assistance 
directe de UKF guide l'agri- 
culteur vers la gamme qui lui 
convient le mieux, éventuelle- 
ment vers une formule inédite. 
Avec 6 millions de tonnes 
d’engrais par an, le 
groupe DSM est l'un 
des deux ou trois plus 
importants produc- 
teurs mondiaux. 


de oouveSes cu pocBès. 

Cest ainsi par exemple, 
que UKF s'est réservé les deux- 
tiers de la production d’une 
super-usine «Fammoruae récura 
ment implantée dans le sud 



mfmmmmmmwi 


carie nmnE mi snouKDSu 


A r origine, Houfflères d’Etat 
néerlandaises ; aujourd'hui, 
DSM. Groupe à vocation 
internationale, implanté en 


Europe de r Ouest (siège social 
à Heerien, Pays-Bas}, mas . 
aussi dans d'autres parties du 
monde. 



Engrais: 

ammoniac; urée, engrais azotés, 
phosphatés et mates, etc. 

Produit» chimiques : 

acrytonitrae. caprolaplame. 
phénol, mèiarmne, mèthanol, 
intermédiaires organiques, 
produits de ta chimie hne. etc 

Plastiques: 

éthylène. polyéthylène bd et hd. 
PVC. potypropytèoe. ABÇ. 
caoutchoucs synthétiques, etc. 

m _ ■ 

UBMfkA» ■ 

nupireu ■ 

pour peintures, plastiques ’ 
renforcés, encres, adhésifs , 
textiles, etc 

Energie : 

gaz nature), pétrole, charbon. ■ 

Transformation 
dfts DUfitkitMi : 

embattages, articles ménagers, 
produfts techniques, etc. . 

CflmfcucBflu * 

briques; tuftes, éléments, en béton,’ 
céranrêques.etc. 


En termes de entâtes d’affaires et d’effectif, r activité principale est la 
chimie dont 85 % des ventes sont réalisés dans la Communauté 
Européenne. Au total : 28.000 employés dont les 2/3 aux 'Pays-Bas. 
Chiffre d’affaires global de l'ordre de 22 milliards de Sorins. 



DSM EN FRANCE 



_ i 


' produfts ctûnuques et résine* 
■ tesengrate 

les produis en matières plastiques, 
les matériaux de constructnci 


Pour touté information ; 
DSM-FRANCE 
immeuble Périsud 
5 rue Lejeune . . 

92120 MONTROUGE Ç 


. M*- v 

• U ' 



DSM 



UNE EQUIPE 
DE ï PROS* 

DE LA CHIMIE 



"ï* 1 . v -w* «••' * . 
















• LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 33 


A GRICUL TURE 


DANS L'INDUSTRIE LAITIÈRE 


• \ . 

Le gouvernement s'engage sur 
de réduction et de reconversion 



un plan 
effectifs 


de se prépar e r 
de la réductioi 


Afin 

q u crocs de la réduction de la pro- 
duction laitière sur les industries de 
transformation, les pouvoirs publics, 
les syndicats de l’industrie laitière et 
de la coopération, et ceux des sala- 
riés, à l'exception de la seule CGT, 
ont signé lundi 15 octobre un accord 
triparti le (le Monde du 27 septem- 
bre 1984). 

Cet accord est exemplaire en ce 
sens qu'il prévoit des mesures pour 
• accompagner • les sup p ressions 
d'emplois ou les reconversions prévi- 
sibles, après l'instauration des 
quotas, et du fait des restructura- 
tions de Tappareil de production que 
ces quotas aurait suscitées. 

Pour les pouvoirs publics, l'accord 
a été signé par M. Michel Rocard, 
ministre de l'agriculture, et M. Mi- 
chel Ddebarre, ministre du travail, 
de l'emploi et de la formation pro- 
fessionnelle. 

fi prévoit qu’on groupe national 
triparti te suivre l’évolution de rem- 
ploi dans la transformation laitière 
ainsi que l'application des mesures 
prévues. Ce groupe proposera égale- 
ment la définition des « bassins 
d'emplois» dans le cadre desquels 
ces mesures seront applicables. 

Les entreprises, pour financer la 
conversion des salariés, verseront 
0,1 % de la masse salariale à des 
fonds de formation. L’effort des 
pouvoirs publics sera équivalent. 
Vingt millions de francs seraient 
ainsi globalement dégagés. L'af- 
fectation des crédits sera décidée 
par les partenaires sociaux. Les 
commissaires de la République sont 
invités à considérer les ent re p rises 
laitières et leurs salariés comme 
prioritaires pour Tattribution des 
aides décentralisées à la formation, 
professionnelle. 

Les départs en p ré retra ite seront 
encouragés, avec un traitement prio- 
ritaire de la part du gouvernement, 
qui étendra à la branche le bénéfice 
des conventions FNE, à partir de 
cinquante-cinq ans. Les en t r ep ris es 
ayant soumit au FNE pourront tou- 
tefois embaucher, not amme nt des li- 


L'INDE EXPORTE DU Bl£ 
EN URSS 

Le gouvernement indien va expor- 
ter 1,8 million de tonnes de blé vers 
l'URSS, rapporte, le 15 octobre, lu 
quotidien indien Sunesnum. La ré- 
colte céréalière exceptionnelle pose 
à l’Inde des problèmes de stockage. 
Mais cette fourniture de céréales à 
l'URSS, par un pays oà l'équilibre 
nutritionnel de la population n'est 
pas atteint, n’est pas nouvelle. 

L’Inde et l’URSS sont liées par 
des accords commerciaux qui per-, 
mettent d'éviter les transactions fi- 
nancières. Depuis plusieurs armées 
déjà, New-Delhi rembourse en blé — 
qu’il ne peut écouler sur le marché 


intérieur ni conserver 
faits à l’URSS. 


- des achats 


t! ORDIfW€UR 
PéRsonneL 

Au sommaire du 9 

• J'ai vécu avec un Olivetti MIO. 

• Les sept produite * choc » du 
Sïcob 84. 

• Comme chaque mois, notre 
cahier spécial IBM-PC et * 
notre cahier spécial APPLE, 


Chez votre marchand de journaux. 


* 





doMteo et documents j 


ceacîés de h branche laitière. Le 
ministère du travail étudiera la pos- 
sibilité de conclure des conventions 
d'allocations spéciales dérogatoires 
permettant de recruter des 
licenciés en échange des départs en 




L’accord prévoit encore l'ouver- 
ture de négociations sur l'aménage- 
ment et rorgamsation du temps de 
travail. Des contrats de solidarité 
pourront être signés sans que les en- 
treprises soient termes de maintenir 
leur capacité de pro du ction. 

Afin de promouvoir la reconver- 
sion et la mobilité des travriûeurs, 
un coordonnateur chargé de stimu- 
ler les créations d’emploi ou d’acti- 
vité sera »«"»">* dans les lai- 

tiers où les entreprises seront 
contraintes de licencier. Les aides 
publiques (pour les emplois d'initia- 
tive locale, les primes d’orientation 
agricole, la prime d’aménagement 
du ter ri t oir e) seront concentrées sur 
ces bassins. Sans que cela soit pré- 
cisé dans l’accord, il a été entendu 
que l’attribution de ces aides sera 
subordonnée au respect de cet ac- 
cord socâaL D’ailleurs, le bilan des 
négociations entre les syndicats, la 
coopération et l’industrie privée de- 
vra être présenté aux pouvoirs pu- 
blics avant le 31 décembre prochain. 

M. Michel Rocard a déclaré que 
cet accord constituait « une pre- 
mière, dons la mesure où fl treize a 
priori les problèmes d'emploi et non 
a posteriori ». Le ministre a précisé 
que 3 000 à 8 000 emplois sont me- 
nacés dans ce secteur (sur 80 000), 
chiffres sensiblement inférieurs à 
ceux précédemment annoncés 
(8 000 à 10 000). La CGT a refusé 
de signer, considérant cet accord 
comme « creux et dangereux, car il 
rend contractuels, voire légaux des 
milliers de licenciements ». La 
CFDT, elle, se félicite de son carac- 
tère novateur. Une difficulté est en 
effet apparue dans Ire négociations : 
la réglementation existante *et Ire 
textes techniques ne permettent pas 
à FEtat d'intervenir avant même que 
Ire décisions de suppressions d'em- 
plois soient prises. Le traitement a 
priori dont parle M. Rocard suppose 
une modification des textes, voire -de . 
la mentalité de l'administration. 

La décision prise par la Roche 
aux Fées (groupe Unüever) préfi- 
gure ce nouveau climat : lés deux 
cents salariés d’un établissement 
près de Pau qui doit être fermé sont 
invités â accepter, à l'essai, un em- 
ploi dans une antre usine du groupe. 
Us ont entre quatre et onze mois 
pour décider si ces mutations leurs 
conviennent. En cas contraire, fis re- 
trouvent leurs droits complets atta- 
chés à leur condition de licenciés. 

La CFDT a déclaré faire un pari 
qui résume Fêtât d’esprit des syndi- 
cats, CGT exclue : « Que les indus- 
tries laitières dans le cadre de la li- 
mitation de la production et de la 
restructuration des outils ne pro- 
duisent pas un seul chômeur ». 

Combien d'éleveurs demain? 

La limitafioa de la production de 
lait était elle-même lundi 15 octobre 
à l'ordre dn jour, au ministère de 
l'agriculture. Les syndicats agricoles 
minoritaires ont été reçus, les uns 
après Ire autres, pour faire part à 
M. Rocard de leurs idées sur les mo- 
dalités de plan de réduction. Mardi 
16 octobre, la FNSEA et le CNJA, 

Î ui ont demandé à leurs troupes 
‘être mobilisées pour la journée 
dans l'ensemble des départements, 
seront reçus à leur tour, avec les au- 
tres organisations qui encadrent 
l’agriculture, les chambres et la 
confédération de la mutualité, de la 
coopération et du crédit. 

Le 31 mars dernier. Ire Dix accep- 
taient de réduire la production de 
lah en Europe. Pour la France, la 
baisse devait entraîner une diminu- 
tion de 800 000 tonnes en deux cam- 
pagnes. Le 10 mai, une première 
conférence permettait de définir Ire 


grandes lignes dn plan social inci- 
tant les éleveurs A cesser leur pro- 
duction. Au 31 août, quelque cin- 
quante mille éleveurs représentant 
un tonnage de lait libérable de 
1 800 000 tonnes avaient demandé A 
bénéficier dre aides à la cessation 
d’activités. 

La conférence laitière actuelle a 
pour objet dé répartir entre les pro- 
ducteurs restants Ire tonnages li- 
bérés au-delà de la diminution glo- 
bale exigée par l'accord européen. 
Deux questions se posent sur les- 
quelles les syndicats minoritaires ont 
insisté : Ire critères d’attribution dre 
quotas supplémentaires doivent fa- 
vorises- les petits éleveurs et ne pas 


aggraver le déséquilibre entre "les 
zones de production. 

Déjà, on constate que, dans les ré- 
gions où la production laitière aug- 
mente — en fait le Grand Ouest, - 
les candidats au départ sont surtout 
dre petits éleveurs. Dans les régions 
où cette production diminue, ce sont 
les producteurs moyens qui cesse- 
ront de produire, aggravant ainsi la 
tendance A la diminution. La ques- 
tion est de savoir combien d’éle- 
venrs, avec un volume de lait pla- 
fonné pour la France, devront ou 
pourront être maintenus dans les an- 
nées & venir. C’est un choix écono- 
mique et politique capital. 

JACQUES GRA LL. 


(Publicité) 


PRÉFECTURE DE L’AUBE 


AVIS 


LE PRÉFET, COMMISSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE DU DÉPARTE- 
MENT DE L’AUBE à TROYES, communique : 

Le projet d'ouvrage dit «peste 400 kv de Nogent-Ccntrsi et raccorde- 
ments à 400 kv entre U centrale et le poste» indus dans Temprise de 
Nogem-sur-Sflûie, pour lequel la demande en approbation du projet sera ins- 
truite proc hain ement, est soumis, conformément au décret n° 77-1141 du 
12 octobre 1977 à une étude d'impact. 

En conséquence, à dater du 22 octobre 1984 et pour une durée de 2 mois, 
le public pourra prendre connaissance du dossier d'étnde d’impact aux lieux, 
jouis et heures ci-après (à l’exception des jours fériés) : 

- a la P réfe cture de TROYES, place de la Ubératrân à TROYES, 

les jours ouvrables du hindi au vendredi de 9 h à 1 1 b 30/ 14 h à 17 b ; 

- à la Sous-Prfifecbue de NOGENT, rue Crôfr-Pbfer à NOCENT- 


les joua ouvrables du lundi au vendredi de 8 h î 12 h/14 h & 17 h ; 

A la mairie de NOGENT-SUR-SEINE, rue PaoLDahab à NOGENT- 


les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8 h 15 à 12 h/14 h à 18 b 15; 

• ih Direction régionale de nadestrie & de h recherche de la région 
Champagne-Ardenne, 2, rue Greuet-Tellier — 51004 CHALONS- 
SUR -MARNE; 

les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8 h à 12 h/13 b 30 à 18 h. 

Le public pourra faire part de ses observations éventuelles sur un regis- 
tre prévu à cet effet. 


Bernard Krief révèle en séminaire 
ses secrets de chasseur de têtes. 



Venez, vous aussi, tout comme les participants qui 
l’ont expérimenté, profiter de ce séminaire pratique 
et original ; voici ce qu'ils en disent : 

«• Il s’agit d’une véritable journée-formation qui tran- 
che sur tant de rencontres-bavardage », « recom- 
mandable par sa qualité et son pragmatisme », 
« c'est une bonne remise en ordre du processus de 
recrutement dont les éléments sont valables même 
en dehors de la fonction de chasseur de tètes ». 

Si % des participants déclarent en avoir retiré une 
réflexion sur leur façon de travailler, 78 % jugent le 
contenu bon, 96 % ont trouve les aides audio et 
audiovisuelles efficaces, 98 % considèrent le pro- 
gramme de la journée bien conçu. Il s’agit d’une 
journée de travail intensif dans un but de réflexion 
(grâce aux exposés théoriques qui fondent notre 
méthode) mais surtout de formation pratique : vous 
seront délivrés des conseils concrets et des modes 
opératoires détaillés. 

Inscrivez-vous dès aujourd’hui : le nombre de pla- 
ces est limité, la clôture des inscriptions intervenant 
sans préavis. 


9 h 00 

- Les six causes qui font qu’on ne trouve pas le bon candidat. 

- Les quatre règles à suivre pour la préparation interne du 
recrutement 

Stratégie de recherche : 

• Comment identifier et trouver rapidement les "têtes” ? 

• Sans publicité 

• Avec publicité 

• Comment intéresser quelqu’un au poste que vous devez 
pourvoir. 

- Comment analyser un C.V. et une lettre de candidature. 

- L'interview par téléphone (enregistrements). 

- L'Interview de vive voix. 

Lecture d’enregistrements vidéo d'interviews avec 
commentâtes. 


PROGRAMME 

Comment répondre aux questions suivantes : 

* La candidature est-elle solide ? (risque de désistement) 
e Quelle est la psychologie de l’interviewé ? 

0 Comment déceler le "bluff" ? 

0 Réussira-t-il dans le poste ? 

- "Comprimé" de psychanalyse et de psychologie appliquée. 
Les trois notions qui aident à comprendre un interlocuteur. 

- Comment vérifier les rélérences et obtenir qu'on vous les 
donne franchement ? 

- Critères de la décision finale. 

- Quatre règles pour faciliter l’intégration du nouveau 
venu. 

- Questions et débat. 

1 7 h 30 Entretiens personnalisés. 

18 h 30 Fin des travaux. 


Dernier Séminaire 1984 : Paris 20 



Inscrivez-vous auprès de 
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J 


1 

J’ 


Page 34 — LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 


ETRANGER 


AUX ÉTATS-UNIS 


La Bankers Trust ramène 
son taux de base de 12,75 % à 1 


La Bankers Trust, dixième ban- 
que des Etats-Unis, a, lundi 15 octo- 
bre. ramené son taux de base (prime 
rate) de 12,75 %à 12^5 %. 

Son exemple n'a pas été suivi, 
pour l'instant, par les autres établis- 
sements qui, le 27 septembre der- 
nier, avaient abaissé le leur de 13 % 
à 12,75 %, première réduction d’en- 


semble depuis Février 1983. Le pro- 
diminution des taux d'inté- 


oessusde 
rët américains, amorcé à fa fin de 
septembre, se poursuit, grâce, en 
partie, à la politique plus accommo- 


dante menée par les autorités moné- 
taires, qui alimentent plus généreu- 
sement le marche en liquidités. Cet 
assouplissement, conjugué avec un 
ralentissement de l'expansion an 
troisième trimestre, a réduit la ten- 
sion sur les taux à court terme entre 
banques, revenus, en deux mois, de 
12% à 10,5%. 

Le coût des ressources des ban- 
ques américaines a également fléchi, 
les certificats de dépôts à trois mois, 
passant, en quinze jours, de 
11 l/4%àl0 1/2%. 


EN BELGIQUE 


Un projet de loi prévoit la semaine 
de trente-huit heures dans deux ans 


Dans deux ans, au plus tard, la 
durée légale du travail sera ramenée 
à trente-huit heures par semaine en 
Belgique, contre quarante heures 
actuellement, si le projet de loi exa- 
miné par te gouvernement le 
15 octobre est adopté par le Parle- 
ment, comme 3 est vraisemblable. 


En contrepartie de cette diminu- 
tion du temps de travail, les 
employeurs obtiennent divers assou- 

... i. 



__ gouvernement 

espère que la mesure se traduira par 
des embauches. Le syndicat FGTB 
(Fédération générale des travail- 
leurs de Belgique) s’est toutefois 
déclaré opposé à ce dispositif et les 
partenaires sociaux n’ont dès lors pu 
élaborer un accord interprofession- 
nel 


Désormais, le temps de travail 
sera calculé sur une base annuelle, 
et non plus quotidienne ou hebdoma- 
daire, dans la limite, toutefois, de 
neuf heures par jour et quarante- 
cinq heures par semaine. Les entre- 
prises de services * ayant des tra- 
vaux urgents à effectuer sur des 
machines » pourront bénéficier de 
dérogations avec, là encore, on pla- 
fond de onze heures par jour et de 
cinquante heures par semaine. Les 
nouveaux embauchés pourront être 
pris à l'essai de six à douze mois, 
contre trois à six mois précédem- 
ment . Les employeurs pourront éga- 
lement, dans certains cas, étaler sur 
plusieurs mois le paiement des 
indemnités de ücenacmeut. Seule 
contrainte nouvelle : les chefs 
d'entreprise devront verser une 
contribution de 2 % de leurs béné- 
fices au fonds de l'emploi. 


LE MARCHÉ INTERBANCAIRE DES DEVISES 


TAUX DES EUROMONNAIES 


SLA]..... 

10 

3/8 

10 

3/4 

10 

1/2 

V 2 

10 

y * 

10 

5/8 

11 

7/8 

II 

1/8 

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1/2 

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5 

7/lé 

513/16 

5 

S 

7/8 

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5 

5 

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Bori i 

5 

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5 

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1/4 

6 

6 

3/8 

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9/16 

F A (UN).. 

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11 

3/8 

10 

3/4 

11 

3/8 

10 

3/4 

11 

3/8 

16 

15/16 

11 

1/2 

FS 

2 

1/8 

3 

1/8 

1/1 

4 

3/4 

S 

1/8 

4 

7/8 

5 

1/4 

5 

1/4 

5 

5/8 

Lflé^ .. 

15 

3/8 

16 

15 

1/4 

16 

15 

1/2 

16 

1/4 

16 

1/2 

16 

5/8 

C 

U 

1/2 

18 

7/8 

U 

9/16 

10 15/16 

16 

9/16 

16 15/14 

10 

10 

7/8 

t.fnaç. . 

11 

11 

1/1 

10 

3/4 

11 

1/4 1 

11 


11 

m \ 

H 

3/4 

12 

1/4 


Ces cours pratiqués sur le marché interbancaire des devises nous son indiqués en 
Cn de matinée par une grande banque de la place. 


OFFICIERS 
MINISTÉRIELS 
VENTES PAR 
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inscrit an terreau iTEvry, Tarnai du poenu- 
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avocat à la Cour. 55, bd. M aies herbes 75008 Paris- TcL : 522-04-36 
Sur place pour visiter, le 25 octobre 1984. à 14 heures 


A..L.1 — 


AUX PHILIPPINES 


UBÉRAUSATION DU MARCHÉ 
DES CHANGES DANS L'AT- 
TENTE DES CRÉDITS DU FML 


Le peso philippin a perdu, bondi 
, plus oe8" ‘ 



cotas DU JOUR 

ms mois 

DEUX MOB 

SK MOIS 


+ bas 

+ haut 

Rap. +w dép. - 

Rap. +ou dép. - 

Repu 4M dép. - 


5,6370 


+ 

25 

+ 5D 

+ 

15 

* 55 

- 206 

- 56 

S caa. 

7^683 

njiw 

« 

91 

- 55 

— 

169 

- 123 

- 499 

- 371 

Yetim - 

38648 

33670 

+ 

167 

+ 182 

+_ 

312 

+ 337 

4 887 

4 959 

DM 

3JB633 

3A645 

+ 

146 

+ 153 

+ 

268 

+ 286 

4 747 

4 807 

Florin 

2,7177 

2,7189 

+ 

115 

+ 125 

+ 

215 

4 231 

4 663 

4 655 

FA <100),. 

15,1728 

15,1787 

+ 

4 

+ 79 

+ 

24 

* 134 

- 76 

4 2» 

F5. 

3,7418 

3,7438 

+ 

183 

+ 202 

+ 

356 

4 381 

41001 

41677 

L|1 066) 

45T71 

43799 

— 

215 

- 189 

— 

422 

- 383 

-1256 

-1144 

t 1 

113548 

113662 

+. 

26 

+ 70 

+ 

28 

4 114 

4 145 

4 374 


15 octobre, plus de 8 % de sa valeur 
par rapport au dollar. Cette chute 
est la conséquence directe de la dé- 
cision, annoncée samedi par le prési- 
dent Marcos, de laisser flotter « lé- 
gèrement» la monnaie philippine ea 
même temps qu'une série d’autres 
mesures économiques de st in ées à ac- 
compagner l'octroi aux Philippines 
d'un crédit gtandby de 650 mutions 
de dollars par le Fonds monétaire in- 
ternational. 

M. Marcos a présenté un pro- 
gramme économique « vigoureux et 
discipliné * pour les quinze pro- 
chains mois, défini dans une lettre 
d'intention du gouvernem e nt philip- 
pin, qui devra être soumise prochai- 
nement an conseil d'administration 
du FML Parmi ces mesures figure- 
raient notamment l'adoption de nou- 
velles taxes ainsi qu'une augmenta- 
tion des impôts sur le revenu afin de 
réduire le déficit budgétaire de 
l'Etat. 


Le ‘FMI avait accordé en prin- 
cipe, le 12 octobre, le crédit de- 
mandé par les autorités de Manille à 
condition que les Pflïppines s'enten- 
dent avec les banques créancières 
étrangères sur le rééchckmnement 
des dettes. Dans l'attente du prêt de 
l'institution internationale, les Phi- 
lippines devraient prochainement re- 
cevoir un crédit-relais d'un montant 
total de 80 millions de dollars de la 
part des Etats-Unis, du Japon et de 
EaCanéeduSnd. 


Les négociations avec les 483 ban- 
ques créancières sont entrées « dans 
leur phase active ». Manille espère 
obtenir des nouveaux crédits pour 
un montant de 1,65 milliard de dol- 
lars. - (AFP-UPl). 


ARGENTINE 


• Billets de 5 000 et 
10 000 pesos. - L'inflation persis- 
tante en Argentine a contraint les 
autorités monétaires à émettre des 
billets de 5 000 et 10 000 pesas (40 
et 80 dollars) qui seront mis en cir- 
culation prochainement, a-t-on ap- 
pris le 15 octobre à Buenos-Aires. 
Le billet d'un montant le plus élevé 
actuellement en circula tien est de 
1 000 pesos (environ 8 dollars). — 
< AFP. i 


ETATS-UNIS 


• Productivité : + 2,9 % eu 
19831 — La productivité des entre- 
prises privées américaines a aug- 
menté de 2,9 % en 1 983, soit le taux 
le plus important enregistré depuis 
1977. L'étude du département du 
commerce tient compte non seule- 
ment de l'augmentation de produc- 
tion par travailleur, mais également 
de toute hausse de production par 
travailleur, mais également de toute 
hausse de production résultant d'un 
meilleur équipement du travail, 
grâce & des investissements. En ex- 
cluant le secteur agricole la produc- 
tivité a progressé de 3,6 en 1983, 
de 4,6 % pour (es seules industries 
manufacturières. » (AFP.) 

e 


GRANDE-BRETAGNE 


• Production industrielle au 
plus bas niveau depuis 1982. — La 
production industrielle britannique 
est retombée eu août au {dus bas 
niveau enregistré depuis la fin de 


1982. à cause principalement des 

des mine 


effets de la grevé des mineurs, 
actuellement entrée dans sa trente- 
deuxième semaine. Selon l'Office 
central de la statistique, cette pro- 
duction aurait probablement été; 


sans la grève, â peu près stationnaire 
iis tedi 


depuis le début de 1984. Toutefois 
l’industrie manufacturière s’est 
redressée eu août de 0,9 %, effaçant 
la baisse du même ordre observée en 
juillet, de sorte que, pour les trois 
derniers mois {juin à août), elle a 
progressé de 0,4 % sur le trimestre 
précédent et de 2 % sur le trimestre 
correspondant de 1983. — (AFP.) 


INTERNATIONAL 

GEMMOLOGICAL 



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1937 et 1947 


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4 


AVIS FINANCIERS DES SOCIETES 




EMPRUNT 


ïatf* 




GRAND SUD - OUEST 


f , .» 




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r . . 


1310 % 


Émission de 113.000 obligations de 5.000 F. 

Prix démission : le pair. Jouissance, règlement : 29 octobre 1984. 

Durée de l’emprunt : 12 ans. 

Amortissement : 12 annuités constantes (demi-tirage, demi-rachat). 


Tbnx de rendement actuariel brut : 

1310% 


Souscription dans les Banques, chez les Comptables Ai Trésor, dans 
Jes Bureaux de Poste et les Caisses <f Épargne. Les interets de ces 
titres figurent parmi les revenus ouvrant droit à rabattement de 
5400 F paraît. Une noie dïntom&tion (visa GA& n u 84^245 du 5L1 0-84) 
peut être obtenue dans bais auprès de la GAÆLCX. 56, rue de Lille - 
75356 PARIS, et des établissements chargés obi placement 



Avec le concours de la CXECX 


M.m 


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► -* 


m t t ■ • 

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1S Collectivités du Grand Sud-Ouest se «groupent pour émettre cet emprunt : 


» - i 


RÉGIONS : DÉPARTEMENTS : COMMUNAUTÉ URBAINE de Bordeaux 

Aquitaine Aude - Gard - Gironde MLLES : 

Languedoc-Roussillon Hérault - Landes Aies - Bayonne - Béziers - Bordeaux 

Midi-Pvrénces Pyrénées-Atlantiques Montpellier - Nîmes - Pau - Toulouse 


m - 

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* - . . 




OFP-Ommum 
Financier de Paris 


Le conseil d ’admaa s t ration de rOFP- 
Ommum financier de Paris, réuni le 
ZI octobre 1984, a examiné b ritnatioo 


p roviso ire de b société (maison mère) 
au 30 jnxu 1984. 

Le bénéfice net 

& 19,7 MP, contre' 69,7 MF pour le 
même sem es tr e de Pexerôoe précédent. 
La réduction provient du Eut qu'une 
plus-value avait été dégagée en 1983 
tandis que, en 1984, une nouvelle provi- 
sion a été constituée sur le groupe AM- 
REP, venant r *» w r 1 * tWT celle 
fm 1983. 

Four b deuxième semes tre 1984, 1e 
bénéfice récurrent sera, comme en 
1983, Mmnbtancnt supérieur à celui du 
pr e m ier semestre, ai nom qu'au total le 
bénéfice de b maSetm mère doit être, 
pour l'ensemble de r année, de l'ordre de 
100 MF après que tous les engagement» 
de rOFP sur te groupe AMREP auront 


coGm 


Compagnie d 1 

franç ai s immob aior u 


An cours de sa séance du 11 octo- 
bre 1984, 1e Conseil d 'administra tion a 
pris connaissance de la situation provi- 
soire an 30 juin 1984. 

Le bénéfice an 30 juin 1984, hors in- 
demnités compensatrices dues an titre 
de h garantie de l'Etat et bon pins- 
vaines sur cessions, ressort à 
33 153 000 F. 


tre 1984 ont progressé de 8.1 %. Les 
charges ont augmenté dans des propor- 
tions {dns importantes, eu raison pond* 
paiement de nmpasrtion 4 b taxe fon- 
cière de la plupart des immeubles 
d'habitation du fait d'une disposition de 
b dernière là de finances. 

Le taux moyen d'occupation des ap- 
paitcmenu se maintient k un ràveen très 
Sevé. En ce qui concotae les locanxde 
bureaux et les locaux commordaux. Os 
sont tous loués. 



COMPAGNE ÉLECTRO-FMANCËRE 


t:-:: 2. : • =: 

ta .X 7* a 


Le conseil d'admhristratioti s’est r£om»fe 9 octobre 1984, sous la présidence de 
M. JemtFbne Brimet, pour procéder 8 l'examen des comptes de Fexcrcioe 1983- 
1984. 

Le résultat des opérations courantes s'élève, avant nnpflt, ft 57250000 francs 
contre 55 260 000 francs pour Fexenâce précédent. L’essentiel en est constitue par 
les revenus du portefeuille qui ont atteint 58 914 000 francs contre 
55 974 000 francs es 1982-1983. 

Compte tenu du solde de h balance dès plus et moins-vahies ea capitaux qui 
«’étahfit à 9 600 000 francs, le bénéfice net de l'exercice félève k 49 987 000 francs 
contre 59 276 000 francs pour l'exercice précédent. 

0 sera proposé i l'Assemblée générale, qui sera convoquée pour b 27 novembre 
prochain, de réputh ans ac tio ns une so mme globale de 41 034 000 francs c o ntre 
34 573 000 francs au titre de l'exercice 1982-1983. 

Le dividende correspondant serait de 30^0 francs contre 29 francs pour Texer- 
précédera, fl s’y ajouterait un avoir fiscal de 15,25 francs. Le re v en u global 
il ainsi de 45,75 francs. 

Ea application des articles 3S1 et 353 nouveaux de ta loi du 24 juillet 1966, 3 
reposé aux actionnaires qsi le soehaiteraiezit d'opter pour le paiement du diri- 
en action» de la Compagnie. Le délai d'option serait de trois semaines à comp- 
ter<fe b date de T Assemblai 

Les ac tionna ires seront enfin invités à le Oasd en faisant appel à 

M. Antoine Jeaneouit-Galignani, directeur général de la-Banque Iodosuez. 

Le Conseil a, en entre, décidé de convoquer, le même jour, une Assemblée gé- 
nérale extraordinaire à laquelle 3 sera proposé de «»«dîfî«r un cert a i n nombre d'art!- 

-a - - -« - v- I F m x» _ - . « m . 


Xiinr i 


■J j. Vi : ; T/ 

’’ i' jir* 


- . * i 



CAMJ.F. 



Confomfment an prescriptions du 
dfca* n* 83.859 du 2 mai 1983 et & ia 
lettre.du ministre de rëconotnie et des 
finances du 25 mai 1984. la «ddmaté- 
rialhafiOB» des parta de la Sod£t£ coo- 


n^ratrtuft ria OQBSOPHnatkBl 

de Ie mutuelle assurance des naft iitc iM 
de France prévue par la loi du 30 d6- 
1981 s v e£T« 


- inscription an jour ta jom en comp* 
tabîËt£ des opérations portant sur le ca- 
mt»l social : 

— t e nu e d'un fichier mw w b iiv bs 

nom, prénoms, adresse de chacun 4 es 
sociétaires avec attribution d’un numéro 
d’inanatrieufation 

A compter du 3 novemixt 1984, 3 ne 
M pbs distribué de certi ficats de 

h 


Miter mais tou » 

CAMJJ. une attestation 


ta no mbre de parts et les « nn p m fige* 

ram sur voire co mpt e. 


nprôcision méôydqua 



: ^ 


. ^ <_ 


b 


te bénéfice uct de la société Piéct- 
rien mécsniqne Labînal pour ht p nawi i er 
semestre 1984 s’âève à 9,81 MF contre 
10^8 MF an 30 juin 1983. : 


Z* 

3 


Le bénéfice net consolidé du groupe 
FrécbÛD mécanique Labfoal pour b 
même période ressort & 27^8 MF, voi- 
tin de celui enregB ty é an ûours do pe- 
1983, qui était de 29 MF. 


5/ 

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• LE MONDE - Mercredi 17 octobre 1984 - Page 35 




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MARCHES FINANCIERS I BOURSE DE PARIS Comptant 


16 OCTOBRE 


PARIS 

16 octobre 

Bassement 

Très résistante ces derniers temps, 
la Bourse de Paris a quelque peu flé- 
chi mardi Dis Fouverture. Avions 
Marcel Dassault f- 2JS %), donnait 
le ton à la Corbeille. D'assez nom- 
breuses valeurs de premier plan (Club 
Méditerranée. CSF. VOréal. Mouli- 
nex, Pernod . Presses de la Cité. 
Roussel-Uclaf) allaient suivre son 
exemple et. à la clôture, l’indicateur 
instantané accusait une baisse de 
0 . 6 %. 

Cette baisse est relativement Itnd - 
lée. Mais, de l'avis des boursiers, elle 
traduit le malaise qu'a créé la publi- 
cation des dernières statistiques pour 
septembre sur les ventes d’automo- 
biles : Ces statistiques sont mauvaises. 
« Mais, disait-on dans les travées, 
elles n'ont pas une grande significa- 
tion. se rapportant au mois précédant , 
Juste le salon. » Sans doute, mais ce 
n’est pas ainsi que les opérateurs les 
ont reçues. Peugeot, qui tire le mieux 
son épingle du Jeu, a perdu 1,4 %. Du 
coup, sous les lambris, nul n'a prêté 
beaucoup d'attention a la reprise de 
Wall Street II est vrai , . d’autre part, 
que les opérations de liquidation géné- 
rale sont désormais proches. Elles 
débuteront lundi prochain par la 
réponse des primes. Le marché avant 
très récemment atteint son plus haut 
niveau historique, il ne faut guère 
s’étonner de voir des investisseurs 
commencer à ajuster leurs positions. 

La devise-titre s’est un peu repliée 
et s’est échangée entre 10,75 F et 
10.79 F contre 10,74 F/10J32 F. 

Légère reprise de l'or à Londres : 
339,75 dollars Fonce contre 338fl5 
dollars. 

A Paris, le lingot a gagné 250 F à 
104 500 F et U napoléon 2 F à 61 1 F. 

Le volume des transactions a dimi- 
nué : 12.21 millions de francs contre 
14,54 millions. 


NEW-YORK 


Forts reprise 

nàeux orienté 1 la 6 b de 2s semaine 
écoulée, k marché de New-York a forte- 
meu accentué sa progression fcmdi. Malgré 
quelques dégagements de derrière mmnt* 
l’indice des industrielles enregistrait, à la 
clôture, une avance de 1226 points à 
1 202,95. Le büaa de la journée a tris bien 
illustré ce redressement. Sur 1 980 valeurs 
traitées, 1 012 ont monté. 532 ott baissé et 
436 n’ont pus varié. 


cette hausse: la décision prise par la 
Bunkers Trusts «rabaisser son - .prime 
raie, de 12 3/4 % k 121/4% les ventes 
d'automobiles ptats f o rt es que prévu en 


Antonr du Kg Bcard, les investisseurs 
avaient le sourire et n’oot pas trop cherché 


Aucune grande banque américaine n’a 
encore suivi l'exempte donné par la Banians 
Trusts, et Ire résultats des fûmes de Detroit 
sont irréguliers. A cause (Tune grève, les 
«entes de GM ont même baissé. Mas tous 
n’ont voulu retenir que l'aspect positif de 


De ravis dre 
reprise a qudqi 
d’aventure la b 


«tes, oe mouvement de 
tances d’être durable £ 
du loyer de Taisent se 


L’activité est restée modérée, et 
87,59 Briffions de titras ont de 

■"»"«) contre 92,19 mHKans. 


VALEURS 



Candi 

12 net 


6*5/8 
« 1/2 
48 ta 
70778 
45 

«1/2 

NR 

77 

251/8 

<217/8 

30 

29 3/4 
34374 
441/2 
36 378 
39172 
«374 
231/4 
285/8 
371/1 


LA VIE DES SOCIÉTÉS 


PECHDSEY. — Au vu des comptes 
consolidés du premier semestre 1984, la 
société fait état d’un bénéfice net (put du 
groupe) de 307,5 mDHens de fianre, contre 
une perte nette de 684J1 mations de fiancs, 
à structure comparable, pour la période 
comparative du pr é c é den t exercice. Ce 
redressement des résultats du groupe 
montre que le grappe a p lein e ment béné- 


période de rficesrion qui Ta précédée. Aiari, 
conclut la société, «les premières consé- 
quences du ralaitissement observé depuis 
quelques mois devraient se traduire, au 
second semestre, par un résultat d'exploi- 
tation moiru favorable que advt des six 


en cours, de là reprise de rstetivûé constatée - 
durant les derniers maia. de 1983. 13 
confirme également « les effets positifs des 
mesures prises dans tous tes secteurs du. 

réduire les coûts et améliorer 


Eu mai dernier, k : président de ee groupe 
nationalit é. M. Oeorgei BesSfU- avait 


naît à hauteur de 60 % dn retournement de 
la conjoncture mondiale In t er v en u, notam- 
ment, sur ralumminm. pour 30 % de 






TAUX DU 

diléeclobre 11 1/4% 


COURS DU DOLLAR A TOKYO 

I 15ocl | 1600. 

I éelur (en yem) 1 248^5 1 249J85 


usines savoyardes de Saint- 
3eaa-do-MaurictmeL Dans k même temps, 
■don le plan publié en juillet dentier, k 
group e a e ntrep ris de réduire de phts de 
10 % ses capacités en E ur op e . En France, la 
société a fermé l’usine d’Argentière 
(Hautes-Alpes) et réduit & titre temporaire 
la canacité de nrodnction de celle de 


la capacité de production de < 
Nognèrcs (Pyrénées-Atlantiques). 



VALEURS 


HJT6 

14» 

1200 

1156 


470 

276 

1360 

1700 


1610 

940 


23760 

237 

727 

727 

669 

569 

870 

870 

108 

106 

18840 

18840 

272 

272 

sa* 

524 

846 

846 

7S1 

736 

267 

287 

829 

829 

570 

sa 

191 

ni 

290 

277 

5« 

510 

295 

288 

1190 

1190 

1909 

1900 

8Z4 

621 

2570 

2678 

1690 

1886 

950 

950 

802 

602 

«1 

«1 

891 

888 

. 8630 

8630 

42660 

426 

317 

317 


228 

306 

1820 


- 082 

- 027 

- 071 
+ 186 

- 186 
+ 021 
+ 421 
+ 097 
» 023 

- 283 

- 037 
+ 031 
+ 017 

- 144 

- 035 

- TM 

- 172 

- 406 

- 065 

- 220 

- 057 

- OU 


- 13T «75 

+ 131 740 

+ OC 188 
«8 1200 
“ 101 
101 


425 

1829 

142 

7» 

350 

750 


1020 



1170 

1070 

118 


Cil. 


-034 11300 
23 I 1520 
97 I 996 


2010 

KBO 

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1735 

1735 

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88 

360 

360 


1376 

434 

434 

m 

2BQQ 

1S2 

816 






































































































































































r 





* ■ — ■■ — . rfir i 


Page 36 - Mercredi 1 7 octobre 1 984 



Mt- 



UN JOUR 
DANS L[ MONDE 


IDÉES 


1 MANGER : «Avec la ttara-monde, et 
non plus pot? lui», par Ménotti Bot- 
; < Favoriser r autonomie alimen- 
taire >< par Gérard VîrateHe. 

- Lettres au Monda 


ÉTRANGER 


3. DIPLOMATIE 

La visite de M. Radar à Paris. 

34. EUROPE 


45. AMÉRIQUES 

B. SALVADOR : te processus de psix 
est engagé. 

BOLIVIE : il n'y a plus de viande, (dus 
de pain, plus de riz, plus de coca... 

6. PROCHE-ORIENT 


6. AFRIQUE 
6-7. ASIE 

AFGHANISTAN : < Les rés 
l'an V > (II), par Olivier Roy. 


POLITIQUE 


8. A l'Assemblée nationale : ouverture 
de la discussion budgétaire. 

9. Le débat au sein de la gauche. 


DOSSIER 


10. Le point su 1 ..- le mode de sautai. 


SOCIÉTÉ 


11. Les obsèques du gardien de la paix 
Joseph Léon et I* « effet Le Pen 1 dans 
tepoBca. 

- La messe de saint Pie V à nouveau 


autorisée. 

12. Un nouveau système solaire ? 
- échecs. 


CULTURE 


16. THÉÂTRE : Ghetto, par Peter Zadefc. 
à Berlin. 

19-20. COMMUNICATION : le «quart 
d'heurs de M. Fabius set sa réponse; 
la France et le Luxembourg signeront 
un accord pour l'exploitation de 
TDM. 



ÉCONOMIE 


31. AFFAIRES. 

- L'Europe des tâéoommunications 
franchit une nouvelle étape. 

32. SOCIAL 

- La fin du rive électronique à Lannton. 

33. AGRICULTURE 

• La restructuration de l'industrie lai- 
tière. 

34. ÉTRANGER. 

- TRANSPORTS. 


RADIO-TÉLÉVISION (20) 
INFORMATIONS 
«SERVICES» (14): 

«Vie associative»; «Jour- 
nal officiel • ; Météorologie ; 
Mots croisés. 

Annonces classées (21 à 291 ; 
Carnet (15); Programmes des 
spectacles (18-19) ; Marchés 
financiers (35). 


Le numéro du « Monde » 
daté 16 octobre 1984 
a été tiré & 496424 exemplaires 


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A B C D 


F G H 




L'évêque anglican Desmond Tutu 
prix Nobel de la paix 


Le prix Nobel de b paix a été attrihaë, mardi 16 octobre, & 
Mgr Desmond Tutu, Févêque pour sud-africain qui dirige depuis 1978 je 
Conseil sud- africain des Eglises et qtd consacre Fessesdel de son énergie 
à b lutte contre rapartbesd. 


Le pèlerin de la lutte contre l'apartheid 


Johannesburg. — «Je suis im 
homme de paix, mais pas un paci- 
fiste». aime è dire l'évêque noir 
anglican Desmond Tutu. Après vingt- 
trois ans de sacerdoce et de lutte 
contra le régime de l'apartheid, 
l'ancien évêque du petit royaume du 
Lesotho voit ainsi consacrer son 
combat en faveur de la majorité 
noire. 

En mai 1976, devenu doyen de la 
cathédrale anglicane de Johannes- 
burg. il lançait à l'adresse du gouver- 
nement « un demi» avertissement ». 
depuis maintes fois répété : « Vous 
provoquez tes Noirs au-delà du sup- 
portable. Vouiez-vous nous réduire 
au désespoir ? Des gens poussés à 
bout en viendront à employer des 
moyens désespérée. Nous serons 
libres un jour : vraiment libres, tous. 
Blancs et Nota, dans une Afrique du 
Sud fibre. Rien, je répète, rien n' arrê- 
tera notre libération... Nous ne vou- 
ions pas de violence, nous ne vou- 
ions ni la mort ni la destruction. Nous 
voûtons te paix, la justice, l'ordre. 
Nous sommes des êtres humains et 
nous croyons que vous en êtes 
aussi... Je vous en prie, au nom de 
Dieu, ne nous poussez pas au déses- 


poir. » 

Cette profession ds foi, credo d'un 
apôtre de plus en plus actif et engagé 
contre la ségrégation, l'évêque Des- 
mond Tutu l'a lancée i travers la 
monde entier, qu'il parcourt sans 
casse avec son bâton de pèlerin anti- 
apartheid. 

Fris d'instituteur, Desmond Tutu 
sst né la 7 octobre 1931 dans la cité 
noire proche de Klericsdorp (province 
du Transvaal). Sa jeunesse fut celle 
de tous les enfants noirs qui tentent 
d'améliorer l'ordinaire de la famille 
en vendant quelques babioles et en 
louant leurs services aux Blancs. En 
1953, il obtient un diplôme d’ensei- 
gnant au collège bantou de Pretoria, 
puis entre quelques années plus tard 
au séminaire de Johannesburg. Il 
devient prêtre à 1‘ âge de traite ans. 
Au cours d'un premier séjour en 
Angleterre, il passe avec succès se 
maîtrise de théologie; a retournera 
peu après dans ce pays pou- devenir 


LE CARDINAL 


PA0L0MARELLA 
EST MORT 


Le cardinal Paolo Mare lia est 
mort, lundi 15 octobre, à Rome, à 
l'âge de quatre-vingt-neuf ans. Le 
cardinal, archi prêtre émérite de 
Saint-Pierre depuis sa retraite en 
1973, occupa pendant de nom- 
breuses années la présidence du 
secrétariat romain pour les religions 
non chrétiennes. 


• La démocratie chrétienne boli- 
vienne quitte le gouvernement. — Le 
président social-démocrate, M. Her- 
nan S îles Zuazo, n'est pas parvenu â 
convaincre les quatre ministres 
démocrates chrétiens membres de 
son gouvernement de prolonger leur 
participation à la coalition de gau- 
che, qu'il dirige depots octobre 
1982. La DC évoque, pour justifier 
son retrait, son désaccord profond 
avec le Parti communiste, qui 
compte deux ministres, sur la politi- 
que économique du pays. 


• Les représentations du specta- 
cle d’Eddy Mitchell an Palais des 
sparts à Paris, qui devaient repren- 
dre ce mardi 16 octobre, sont repor- 
tées au jeudi 18 octobre, en raison 
de fétat de santé du chanteur. 


(firecteur adjoint du Conseil mondial 
des Eglises. 

Cest en 1976, après sa nomina- 
tion comme doyen de te cathédrale 
de Johannesburg, que débutera véri- 
tablement son engagement eux 
côtés de ses frères cto couleur : pro- 
bablement une conséquence des évé- 
nements qui ensanglantèrent 
Soweto. 11 commença par refuser 
d'h abfter Johannesburg, préférant 
s'installer en compagnie de sa 
femme et de ses quatre enfants dans 
la célèbre romnship. Ensuite il 
condamne avec véhémence la politi- 
que des hometends, les déplace- 
ments forcés, ta détention sans juge- 
ment. la législation sur l'habitat 
séparé. En février 1976, if est 
nommé secrétaire du Conseil sud- 
africain des Églises (SACC) et devient 
ainsi le premier noir à diriger ce puis- 
sant organisme qui regroupe une cin- 
quantaine d’ Eglises et rassemble plus 
de 10 millions de fidèles dont 
1,2 milllion de Blancs. Ce poste lui 
conf è re un poids indéniable pour lan- 
cer à ('encontre des autorités blan- 
ches mises en garde et avertis- 
seceents. Desmond Tutu n'hésite pas 
â qualifier le système mis en place 
par le pouvoir de « pire régime depuis 
te nazisme ». Ses nombreux discours 
irritait de plus en plus le gouverne- 
ment bien qu’ils comportent toujours 
un appel en faveur du dialogue et de 
la réconciliation. En mars 1980, son 
passeport lui est retiré, et, è de nom- 
breuses reprises, il lui est interdit de 
se rendre è l'étranger. On lui repro- 
che de se comporter plutôt en 
homme politique qu'en respo n sable 
religieux, le pouvoir ne ha pardonne 
surtout pas d'avoir déclaré au Dane- 
mark, le 5 septembre 1979, être 
partisan d'un boycottage économi- 
que de l'Afrique du Sud. Les tracas- 
series ne font alors que commencer, 
et on l'accuse plus ou moins de 
financer te subversion ; une enquête 
est ouverts pour connaître l’ utilisa- 
tion des fonds de la SACC. 

Desmond Tutu a toujours nié avoir 
une quelconque ambition poétique. B 
n’en soutient pas moins les idéaux du 
Congrès national africain tout en 
réprouvant le recours è la violence. Il 
comprend cependant que les struc- 
tures insti tu t tonnelles racistes pus- 
sent l'engendrer. A chaque attaque 
du gouvernement qui l'accuse 
d’e encourager le peuplé à enfreindre 
la loi ». 3 réplique : « Je ferai tout ce 
que je peux faire pour détruire ce sys- 
tème diabolique, quoi que cela puisse 
me coût». Personne ne m'arrêtera, a 
Et de fustiger les ju s t i fications de 
l'Eglise réformée sud-africaine ING K) 
qui s'appuie sur la Bible pour caution- 
ner l'apartheid. « Je brûlerai la Bible 
et cesserai d'être chrétien à partir du 
moment où quiconque produira une 
preuve txbSque qui justifie l'apar- 
theid. » 

De petite taille, le -corps toujours 
en mouvement, parlant avec ses 
mains, l'évêque Desmond Tutu ne 
prend pas de précautions oratoires. 
Au cours des récentes élections 
indiennes et métis ainsi que pendant 
les dernières émeutes dais les ôtés 
noires, S n'a pas hésité â mêler sa 
voix à toutes celles qui se sont éle- 
vées pour demander une intégration 
complète des Noirs. Pour le nouveau 
prix Nobel de la paix. l’Eglise a une 
tâche à laquelle elle ne doit pas faÜSr. 
Elle doit être un instrument de récon- 
ciliation. « Mais ajoute. Mgr Tutu, on 
ne peut se réconcilier avec quelqu'un 
qui vous tient par terra. U faut être 
debout pour pouvoir se réconciü». » 
MICHEL BOLE-flfCHAflD 


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Us négociations chez Renault I r- Sur le vif 


OBJECTIF DE LA DIRECTION 

DE LA REGIES 000. PER- 
SONNES EN PRERETRAITE 

La première rencontre, le 15 octo- 
bre, entre les organisations syndi- 
cales et la direction de la régie 
Renault, dans le cadre des négocia- 
tions sur le plan social et remploi, a 
seulement donné lieu è un échange 
de vues et a permis de fixer un 
calendrier de réunions. M. Michel 
Praderie, directeur du personnel, et 
les délégations syndicales, se retrou- 
veront les 23 et 31 octobre, puis le 
6 novembre. Le 30 octobre, lois d’un 
comité central d’entreprise, la direc- 
tion présentation nn projet de 
convention FNE sur des mises en 
préretraites en 1985, qui s’ajoute- 
ront anx 3 500 suppressions 
d'emplois (pré-retraites on aides au 
retour) déjà encours. Il y a 
8 500 personnes de cinquaiite-cmq 
ans et pins à la Régie ; avec un taux 
de volontaires de 70 %, 6 000 per- 
sonnes pourraient être concernées. 

L’objectif de la direction serait, 
dans on premier temps, de définir 
les conditions de mobilité géographi- 
que pour 4 000 à 5 000 personnes, 
puis de préciser les modalités du 
reclassement ou de formation ren- 
due nécessaire pour répondre aux 
nouveaux métiers de l’automobile. 
Une commission paritaire consulta- 
tive sera mise en place pour exami- 
ner, l'avenir de ces métiers. 

Pour M. Hanon, PDG de la régie 
Renault, il s’agit d’abontir à un 
accord-cadre avec les syndicats, qui 
fixerait en quelque sorte les règles 
do jeu. M, Jean-Louis Fournier, 
délégué central CGT de l'usine de 
Boulogne-Billancourt, a, de son côté, 
prérenté les conditions de son orga- 
nisation pour parvenir à nn accord : 
« Maintien de l'ensemble des effec- 
tifs du groupe à la fin du processus, 
nécessité de créer des activités nou- 
velles, mobilité géographique sur la 
base du volontariat, mobilité pro- 
fessionnelle assortie de garanties 
afin que les intéressés bénéficient 
d’une classification et d'une rému- 
nération supérieure. » 

Enfin, M. Fournier a- indiqué, à 
l’issue de la réunion, que la direction 
des usines de Billancourt avait 
reporté la période de fermeture pour 
chômage technique — prévue entre 
Noël et le jour de /'An — qui -fera 
l'objet d'une négociation. 


Politique-spectacle 


Vous savez è quoi B passe ses 
soirées, ce pauvre Reagan, en 
attendant son prochain - débat 
télévisé avec Mondai* ? À faire 
des essais de maquêtege.sous les 
yeux affolés de ses conseillers : 
ce fard â Joue, il souligne vos 
cernes... il faudrait un peu plus 
de fond de teint sur la paupière 
gauche... Tout ça parce mie, au 
lendemain du premier face- 
à-face, las Américains, très 
embêtés, ont découvert que te 
merveilleux comédien qui-joue te 
président dans un super- 
feuBteton intitulé Maison Blanche 
accusait terriblement son âge. Us 
font trouvé fatigué, vieilli, tapé, 
et ils ont commencé i se poser 
des questions. Si encore B mou- 
reh brusquement comme te père 
Ewtog dans i Dallas a, ça serait 
du suspens, des rebondisse-, 
mènes, on ne s'ennuierait pas, 
mais de le voir se recroquevffler, 
sa ratatiner, soir après soir, sous 
leurs yeux attristés, mena bien, 
mais non merci.' . 

La politique-spectacle, c'est 
ça, c'est la question que chacun 
se pose tout bas en regardant le 
duo Mondate-Fenraro. Est-ce que 
ça finira par un double divorce et 
un remariage ?. Cest la férocité 
avec laquelle la pressa cana- 
dienne a accueilli la reine 
d'Angleterre lors de son dernier 
voyage. Ça a été la curée. On l'a 
traitée de vteffle dondon, moche, 
vulgaire, mal foutue, mal fago- 
tée, avec des varices plein les 


jambes et du rouge à lèvres plein 
fa menton. Au fond, on lut en 
voulait de ne pas ressembler d 
f adorable maman de l’abomina- 
ble JR. Cest .la nouvelle coiffure 
de la princesse Diana. .tenant 
dans sas bras le prince Harry, 
flanquée d'un prince Chartes très 
amaigri. Qu' est-ce qu'il a ? 
Qu'est-ce qui se passe ? H parait 
qu'il s’est engueulé avec son 
père,. te duc d'Edimbourg, et que 
ça l'a twTfotemerit affecté. Diana 
a changé- de look. Elle se met à 
ressembler à Unda, rhércüne de 
« Dynasty a. 

Vous avez vu dans le Parisien 
le portrait-robot du superman de 
1a politique, celui dont rêvent les 
Françaises ? Un monstre I Avec 
la bouche et te nez de Chirac, tes 
yeux de Barré, tes cheveux frisés 
de Jospin. U n'est pas jofi, joB. 
Pourquoi ne pas suivre l'exempte 
des Etats-Unis et prendre carré- 
ment quelqu'un du .show biz ? 
Pour Monta nd, c'est râpé, a a 
passé l'âge. Depardieu ne fort 
pas sérieux et Delon est trop 
marqué. Vous vouiez que je vous 
dise- qui je verrais, moi, en 
1988 ? Bardot. Non, non. je. ne 
blague pas, réfléchissez, elle 
serah parfaite. Elle présenta bien, 
elle parte simple, et, ça c'est très 
important, elle a l'air honnête. 
D'aiOeare c'est presque fait. Elle 
a déjà son buste dans tes mû- 


CLAÜDE SARRAUTE. 


• Creusot-Loire : l’occupation 
des gares s'étend en Bourgogne. - 
Deux groupes de manifestants de 
Creusot-Loire sont partis le 16 octo- 
bre de la gare du TGV h Montcha- 
nin, vers 10 fa 30, respectivement 
vers Mâcon, en vue de rencontrer le 
préfet de Saône-et-Loire, et vers 
Chalon-sur-Saône. Dans cette der- 
nière ville et & Chagny, des manifes- 
tants de Creusot-Loire ont bloqué eu 
fin de matinée le trafic ferroviaire. 

Alors que 1 500 à 2 000 personnes 
continuent à occuper la gare du 
TGV à Monte banin, une délégation 
d'une centaine de personnes est par- 
tie & bord de deux autocars vers la 
préfecture de Maçon pour deman- 
der au préfet, a indiqué M. Antoine 
Tripodi (CGT-Métaux du Creusot), 
au nom de P intersyndicale CGT- 
CFDT-CGC, que « se poursuive la 
réunion tri parti te qui a été interrom- 
pue * la nuit dernière à Paris. 


M. Barre : Il ne faudra pas mener 
une politique de revanche en 1986 

De notre correspondant régional 

Saint-Pierre-en-Faucigny. - même si son auditoire a applaudi la 
M Raymond Barre/ qui répondait & première fois — au milieu de son 
l’appel de trois mouvements d'oppo- intervention —, lorsqu ü a souhaité 
sition savoyards, a participé, lundi * la suppression de l autorisation 
1 5 octobre en soirée, à un rassemble- administrative de licenciement pour 
ment public dans.ua centre sportif las entreprises de moins de vingt 
copieusement garni (près de trois salariés ». Pour les autres, il s est 
mille personnes). D a présenté pin- déclaré en faveur de la création de 
sieurs Drooositïons d’action dans la * contrats à durée determinee 
perewétiredVme victoire de Toppo- renouvelables». Sa prudence dans 
sitioneo 1986. Mais on pouvait^ ce domaine social se résume en one 
l'évidence discerner dans les propos formule : - On ne va pas bousculer 
- toujours très didactiques - de Je droit 3u travail, cela provoque- 
ra n ci en premier ministre les «ni des tensions considérables ». 


{ ancien premier ministre tes 
contours d’un programme présiden- 
tiel. 

Premier constat : Ü n’y a pas chez 
les Français de « rejet de la po/i’Ti- 
que ». sauf à entendre par politique 
« le déferlement de ta démagogie, le 
langage qui masque la réalité ». 
M. Barre, tout au long de son inter- 
vention, a développé quelques idées 
concrètes, surtout dans le domaine 
économique. Les entreprises? H 
faudra « stabiliser leurs charges 
pendant cinq ans » en établissant de 
plus la détaxation des profits 
investis. La taxe professionnelle ? Il 
s'agira de la • plafonner ». Sur le 
plan fiscal, M. Barre souhaite faire 
« disparaître » la saperfiscalité éta- 
blie par les socialistes. Au registre 
des économies, S a confirmé son 
opposition au lancement de grands 
chantiers de prestige à Paris. 

Sur le plan social, F ancien pre- 
mier ministre avance prudemment. 


Conclusion de son long exposé 
économique : « Il faut que ça 
change « Quand ça? ». lance un 
impatient- dans le public : « Le plus 
vite possible. Comme je ne suis pas 
amateur de coup d’Etat, je pense 
que ce sera pour les élections légis- 
latives . ».. .. 


LA CRISE MUNICIPALE DE BREST 


Ceux qui spéculent sur ma démission se trompent 


L'ancien hôte de Matignon a fixé 
quelques règles à -suivre en cas de 
victoire de l’opposition à cette 
échéance. • Il-ne faudra pas mener 
une politique de revanche, de réac- 
tion . la France ne s'en remettrait 
pas. » 

« Il faut bien gagner. c'est-à-dire 
massivement » : c’est â cette condi- 
tion que le débat sur la cohabitation 
— M. Barre n'a pas employé te mot 
-r prendra un tour nouveau. Car si 
l’oppiositlon l’emporte avec une 
• forte » majorité, 0 s'agira pour le 
président île la République d’un 
«désaveu». Ce n'est doue pas, a 
assuré . M. Barre, aux vainqueurs 
d’aller « se mettre à son service ». 


déclare le maire 

De notre correspondant 


Brest. - Après le soutien reçu, la 
veille, des instances départemen- 
tales du RPR du Finistère, M. Jac- 


S ues Berthelet (RPR), maire de 
iresL est aDnaru lundi 15 octobre 


Brest, est apparu lundi 15 octobre 
plus décidé que jamais, •Je me 
fiche des attaques, a-t-il déclaré au 
cours d’une conférence de presse. Je 
suis maire jusqu’en 1989 avec mon 
équipe et notre programme. Le reste 
est de l'écume et du vent. - M. Ber- 
thelet a qualifié « d’injustes » les 
accusations portées contre lui par 
MM. Cousin et Gil, les adjoints 
contestataires qui viennent de 
démissionner du RPR. fl a rappelé 
qu'il avait invité dans sa ville non 
pas M. Fabius, mais le chef du gou- 
vernement français. Le premier 
ministre a décliné l’invitation, a 
d'ailleurs fût savoir M. Benhelou 

Quant au reproche d’- auioritq- 
tisme • qui lui est fût. le maire de 
Brest l'écarte. Il estime qu'il est 
• un des maires qui délèguent te 
plus leurs pouvoirs en France ». 

Politiquement, M- Berthetot se 
considère en position de force. • Le 
RPR, a-t-il déclaré, me soutient. U 
CDS aussi. M. Lombard, président 
de ta communauté urbaine, et ses 


enfin, que MM. Cousin et GD jugent 
trop lourde pour les Brestois. (I), 
M. Berthelet a souligné que •> c'est 
le résultat d'un budget voté par la 
majorité pour éponger le passif de 
la gauche ». » Nous allons à l'ave- 
nir réduire les dépenses », a-t-il 
ajouté. Samedi 13 octobre en réu- 
nion du conseil de .communauté 
urbaine, M. Lombard (UDF), prési- 
dent communautaire, avait, de son 
côté, annoncé une pause fiscale en 
1983. 

G. S. 


- Les questions de la salle ont 
permis à L’ancien premier ministre 
d'affiner quelques données politi- 
ques. Ainsa il a proposé une règle 
électorale « simple » : » Ceux qui 
arrivent derrière voient pour ceux 
qui sont devant ». Plus question de 
laisser un candidat-unique de l'oppo- 
sition « aller à l’abattoir », comme 
en juin 1981. M. Barre a fût ks 
comptes : chaque rois qu’il y a liste 
unique H y a, pour l'opposition un 
« plafond à 43 9 5- Pour l’après- 
élection fi propose un code de 
conduite : * Quand une majorité est 
formée, elle est loyale, c’est-à-dire 
qu’on ne tire pas sur le président ai 
sur te gouvernement ». 


CLAUDE RÉGENT. 


(1) La part communale a augmenté, 
à Brest, pour l’armée 1984, de 33 %, ce 

i • ... T__ _aes 


qui se traduit sur les fenütes d'impôt par 
une hausse de 23 %. 


• M. Fabius ne se rendra pas à 
Brest « dans l'immédiat ». - Le 
premier ministre, M. Laurent 
Fabius, a fait savoir au maire de 
Brest, M. Jacques Berthelet (RPR) 
qu’il ne pourra « malheureuse- 
ment - pas donner tus snite.positive 
â son invitation ■ dans l’immédiat ». 


m Ce goape testeur a acquis la 
sdàêti Celfinor. qui fabrique, à 
Saint-Auvent (Haute- Vienne) , de la 
pile industrielle surgelât destinée 
aux boulangeries. Gelfînor réalise 
un. chiffre d'affaires de 20 millions 
de francs et emploie quatre-vingt 
personnes. 


CRÉATEURS 

D'ENTREPRISES 


amis se sont prononces pour moi. Et 
une partie au FR également. J’ai 


une partie du FR également. J’ai 
une majorité avec laquelle je vais 
continuer l’application de notre pro- 
gramme, Ceux qui spéculera sur ma 
démission se trompent Le maire 
compte sa majorité une fois par an. 
au moment du budget et pas ail- 
leurs. » 


A propos de la fiscalité locale mercc extérieur 


Préoccupé par les problèmes 
d’emploi qui affectent la .réparation 
navale, M. Berthelet avait convié, le 
mois dernier, M. Fabius i venir exa- 
miner la situation sur place. Dans la 
lettre qu’il a adressée au maire dë 
Brest et qui a été rendue publique Je 
lundi 1S octobre, M. Fabius indiqué 
qu’il a transmis * les éléments 
énoncés » par M- Berthelot à 
M®* Edith Cresson, ministre du 
redéploiement industriel et du com* 


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